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Du fun au bureau : Les jeux interactifs comme outil de cohésion
12th February 2025 • Les idées Net • jb vennin
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Shownotes

Dans cet épisode du podcast "Les idées Net", Rony Msika, cofondateur de Corpogames, présente une solution innovante de team building digital.

Objectif

Renforcer l'engagement et la cohésion des équipes en entreprise. À travers des jeux interactifs, des quiz et des défis en ligne, Corpogames propose une approche ludique et personnalisée pour améliorer les relations interpersonnelles et la communication au sein des entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d'activité.

L'origine de Corpogames

Tout a débuté avec un jeu de pronostics entre collègues, qui s'est développé pour répondre aux défis de l'engagement collaborateur à distance. Aujourd'hui, Corpogames propose plus de 30 expériences en ligne, personnalisables selon les besoins spécifiques de chaque organisation.

Une clientèle variée

Corpogames intervient dans tous les secteurs, du conseil à l'industrie, avec plus de 300 entreprises clientes.

Un impact mesurable

Réduction de l'absentéisme, amélioration du Net Promoter Score (NPS) renforcement de la marque employeur.

Pour en savoir + : https://www.corpogames.fr/

Transcripts

**Voix off**:

Jobradio présente Les idées Net, le podcast des innovations dans le domaine des ressources humaines.

**Jean Baptiste Vennin**:

Digitalisation des interactions, engagement des collaborateurs à distance, renforcement de la cohésion d'équipe avec ses solutions ludiques et interactives. Corpogames repense le team building en entreprise. Bienvenue dans ce nouvel épisode des Idées Net. Tous les épisodes sont à retrouver sur jobradio.fr, programme disponible également sur l'ensemble des plateformes de diffusion de podcasts. Bonjour Roni Msika. Bonjour Jean-Baptiste. Bienvenue à toi. Tu es le cofondateur de Corpogames, une entreprise qui s'est imposée en quelques années comme une vraie référence en matière de team building digital. Corpogames, c'est plus de 300 entreprises clientes, des solutions personnalisables adaptées à tous les environnements de travail. On va y revenir évidemment, que ce soit en présentiel, en distance ou en mode hybride. Avant de parler des prestations, peut-être un petit mot sur ton parcours à toi, Rony. Tu as une expérience, j'ai vu, riche dans ton parcours. Dans l'univers du recrutement, du freelancing et du marketing digital.

**Rony Msika**:

Comment est-ce que tu en es arrivé finalement à la création de Corpogames ? Eh bien, c'est toute une très belle histoire. C'est plutôt une des convictions qui ont drivé ma carrière. J'ai effectivement cherché à toujours, à essayer de rendre heureux, de me rendre utile et d'apporter des choses importantes dans la vie de chacun. Et évidemment, on se rend compte que tous les jours, on passe des heures au travail, certainement beaucoup plus de temps au travail qu'avec notre propre famille, nos conjoints, nos enfants. Et donc, je pense, et c'est vraiment quelque chose d'extrêmement important, que c'est certainement l'endroit où on doit tout faire en sorte pour être épanoui, équilibré et de manière à rentrer le plus heureux possible à la maison avec le sens du travail accompli.

**Jean Baptiste Vennin**:

Tu m'étonnes. Avec ton associé David Bélaïche, vous avez commencé avec Corporico. C'était quoi ? C'était un simple concours de pronostics au départ ?

**Rony Msika**:

Alors oui, Corporico, c'était vraiment un petit jeu entre collègues. On travaillait avec David. David, à l'époque, dans le recrutement, a accompagné, lorsqu'il y a eu cette grande folie des startups et des levées de fonds, des dirigeants qui avaient parfois levé beaucoup d'argent et qui avaient comme enjeu de recruter extrêmement vite des équipes très complètes avec de nombreux collaborateurs. De l'autre côté, on avait des grands groupes qui, eux, avaient non seulement des difficultés à recruter face justement à l'offre que proposaient ces startups-là et qui devaient s'adapter en conséquence, qui également avaient des difficultés à garder ces talents-là face justement à cette concurrence. Et donc, l'un dans l'autre, on a toujours travaillé à faire en sorte d'accompagner ces deux parties, mais également en prenant d'abord les aspirations des collaborateurs comme étant la manière de driver à la fois tous les processus de recrutement, mais également de rétention des collaborateurs. Et lorsqu'on travaillait dans le recrutement, on avait un petit jeu qui était le jeu de pronostics que David, à l'époque, avait mis en place. Qu'on a déployé vraiment de manière totalement innocente et bienveillante autour de nous pour les collègues en se disant, tiens, on va s'amuser, on va faire quelque chose de digital. On a beaucoup de collaborateurs qui ne sont pas directement dans les mêmes locaux que nous, qui sont dispatchés. On se voit que très peu, on se voit de temps en temps lors des after-work et évidemment, c'est très difficile de réunir tout le monde régulièrement, chacun ayant ses contraintes personnelles. Et on s'est rendu compte qu'un petit jeu de pronostics, un petit concours de pronostics lors des grandes manifestations sportives internationales arrivait à fédérer. Et tout le monde, aussi bien les amateurs de sport que ceux qui ne l'étaient pas. Et de plus en plus d'amis à nous qui ne travaillaient pas avec nous, nous demandaient d'intégrer ce fameux groupe, à la fois pour l'ambiance que ça générait malgré le caractère virtuel et distant, et également, du coup, de le déployer au sein de leur entreprise. Donc finalement, c'est parti d'un loisir, d'un constat qui était simple, c'est comment on va pouvoir créer du lien entre nous sans forcément tous nous voir, mélanger ceux qui se voient tous les jours avec ceux qui ne se voient pas automatiquement tous les jours. Et l'histoire a fait que malheureusement, on a connu le Covid et plein de problématiques qui ont été liées à tout ça. Et donc, on a repensé et restructuré Corpo Games avec réellement cette vague du télétravail imposé qui a définitivement lancé Corpo Games comme étant un acteur incontournable désormais de l'engagement collaborateur.

**Jean Baptiste Vennin**:

Oui, c'est devenu une vraie plateforme complète de team building digital. Alors aujourd'hui, Corpo Games propose plus de 30 expériences en ligne, des quiz thématiques, des défis interactifs, activités collaboratives. Même si on va enfoncer peut-être des portes ouvertes, est-ce que tu peux expliquer en quoi finalement ces solutions que vous proposez permettent de renforcer justement cette cohésion d'équipe dont tu parles ?

**Rony Msika**:

Dans nos carrières, on a tous traversé des moments différents avec des contextes différents. On se rappelle lorsqu'on remonte au début ou à la genèse de notre entrée dans le monde professionnel, on était parfois stagiaires en période d'essai, en CDD, intérimaire, avant d'avoir le Graal entre guillemets qui était le CDI confirmé. Et en effet, on a eu des expériences qui ont été très intéressantes. En effet, on s'est toujours sentis, pas toujours à notre place, ou en tout cas, il va falloir s'intégrer, il va falloir rencontrer les gens, il va falloir échanger avec tout le monde. Ce n'est pas toujours naturel. Les managers ne sont pas systématiquement formés à l'onboarding, à l'écoute des collaborateurs. Et en fait, on essaie d'apporter des outils par rapport à tout ça. Donc, le principe de Corpo Games, c'est de réussir à dire qu'il y a des équipes, elles sont composées avec des personnalités différentes. Certaines s'entendent naturellement. D'autres ne s'entendent pas. Pas parce qu'elles ne s'entendent pas, parce qu'elles ne se connaissent pas. Donc, commençons par la base. Faisons en sorte qu'elles se connaissent, qu'elles apprennent à se parler, à s'écouter, à s'entendre, à se découvrir mutuellement. Et petit à petit, on va justement essayer de mettre un petit peu tout le monde avec ses personnalités différentes, tous ensemble dans la même équipe, dans le même groupe, de manière à échanger et à se connaître les uns les autres. Donc, en effet, quand vous déployez une solution comme Corpo Games, quel que soit le jeu ou à la période même, parce qu'on a des jeux qui s'adaptent vraiment à chaque période de l'agenda annuel, eh bien, vous allez faire en sorte que le stagiaire qui vient d'arriver, qui ne connaît pas encore toutes les équipes ou toute la hiérarchie complète de l'entreprise, va potentiellement pouvoir échanger, se mesurer, se confronter à peut-être le dirigeant, la dirigeante de l'entreprise ou au salarié qui est là depuis l'origine de l'entreprise ou qui est là depuis 25 ans maintenant. Et évidemment, tout ça, ça change complètement les rapports aux gens et ça permet effectivement de se connaître. Je prends un exemple assez marquant chez nous.

**Jean Baptiste Vennin**:

Vas-y, vas-y.

**Rony Msika**:

On a un client qui nous a téléphoné. Il nous a dit, voilà, j'ai déployé votre dernier jeu qui est le jeu Lexi, qui est une forme de motus qu'on invite les collaborateurs plutôt dans leur temps de trajet lorsqu'ils vont au travail à prendre une minute de leur temps sur leur smartphone et essayer de découvrir le mot, un peu comme motus que tout le monde connaît à la télévision ou d'autres versions. Et évidemment, beaucoup de gens se prennent à ce jeu-là durant leur temps de trajet. Ça les occupe, comme on pourrait le faire, comme on le voit beaucoup dans les métros ou dans les bus, avec des petits jeux très simples sur le mobile. Et en effet, en participant à ce genre de jeu, on voit tout de suite le classement, on voit qui a fait quoi, qui a trouvé le mot le plus rapidement. Et ce client m'a appelé en me disant, mais ça révolutionnait la vie de ma troupe en entreprise. Les gens, un, sont à l'heure. Donc, premier constat très favorable en termes de productivité auquel on ne s'attend pas du tout. Nous-mêmes, on ne pensait pas à ce sujet-là au moment où on a conçu ni Corco Games ni ces outils-là. Deux, les gens se disent bonjour et parfois, en attendant l'ascenseur, on n'est pas dans le même étage, on n'est pas dans la même équipe, donc on se dit, enfin, on se salue presque pas du tout. Un simple regard et ça s'arrête là. Et là, les gens se disent bonjour. Et enfin, ça a changé la pause café ou déjeuner en fonction de ceux qui ne l'ont pas. La pause déjeuner où effectivement, je crois, Jean-Baptiste, toujours au-dessus de moi ou en dessous de moi, derrière moi, on n'a jamais eu l'occasion de se parler. Et bien, effectivement, on va se parler, on va se suivre et on va essayer de se challenger mutuellement. Donc, il y a des vraies relations qui se créent, notamment grâce à ça.

**Jean Baptiste Vennin**:

Bon, alors là, tu nous as parlé de Motus. Très bien. Pour que justement, les auditeurs puissent continuer à se projeter, est-ce que tu peux décrire une autre animation type ? De Corpo Games ? Comment elle va se dérouler ? Et est-ce qu'un collaborateur peut en attendre concrètement ?

**Rony Msika**:

Tu as cité Motus. Ce n'est pas le terme qu'on utilise. Ce n'est pas la marque qu'on utilise pour des raisons de droits. Effectivement, je préfère préciser les choses parce qu'il y a peut-être des ayants droits derrière et je ne veux pas les blesser. Mais en effet, on a d'autres familles de jeux comme notamment. Alors, je vais encore m'inspirer de ce qu'on consomme tous tous les jours à la télévision, comme notamment des émissions comme Question pour un champion ou Qui veut gagner des millions ? Des questions de quiz qui sont que tout le monde connaît, que tout le monde adore. Eh bien, en fait, on reproduit en plateau ce genre d'émission ou à la différence de les regarder sur son canapé quand on rentre du travail à la maison où on est passif. Là, on va pouvoir participer, prendre part à une émission avec un animateur et qui va nous poser des questions sur la thématique qui aura été choisie par l'organisateur de ce café quiz. Puisque c'est le nom que ces émissions ont chez nous. Et donc, en effet, on va pouvoir s'affronter, par exemple, sur du blind test musical. Sur de la culture générale, sur du cinéma, sur les séries Netflix. Ou alors même pour aussi l'équipe RSE peut aussi s'approprier ce type d'outils d'animation et de jeux en disant tiens, je vais faire de la sensibilisation sur les maladies cardiovasculaires, le handicap ou ce genre de sujets extrêmement importants et parfois difficiles à évoquer ou pas naturels à évoquer. Donc, ça fait partie d'une autre famille de jeux. Et en effet, on tourne très régulièrement ce genre d'émissions dans nos studios avec notamment le docteur Chemla, qui est notre animateur et qui tourne toutes les semaines de nouvelles émissions au fur et à mesure des besoins des clients. Donc ça, c'est une autre famille de jeux.

**Jean Baptiste Vennin**:

Génial, parce que tu parles d'animateurs dédiés. Finalement, on propose un accompagnement qui est personnalisé avec un account manager qui est dédié. C'est une approche finalement ludique et en plus unique aussi un petit peu, j'imagine, dans le domaine du team building.

**Rony Msika**:

Évidemment, tout ce qu'on propose, c'est en digital. Mais ça ne veut pas dire qu'il faut négliger la partie physique. Ouais. Donc, on n'est pas là pour dire on vient remplacer, on vient compléter. Parfois, le physique est impossible. Quand vous avez une entreprise ou je ne sais pas, l'entreprise tourne 24 heures sur 24 parce qu'il y a des chaînes de production ou il y a plein d'autres domaines où c'est le cas. Évidemment, on ne peut pas mobiliser tous les collaborateurs en même temps et leur dire bah tiens, on a la chance de tous partir à Center Park. Et ça voudrait dire qu'on ne peut pas décrocher aux clients, qu'on ne peut pas répondre aux clients, qu'on doit arrêter les usines ou les camions de continuer à travailler. Là, l'idée, c'est vraiment d'apporter des outils, vraiment une boîte à outils très complexe, qui peut s'adapter évidemment et qui s'adapte au momentum de l'année, aux différents moments forts de l'année. Halloween, Movember au mois de novembre, d'ailleurs, cause qu'on soutient et que beaucoup d'entreprises soutiennent aussi. Ça peut être pareil pour Octobre Rose. On va avoir des activités qui vont vraiment quadriller l'ensemble du spectre annuel comme un marronnier, finalement, marketing. Et en effet, à partir de là, on apporte les solutions. Alors nous, on est du SaaS puisque c'est du digital. Les salariés peuvent se connecter alors aussi bien avec leur téléphone personnel que leur ordinateur. Ou leurs outils professionnels. On pense aux salariés qui n'ont pas d'outils professionnels de par leurs fonctions. Donc, ils n'ont pas ni smartphone fourni par l'entreprise, ni adresse e-mail parfois professionnelle. Et donc, c'est quelque chose qui est accessible partout. Mais la particularité de notre SaaS, c'est qu'effectivement, on en a parlé, l'humain, l'account manager qui, chez nous, a le rôle de coach. Il va challenger ses clients, les organisateurs. L'organisateur, ça peut être l'ERH à l'échelle globale de l'entreprise, mais ça peut être le manager lui-même qui va s'approprier les outils que l'ERH lui a mis à disposition. Pour son équipe dédiée. Et donc, effectivement, le rôle du coach, ça va être de suggérer, de proposer, de challenger. Salut, c'est bientôt Halloween. Est-ce que tu penses à faire quelque chose pour Halloween ? Salut, c'est la fête de la musique. Qu'est-ce que tu as pensé ? Et donc, en effet, on va apporter vraiment toutes ces solutions. Ce n'est pas du 100% sur mesure puisqu'on essaye d'avoir beaucoup d'articles à l'étalage. Un peu, j'ai envie de dire, de manière très ambitieuse comme Netflix. Où tu peux choisir en fonction de ta période, de ton mood et de tes problématiques. Puisqu'on répond avant tout à des problématiques humaines. Mais effectivement, c'est du SaaS avec du coaching et avec de la compte manager et donc de l'humain derrière.

**Jean Baptiste Vennin**:

Donc du SaaS, ça veut dire quoi ? Une formule d'abonnement qui est proposée ? Et puis, est-ce que tu t'adresses à toutes les entreprises de tous types, de toutes tailles ?

**Rony Msika**:

Oui, c'est une formule. C'est un forfait annuel puisqu'on part du principe où réaliser un event comme ça. Parce qu'on a entendu que l'ambiance n'était pas très bonne dans l'entreprise. C'est déjà presque trop tard. Alors, ça ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire. Même si c'est trop tard, il faut quand même commencer. Il est temps de commencer. On n'a plus le choix. Mais l'idée, c'est vraiment d'intégrer la convivialité au cœur même de la politique RH de l'entreprise. Donc, c'est de ritualiser finalement des moments de communication. Un salarié qui, par exemple, va avoir des difficultés dans sa vie de personnel, ça risque évidemment d'impacter l'équipe. Ça risque d'impacter son quotidien professionnel. Si le manager échange régulièrement avec son collaborateur, peut-être qu'il aura plus de chances de détecter peut-être une faiblesse à un instant donné. Et ça, tout ça, ça peut se faire que si les salariés, les équipes, les collègues interagissent les uns les autres. Donc, nous, ce qu'on veut faire, c'est créer vraiment ce icebreaker, briser la glace pour que justement ce type d'interaction soit systématique, fluide et naturelle. Pour prévenir aussi lorsqu'il doit y avoir des changements d'attitude envers tel ou tel salarié pour que les salariés osent entre eux se parler. Tiens, on travaille dans une équipe. J'ai une difficulté aujourd'hui sur ce sujet-là. Est-ce que machin qui est beaucoup plus performant que moi sur cette thématique-là peut m'aider ou m'accompagner ? Tout ça ne peut venir que du fait qu'on se parle. C'est vraiment de la communication. Donc, on initie la communication et on la fait perdurer dans le temps de manière à ce que ce soit tout à fait naturel de s'exprimer auprès de ses collègues.

**Jean Baptiste Vennin**:

Et du coup, c'est tout type de boîte, toute taille ?

**Rony Msika**:

Alors oui, on a démarré tout d'abord, au tout début, avec des sociétés plutôt, on va dire, en col blanc, des collaborateurs plutôt dans le consulting et l'innovation. Parce que la problématique était évidente. Dans les ESN, les sociétés de conseil, les collaborateurs sont généralement staffés en mission chez des clients. Donc, ne fréquentent pas les locaux régulièrement de leurs employeurs et leurs collègues employés dans la même société. Et donc, il y a vraiment ce sentiment et cette problématique de sentiment d'appartenance. C'est très difficile de dire je travaille pour telle société de conseil alors que je suis physiquement chez tel client bancaire. On a plus l'impression de travailler pour le client bancaire plus que pour la société qui nous emploie dans le quotidien et qui nous forme aussi. Donc, ça a été la première couche qui a été à l'origine très intéressée, naturellement intéressée par nos sociétés. Puisqu'elles cherchaient absolument à développer l'engagement collaborateur de la manière la plus efficace possible. Et en effet, aujourd'hui, c'est devenu quelque chose, l'engagement collaborateur, c'est devenu quelque chose d'extrêmement important à la fois d'un point de vue humain, à la fois en termes de marque employeur, mais surtout aussi de performance globale de l'entreprise. Et donc, en effet, aujourd'hui, on a tous les secteurs d'activité. Je parlais tout à l'heure du secteur industriel. Je parle du secteur du transport. On a pas mal d'équipes, notamment dans tout ce qui est le transport ferroviaire avec les grandes maisons qu'on connaît. Je pense notamment à la SNCF ou à Paris, la RATP ou à Saint-Etienne, la STAS, par exemple. On va avoir beaucoup d'acteurs de la logistique. On va avoir également des acteurs de la distribution et on va avoir tous les secteurs tertiaires aussi, pour qui c'est très important d'avoir des moments de pause. C'est vraiment quelque chose qu'on essaye d'instaurer. Je reprends souvent le paradoxe avec l'école. L'école, on a des enjeux. L'enjeu, c'est de réussir son diplôme, c'est de passer l'année, c'est de ne pas redoubler. C'est de construire son avenir. C'est un enjeu qui peut être parfois stressant. Le contexte des concours, des examens peut être très difficile. Et en effet, pour autant, l'esprit d'équipe existe. On a ces camarades qui parfois deviennent les meilleurs amis du monde. On ne se sépare pas. On a envie de les suivre. On a envie de se stimuler, de réussir ensemble, de travailler ensemble, de réviser ensemble et de réussir tous ensemble. C'est un peu ça qu'on essaye d'implémenter dans le monde de l'entreprise. C'est cet esprit de camaraderie qui va être extrêmement nécessaire pour relever les défis. Et de la même manière que pour relever les défis, on s'accorde des moments de pause lorsqu'on est étudiant. La pause. Je crois qu'on appelait ça à l'époque comme ça. Moi, je faisais par exemple des baccalauréats ou des pendus avec mes camarades ou des jeux de cartes. Effectivement, c'est important de se dire que dans la vie d'entreprise, il y a des moments où il faut travailler très dur. Il y a des enjeux. Il y a de la concurrence. Il faut y aller. Et puis, il y a parfois quelques moments qu'on peut s'autoriser avec la gentillesse, la bienveillance du management et se dire c'est bon. On souffle. On déstresse. On a bien travaillé. On peut s'accorder quelques moments et quelques minutes. En général, nos jeux ne durent pas des heures. Ils durent soit entre quelques secondes, soit au maximum une vingtaine de minutes. Donc, c'est absolument très, très court. Du coup, on voit le résultat immédiatement. Donc, c'est tous les secteurs d'activité aujourd'hui qui sont concernés par l'engagement collaborateur.

**Jean Baptiste Vennin**:

Ronnie, tu as parlé rapidement d'impact, mais justement, j'ai envie qu'on développe un petit peu. Est-ce que toi, tu as des chiffres ou des retours concrets qui montrent justement l'efficacité des activités que vous proposez sur l'engagement des collaborateurs ?

**Rony Msika**:

Alors, les retours qu'on a, ils sont très humains. Et encore, ça détermine un peu ma personnalité puisqu'on essaie de mettre dans Corpo Games et dans tous les rapports que nous avons avec nos clients et leurs salariés. On a beaucoup de retours d'expérience. On en lit beaucoup aussi parfois sur les réseaux sociaux professionnels. Les témoignages sont assez touchants, j'ai envie de dire. On a entendu parler, notamment dans un grand groupe télécom français, d'un mariage entre un collaborateur en Île-de-France au siège et une collègue dont il ignorait l'existence au Brésil. Donc, on a eu l'anecdote très touchante. Vraiment très touchante. Qui nous a tous marqué ici, qui était de recevoir le faire-part. Après Motus, tourner manège. Voilà, c'était un peu ça. Donc oui, il y a beaucoup de choses. Effectivement, le NPS, le retour est assez frappant sur cet indicateur-là qui est pour moi très clé. Notamment lorsqu'on demande aux collaborateurs, est-ce que vous recommanderiez votre entreprise à votre entourage afin d'y postuler, donc d'y faire carrière, d'y entrer ? C'est vrai que ce score n'est pas toujours très très bon en France particulièrement. Là, on retrouve effectivement une croissance significative. Lorsque vraiment on a intégré, c'était ce qui est un peu fun dans la politique RH. D'ailleurs, c'est mon leitmotiv chez Corco Games avec toutes nos équipes. On veut rendre la place des employés dans les entreprises. Make employee great again. Ça reprend un slogan qui n'a rien de politique chez nous. Et en effet, pour cela, ça passe comme pour à l'école de rendre les entreprises plus fun to work. Donc, on veut vraiment se dire ensemble on s'amuse, ensemble on réussit.

**Jean Baptiste Vennin**:

Plusieurs fois, tu as fait référence au jeu question pour un champion. Alors, on ne va pas concurrencer Julien Lepers ou Sabine Le Pen. Mais si je te dis que je suis un super joueur de foot, que je joue actuellement aux États-Unis, que je reste à ce jour le meilleur buteur de l'équipe de France. Je suis, je suis, je suis, je suis. Je ne suis pas bon. Je suis Olivier Giroud. Bien sûr, Olivier Giroud. Oui, parce que j'ai vu qu'Olivier Giroud était ambassadeur justement de Corco Games. Comment s'est faite cette collaboration ?

**Rony Msika**:

Il a complètement adhéré à Corco Games et particulièrement à Corporico, le concours de pronostics qu'on organise à l'occasion des grandes manifestations sportives. Et lors de ce dernier Euro, effectivement, où il a participé, Olivier a accepté du coup d'encourager tous les clients et tous les collaborateurs à déployer, à participer au concours de pronostics. Et donc, c'était magique puisque évidemment, tous les collaborateurs dont l'entreprise avait souscrit à Corco Games ou aux jeux Corporico ont eu un petit message de la part d'Olivier Giroud en vidéo. À la fois pour annoncer la mise en place de ce concours de pronostics, mais également et surtout pour les féliciter à l'issue de ce concours de pronostics. Donc, c'est un moment magique qui restera gravé dans l'histoire et dans les mémoires, dans l'histoire de Corco Games et dans les mémoires des collaborateurs qui ont participé à Corporico.

**Jean Baptiste Vennin**:

Super sympa. Allez, si on essaye d'être un petit peu provocateur, est-ce que le team building digital, ce n'est pas juste un moyen finalement pour les entreprises de se donner bonne conscience sans vraiment pour autant améliorer derrière le bien-être ?

**Rony Msika**:

êmement élevé. On parle de:

**Jean Baptiste Vennin**:

Bon, Rony, certaines entreprises hésitent peut-être encore à investir dans ce type d'expérience. Un défi pour toi, parce que tu es bien loquace, tu parles beaucoup et c'est super sympa, mais là, je te demande, en une trentaine de secondes, pour les entreprises sceptiques, essayer de les convertir justement pour les convaincre d'essayer Corpo Games. Tu leur dirais quoi ?

**Rony Msika**:

Je leur dirais déjà essayer, c'est l'adopter. Essayer, c'est effectivement... La mettre à disposition des collaborateurs, mais c'est les collaborateurs qui vous le réclameront et qui ne voudront plus s'en séparer. Et au final, les performances seront beaucoup plus accrues. Je le dis en une phrase, et tu as raison d'insister sur ce point-là, parce que je suis très bavard, parce que passionné. En une phrase, on quitte des collègues, on ne quitte pas des amis. Si vos collègues deviennent des camarades ou des amis, vous resterez beaucoup plus longtemps et vous serez toujours là pour les aider dans leurs tâches du quotidien.

**Jean Baptiste Vennin**:

Une question peut-être un peu plus personnelle. Si tu pouvais créer, justement, une activité de team building idéale, sans aucune contrainte technique ou budgétaire, ça ressemblerait à quoi ?

**Rony Msika**:

Ça ressemblerait à ce que tu verras dans les prochaines versions de Corpo Games, sur lesquelles on travaille. Chez Corpo Games, on a une roadmap qui, un peu comme la politique que devrait avoir beaucoup de RH aujourd'hui, qui s'inscrit sur les cinq prochaines années et au-delà, puisqu'on a une roadmap technique, produit, qui est sur cinq ans. On imagine déjà les comportements au-delà. On s'inspire toujours des comportements humains, de ce qu'on fait à la maison, de ce qu'on fait dans le personnel, de ce qu'on fait en tant que parents avec nos enfants ou même de ce que font mes enfants à l'école pour pouvoir déterminer les meilleurs team building ou les meilleures actions engageantes.

**Jean Baptiste Vennin**:

Tu reviendras nous en parler quand il y aura de nouvelles animations prévues. Parmi tes nombreuses expériences sur ton profil LinkedIn, tu parles de la reprise d'un établissement de nuit, discothèque, barre d'ambiance et restaurant. Tu as bossé comme moi aussi dans le groupe Énergie. Donc, finalement, ce point commun aussi, peut-être, c'est la musique. Donc, évidemment, tu devines un petit peu. Je suis obligé de terminer par un quiz.

**Rony Msika**:

Moi, je ne veux pas de contraintes. Moi, je ne suis pas bon partout, mais on peut toujours l'essayer.

**Jean Baptiste Vennin**:

Est-ce que tu es prêt ?

**Rony Msika**:

Écoute, allons-y.

**Jean Baptiste Vennin**:

les Grammy Awards de l'album:

**Rony Msika**:

Taylor Swift.

**Jean Baptiste Vennin**:

Oui, c'est ça, bravo ! Excellent ! Quel groupe d'Evi Metal est connu pour l'album Master of Puppets ? Metallica, Iron Maiden ou Black Spaza ?

**Rony Msika**:

Metallica.

**Jean Baptiste Vennin**:

Ouais, super ! Qui est le compositeur autriche ? Qui a écrit la symphonie Jupiter ? Beethoven, Schubert ou Mozart ?

**Rony Msika**:

Je dirais Beethoven.

**Jean Baptiste Vennin**:

Non, c'est Mozart. Une dernière question. Quel artiste a popularisé la danse du Moonwalk ? Michael Jackson. Bon, alors, ce n'est pas si mal. Je te remercie pour ta généralité. D'ailleurs, comment sont faits les quiz ? Comment est-ce que vous les pensez en amont, avant qu'ils soient effectivement, après, disponibles sous forme d'émissions ?

**Rony Msika**:

Alors, c'est du brainstorming. C'est vraiment du brainstorming. Alors, bien sûr, Internet est notre ami. La Culture Générale est notre ami. Il y a toute une équipe qui est dédiée à créer ces quiz au fur et à mesure. D'abord, les thématiques, elles proviennent, elles sont générales. C'est celles qu'on peut imaginer, lire dans les médias, sur la télévision, etc. Mais beaucoup de plus en plus de thématiques sont choisies directement par les clients, notamment sur les sujets abordés. Donc, on essaye d'apporter un petit peu de ce caractère ludique à des sujets très complexes. Notamment, on a eu des clients qui nous ont dit « Comment on va parler du handicap lors de la semaine du handicap ? » Et là, effectivement, on a cherché à créer des quiz de manière… Alors, bien sûr, ce sont des sujets sur lesquels on ne rigole pas, mais ce sont des sujets qui sont importants de partager, d'évoquer. Et donc, on fait des quiz. On va essayer de trouver la manière et l'approche la plus ludique pour que tout le monde puisse en parler facilement et puis engager par la suite, en off, j'ai envie de dire, des discussions entre les collaborateurs. Donc oui, c'est vraiment un travail d'humain. Aujourd'hui, on peut de plus en plus se faire aider par les outils sur Internet, mais ça reste non seulement des questions humaines avec beaucoup de réponses qui sont explicitées. C'est extrêmement important de ne pas faire qu'un quiz sans donner les réponses et pourquoi on a eu raison et pourquoi on a eu tort. Le but, c'est de retenir quelque chose. Et on part du principe où si le collaborateur qui a participé à un quiz repart avec une information qu'il a retenue et qui est importante, eh bien, il a gagné.

**Jean Baptiste Vennin**:

Merci d'avoir répondu justement à mes questions. D'habitude, c'est toi qui les poses les questions avec tes quiz. Là, c'est moi. Donc, tu t'es prêté au jeu. Merci à toi. Je t'en remercie. J'ai beaucoup apprécié. Bon, tant mieux. On a passé un chouette moment. Merci de nous avoir suivis. Cet épisode, comme tous les autres, d'ailleurs, des idées nettes, est disponible gratuitement sur l'ensemble des plateformes de diffusion de podcasts, à retrouver également en intégralité sur jobradio.fr. Et si on veut en savoir plus sur Corpo Games, il y a un site Internet, j'imagine ? Absolument.

**Rony Msika**:

Il y a corpogames.fr. Il y a également mon LinkedIn sur lequel je vous invite à me suivre, où j'essaye de poster régulièrement mon humeur et les anecdotes que j'entends chez mes clients ou dans le monde du travail.

**Jean Baptiste Vennin**:

Un grand merci à toi, Rony, d'avoir gentiment répondu à mes questions. Merci à vous de votre fidélité et à très vite. Ciao, ciao. Salut.

**Voix off**:

C'était Les idées Net, le podcast des innovations dans le domaine des ressources humaines. Tous les épisodes des idées nettes sont disponibles sur l'ensemble des plateformes de diffusion de podcasts. -titrage Société Radio-Canada

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