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[🇫🇷#82] "La mythologie grecque est un chaos fascinant où chaque texte contredit un autre" : mettre de l'ordre dans le Chaos avec Sophia Fabian
Episode 826th December 2025 • berlindetoi • Gabrielle
00:00:00 01:03:31

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Shownotes

C'est à la fois un immense plaisir et un grand honneur de recevoir Sophia Fabian, en francais, deux ans après notre première rencontre 😍

Entre temps, son podcast sur la mythologie grècque a bien grandi et il semblerait même que la fin du chaos pointe le bout de son nez 👀🙆‍♀️

Entre comédie, écriture, performances live et projets de théâtre, Sophia nous partage son évolution personnelle, ses routines et sa manière d’apprivoiser la créativité ✍️🌀

Un échange profond sur la scène, la mythologie et la construction d’une vie artistique entre plusieurs cultures 🪽🌅

Bonne écoute :)

✍️ Notes de l’épisode https://www.berlindetoi.com/sophia-fabian-2/

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Chapitrage :

0:00:07 Retrouvailles deux ans après le premier épisode

0:02:20 Se présenter : comédienne, podcasteuse, entre Paris et Berlin

0:08:10 Créer un podcast pendant la pandémie

0:14:40 Le chaos des mythes : structure, versions, chronologie

0:18:30 Public, commentaires et premières expériences live

0:23:40 La scène : énergie, présence et surprises

0:28:10 Recherche, surcharge et déclics créatifs

0:40:20 Rythme de production : temporalité, freelance et routine

0:47:20 Projets parallèles : théâtre, traduction et nouvelles créations

0:57:10 Écriture quotidienne : Morning Pages et TDAH

1:16:40 Réseaux sociaux : attention, addiction et mise à distance

Transcripts

Speaker:

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue chez Berlin de Toit, le podcast qui tire le portrait

Speaker:

en français, en anglais ou en allemand des personnes engagées, inspirées et inspirantes

Speaker:

qui habitent à Berlin. Je m'appelle Gabrielle et depuis plusieurs années, j'accompagne des

Speaker:

artistes et entrepreneurs dans l'éclosion et la floraison de leurs personnalités et projets.

Speaker:

Excellente écoute et à tout de suite.

Speaker:

Bien, c'est parti. Sophia Fabien, on laisse un petit moment où les gens ne savent pas

Speaker:

dans quelle langue ça va être. Ah oui, c'est en français cette fois-ci. Bienvenue. Merci.

Speaker:

Nous avions enregistré pour la première fois en décembre 2023. C'était il y a presque deux ans.

Speaker:

Il s'est passé tellement de choses entre temps. En ce moment, la semaine dernière, c'était avec

Speaker:

Marguerite, cette semaine avec toi. Et c'est hyper chouette parce que c'est les retrouvailles

Speaker:

de personnes que j'ai rencontrées grâce au podcast sur plusieurs années. Du coup,

Speaker:

je célèbre vraiment qu'on soit là toutes les deux parce que du coup, j'ai suivi certaines

Speaker:

des choses que t'avais dit. Je t'ai suivi. Bah si, t'étais à côté de moi tout le long.

Speaker:

Tu imagines, je t'ai suivi et tout. Non, j'ai suivi et puis j'ai assisté surtout à certaines

Speaker:

des performances, des choses que t'as présentées qui étaient hyper intéressantes. Et ça faisait

Speaker:

hyper longtemps que j'avais envie qu'on fasse un enregistrement en français. Donc,

Speaker:

merci beaucoup. Et avec cette longue introduction, je te propose de te présenter.

Speaker:

Bonjour, je m'appelle Sophia Fabien. Je suis allemande. Du coup, la première version,

Speaker:

on l'avait faite en allemand. Et je vis en France depuis dix ans à peu près maintenant.

Speaker:

Et maintenant, je vis entre Paris et Berlin. Et voilà, on verra combien de temps je pourrais

Speaker:

encore le faire parce que c'est beaucoup d'aller de retour. Je suis comédienne. J'ai appris

Speaker:

comédienne. J'ai fait une formation à Paris et j'ai un podcast. Du coup, je suis podcasteuse

Speaker:

aussi et je travaille sur les deux branches. Je fais un peu les deux en même temps et

Speaker:

ça m'apporte différents projets très divers. Voilà, c'est ma vie professionnelle et privée.

Speaker:

Et privée, pas tant que ça, mais voilà. À partir de quel moment est-ce que tu t'es

Speaker:

définie comédienne, podcasteuse ? Est-ce que c'était à partir du moment où tu as

Speaker:

eu l'idée de le faire ? Est-ce que ça a été un long processus ?

Speaker:

Ma comédienne, c'était déjà quand j'étais jeune. J'avais onze ans quand j'ai joué

Speaker:

dans la première pièce de ma vie. Et depuis, je savais presque tout de suite que ça allait

Speaker:

être quelque chose vers lequel je voulais aller. Donc, j'étais un peu comédienne

Speaker:

à ce moment-là. Après, est-ce que tu t'appelles comédienne ? C'est qui qui t'appelle ? C'est

Speaker:

une grande question. Est-ce que tu es artiste parce que tu t'appelles artiste ou c'est quelqu'un

Speaker:

qui dit, voilà, maintenant tu gagnes ta vie avec, donc tu peux t'appeler artiste professionnel.

Speaker:

Moi, je sais que ça fait partie de mon identité, quelque part, d'être comédienne. C'est des

Speaker:

intérêts que j'avais très, très tôt. Donc, ça m'a formée en tant que moi. Et puis, podcasteuse,

Speaker:

depuis que j'ai un podcast. Je pense qu'au moment où j'ai commencé à gagner de l'argent avec et

Speaker:

que je le faisais vraiment régulièrement, parce qu'avant, je faisais par-ci, par-là un épisode,

Speaker:

mais ce n'était pas forcément ultra sérieux. Et à un moment, du coup, je me suis dit,

Speaker:

bon, je veux m'y mettre sérieusement pour peut-être aussi gagner de l'argent avec ou

Speaker:

pour le faire grandir et pour aller un peu plus loin avec. Et à ce moment-là,

Speaker:

c'était clair que ça prenait une grande partie de ma vie quotidienne. Et donc, j'étais podcasteuse.

Speaker:

Cinq ans du podcast Deskhouse on Weekend, qui est un podcast germanophone qui se concentre

Speaker:

sur la mythologie grecque. Oui, tu nous avais raconté dans le podcast en allemand, on avait

Speaker:

vraiment été dans les détails de pourquoi, etc. Pour les gens, pour le coup, qui ne parlent pas

Speaker:

allemand et qui nous écoutent en français, est-ce que tu pourrais juste nous expliquer

Speaker:

quel est le concept, l'idée derrière? Pourquoi tu l'as commencé? Alors, je l'ai commencé pendant

Speaker:

la pandémie où j'étais encore à l'école de théâtre et j'avais un projet de théâtre que j'avais

Speaker:

lancé. J'étais en plein dedans et là, bim, tu restes à la maison et tu t'enfermes. Et du coup,

Speaker:

j'avais rien à faire et je me suis cherché des choses à faire créatives qui me plaisaient. Et

Speaker:

l'idée du podcast est venue à ce moment-là. D'abord en allemand parce que je suis allemande

Speaker:

et que je vivais en France. Du coup, je pense que j'avais aussi un peu envie de faire aussi des

Speaker:

projets en allemand quand j'en faisais encore qu'en français. Et maintenant, il existe aussi

Speaker:

en français. Après, il est tout petit en français. Il a sept épisodes et en allemand, il est plus

Speaker:

loin. Je suis au cinquante cinquième ou sixième, cinquante sixième épisode en allemand. Et voilà,

Speaker:

il parle de la mythologie grecque. Donc, j'essaye. Le concept, c'est que j'essaye de créer un ordre

Speaker:

dans la mythologie grecque, ce qui est à peu près impossible. Mais l'idée, c'est de commencer au

Speaker:

début. Donc, il y a les dieux qui sont nés. Et à partir de ce point-là, quand est-ce qu'on arrive

Speaker:

vers un point final ? Je ne sais pas exactement, mais j'ai l'impression que le point final, c'est

Speaker:

l'Odyssée. Après, l'Odyssée, ça repart plutôt dans la mythologie romaine. Dans l'idée de la

Speaker:

mythologie, de toute façon, c'est un peu dispatché. Mais il y a quand même une sorte de chronologie

Speaker:

qui est très diffuse. Parce que voilà, on sait que les Argonautes, c'était avant l'Iliade,

Speaker:

avant l'Odyssée. Et avant, il doit y avoir les naissances des dieux. Du coup, il y a quelque

Speaker:

chose de logique qu'on peut trouver. Mais en même temps, il y a plein de versions différentes. Donc,

Speaker:

le podcast s'appelle Le chaos et ses enfants. En allemand, Das Chaos und seine Kinder. Parce

Speaker:

que c'est un énorme chaos. Et parce que les anciens, les Grecs anciens, ils imaginaient que

Speaker:

les dieux et la terre et l'univers est créé à partir d'un chaos, de quelque chose qu'ils appelaient

Speaker:

chaos, qui était le rien, le néant, on ne sait pas exactement quoi, les éléments qui se disputent.

Speaker:

Et d'un coup, il y a quelque chose qui est né. C'est Gaïa, la terre. Et puis il y a Éros,

Speaker:

l'amour et la nuit. Et c'est le point de départ pour tous les dieux. À un moment,

Speaker:

il y a les dieux olympiens. Voilà, tu m'arrêtes parce que je pourrais continuer.

Speaker:

Pour les personnes qui n'auraient pas encore écouté ton podcast, que je recommande vraiment,

Speaker:

ce qui est hyper intéressant, c'est que tu proposes ta lecture, ta compréhension,

Speaker:

ton ordonnancement de ce chaos. Et je souhaiterais quand même préciser aussi,

Speaker:

c'est extrêmement scripté, présenté et joué. Et du coup, tu rentres dans une atmosphère qui

Speaker:

est quand même fantastique, que tu as créée. Et ce que je voulais te demander avec ça,

Speaker:

c'est hyper rigolo en plus de voir la différence avec il y a deux ans, quand on avait enregistré.

Speaker:

Parce que là, tu me dis ça y est, on voit une fin au chaos qui n'était pas du tout le cas la

Speaker:

dernière fois. C'est hyper drôle à voir. Et ça veut dire quoi en fait ? Parce que pour les gens

Speaker:

qui ne le sauraient pas, c'est une activité que tu occupes quand même à plein temps,

Speaker:

de produire ce podcast. Et ce qui veut dire que tu as passé maintenant cinq ans, cinq années

Speaker:

pleines, presque un temps plein, j'ai envie de dire, c'est un certain nombre d'heures.

Speaker:

Quelle est la perspective que tu as maintenant de la mythologie grecque et tout ce que tu as

Speaker:

pu observer ? Ce que tu dis, c'est tellement vrai parce qu'au début, vraiment, il y a une masse,

Speaker:

une masse de choses à raconter, une masse de personnages. Et je n'aurais pas, si j'arrive

Speaker:

au moment final, à la fin de l'Odyssée, disons. Après, on peut disputer si c'est vraiment ça,

Speaker:

mais à ce moment-là, je n'aurais pas tout raconté. Ce n'est pas possible. Il y a de chaque histoire,

Speaker:

il y a plein de versions différentes. Donc oui, c'était ça un moment ultra drôle ou bizarre de

Speaker:

se dire, ah, en fait, je vois la fin. Il y a cinq ans, je me suis dit, bon, c'est éternel. Et c'est

Speaker:

quasi éternel parce que je pourrais renarrer toutes les histoires en passant par les

Speaker:

variantes différentes de chaque mythe. Et je pourrais prendre un angle différent parce que,

Speaker:

comme tu dis, je les raconte d'une certaine manière qui est un peu à moi personnelle,

Speaker:

comme moi, j'imagine les choses. Après, quand moi, j'écoute des épisodes d'il y a cinq ans,

Speaker:

j'ai envie de refaire différemment. Il y a plein de manières de le faire et ce ne sera pas fini de

Speaker:

toute façon. Je pense qu'après, la mythologie romaine, c'est très proche. Je ne sais pas

Speaker:

comment ça s'appelle en français. L'Enneïde, c'est Aeneas. Et ça, c'est les Romains qui ont

Speaker:

raccroché les wagons avec les Grecs. Et puis il y a Romulus et Remus, tout ça, c'est romain. Et

Speaker:

puis après, il y a la mythologie nordique qui m'intéresse beaucoup. Il y a beaucoup de gens

Speaker:

qui me demandent, je me dis, quoi, est-ce que tu peux faire d'autres mythologies? Et oui, pour

Speaker:

l'instant, on reste encore quelques années sur la Grecque, mais c'est clair que ça pourrait

Speaker:

complètement juste continuer, fuser dans autre chose après. On va revenir aussi vraiment sur le

Speaker:

côté créatif et d'écriture, parce que j'ai énormément de questions, mais il y a une chose

Speaker:

que j'aimerais t'interroger. Il y a une question que je souhaiterais te poser. Tu crées seul dans

Speaker:

cet univers où je te vois vraiment au milieu du chaos et tu traces des lignes, tu tires des

Speaker:

personnages, tu tires des fils et tout. Et ton podcast a un énorme succès populaire. Alors

Speaker:

populaire, je le dis vraiment dans le sens des gens qui l'écoutent, qui est très écouté en

Speaker:

Allemagne, en Suisse, en Autriche. Comment se construit-il? Est-ce qu'il y a une relation

Speaker:

avec ton public? Est-ce que, ou ailleurs, est-ce que c'est des réactions plutôt sporadiques? Et

Speaker:

je te demande ça en même temps. Je fais une double question avec le fait que tu l'as déjà

Speaker:

présenté en live. C'était incroyable. Donc, ce que je voulais te demander, c'est comment t'es

Speaker:

passée de seule, où c'est ce qui est fascinant ici dans la radio ou le podcast, c'est que tu

Speaker:

enregistres et tu te doutes qu'il y a des gens qui écoutent, mais tant que tu n'as pas un retour

Speaker:

en direct, tu le visualises avec des chiffres ou des statistiques, mais pas plus précisément que

Speaker:

ça. Et où est passé le bascule, toi qui en plus est comédienne? Alors, il n'y a pas vraiment un

Speaker:

point de bascule tant que ça, mais c'est vraiment ça. C'est très ponctuel, des commentaires, des

Speaker:

petits messages très sympas. Et j'adore. C'est vraiment trop, trop bien de jeter un peu la

Speaker:

bouteille à la mer. Il y a des petits retours par-ci, par-là auxquels tu ne peux pas t'attendre

Speaker:

parce que tu ne sais pas qui l'écoute à quel moment. Et c'est génial. Il y a plein de jeunes

Speaker:

qui font des commentaires sur Spotify, ce qui est vraiment très, très chouette. Et des gens

Speaker:

qui sont vraiment fans de la mythologie grecque, qui posent des questions ou qui même racontent

Speaker:

quelque chose de personnel. Ça, ça y a eu. Et puis, ça continue, de temps en temps, il y a toujours

Speaker:

des nouvelles personnes qui découvrent, qui créent un lien de leur part avec le podcast, un peu à

Speaker:

travers le podcast avec moi aussi. Mais oui, avec le live, c'est la première fois que j'ai vu et

Speaker:

revu les mêmes aussi. Donc, il y a plusieurs personnes. J'ai fait deux lives à Berlin. Et le

Speaker:

deuxième live, il y a des gens que je reconnaissais du premier live. Même, je crois, quasiment la

Speaker:

moitié des gens, je les connaissais déjà. Et il y a même un qui m'a apporté un bouquin. Et non,

Speaker:

c'est extrêmement chouette. J'aimerais faire beaucoup plus de lives parce que c'est... Moi,

Speaker:

je suis comédienne. Moi, je suis faite pour la scène. Moi, j'adore ça.

Speaker:

Je ne sais pas si c'est bien que ça soit.

Speaker:

Quand on te voit, en tout cas, présentée, parce qu'on va revenir sur les autres choses,

Speaker:

mais dans le cadre du podcast, en tout cas, ou quand on te voit faire une performance en live

Speaker:

avec des gens, il n'y a aucun doute avec les gens qui sont soit à l'aise, soit pas à l'aise. Et

Speaker:

toi, tu es très à l'aise. Je suis très à l'aise et j'adore même. C'est un moment où je suis

Speaker:

complètement focus et que je partage quelque chose que j'ai préparé. J'ai l'impression de

Speaker:

préparer des petites surprises. J'avais ça aussi dans l'acting, au théâtre, quand tu prépares des

Speaker:

petits trucs. Et le moment quand il y a un public frais, parce que tu répètes pendant super longtemps

Speaker:

avec les mêmes personnes. Du coup, tout le monde connaît. Mais à un moment, tu te mets devant un

Speaker:

nouveau public et les réactions et le fait d'être en échange avec eux, ça, j'adore. C'est génial.

Speaker:

Et d'avoir dans mon petit coin des petites surprises que je sais que ça peut faire un effet. Parfois,

Speaker:

ça ne marche pas. Mais là, soit un effet qui est très clair, où il y a des rires, mais il y a

Speaker:

aussi des effets où tu as un silence qui s'impose. Et les gens qui jouent le jeu, il y a toute une

Speaker:

salle qui suit la même énergie, le même rythme. Je trouve ça très fascinant. Et en plus, là,

Speaker:

vu que c'est un sujet qui est la mythologie grecque, ça appelle à une imagination en

Speaker:

particulier. Il y a vraiment le côté conteur et puis les gens qui écoutent. C'est très fascinant.

Speaker:

Est-ce que tu n'en as pas eu marre, au bout de cinq ans, d'explorer la mythologie grecque?

Speaker:

De la mythologie en soi ou du podcast?

Speaker:

Je ne sais pas, les deux. Est-ce qu'il y a un moment où tu as de la fatigue? Est-ce que tu

Speaker:

as déjà mis en question? Est-ce que tu as eu des moments de doute?

Speaker:

Bien sûr, mais pas vraiment, franchement. C'est pour ça que je te le demande. Pas honnêtement.

Speaker:

Genre à des moments où tu te dis wow, c'est quand même beaucoup de travail que je passe à

Speaker:

essayer de déchiffrer des vieux textes. Et à chaque épisode, vraiment chaque épisode,

Speaker:

c'est catégorique. Les premiers jours d'écriture où je dois juste faire de la recherche et

Speaker:

comprendre déjà moi juste comment c'est ficelé. Parce qu'il faut s'imaginer vraiment,

Speaker:

tu as une cinquantaine de textes sur lesquels tu reviens régulièrement. Il y a un bout

Speaker:

d'information dans l'un, un bout d'information dans l'autre. Puis ils se contredisent sur une

Speaker:

chose. Il y a plein de noms différents. Du coup, tu dois faire la recherche sur ce nom-ci. Puis le

Speaker:

père de lui, il a fait quoi pour savoir si c'est intéressant à raconter dans le podcast? Et donc,

Speaker:

c'est des jours où je frustre parce que j'ai l'impression que je n'avance pas. Et à un

Speaker:

moment, il y a un petit déclic. Là, je suis actuellement sur un épisode où j'ai eu ça,

Speaker:

où pendant des jours, j'ai dit je ne comprends pas, je ne vais jamais finir cet épisode. Je ne sais

Speaker:

pas quoi mettre dedans. Et là, j'ai trouvé une histoire que tu ne peux pas connaître avant. Et

Speaker:

donc, ça, je mets dedans. Et du coup, c'est la moitié du prochain épisode. Et il y a un déclic où

Speaker:

tu sais aussi dans quel ordre tu veux raconter les choses. Qu'est-ce que tu mets dedans? Et tu as

Speaker:

déjà cherché toutes les informations. Et tu sais, ils sont quelque part. Et là, l'écriture peut

Speaker:

vraiment commencer seulement. Et là, ça devient agréable parce que tu peux être créatif. Tu peux

Speaker:

aller dans comment je formule les choses pour que ça soit compréhensible. Et ça, ouais.

Speaker:

C'est un exercice dont tu ne te laisses pas.

Speaker:

Non, j'aime beaucoup. J'aime beaucoup enregistrer. J'aime beaucoup travailler le sang. J'aime

Speaker:

beaucoup tout ce qui vient autour. Les messages, tout ça, on en a déjà parlé. C'est très agréable.

Speaker:

Comme boulot, on ne peut pas vraiment s'en lasser.

Speaker:

Une cinquantaine d'épisodes, plus tous les à côté. Tu avais notamment fait un calendrier de l'Avent,

Speaker:

la première fois qu'on avait enregistré. Qu'est-ce que c'est ce rythme sur les cinq dernières années?

Speaker:

C'est à peu près un épisode tous les mois, plus ou moins?

Speaker:

À peu près. J'avais à peu près dix épisodes chaque année dans les premières années. Là,

Speaker:

je ne sais pas où j'en suis pour cette année-ci. Comme j'ai aussi des projets de théâtre à côté,

Speaker:

ça peut être extrêmement irrégulier. Donc, j'ai fait une pause de 2-3 mois cette année,

Speaker:

par exemple. Et tout de suite après, je ne pouvais pas reprendre parce qu'il fallait

Speaker:

aussi faire des vacances à un moment. Et puis, j'ai essayé l'année dernière. C'est la seule

Speaker:

année où je me suis vraiment dit que tu restes régulière. Et j'ai fait un rythme de trois

Speaker:

semaines. Toutes les trois semaines, il fallait avoir un nouvel épisode. Et ça m'a mis un peu

Speaker:

la pression. Je n'étais pas sereine en faisant ça et j'ai un peu essayé d'autres formats. Après,

Speaker:

il y a plein de raisons pour lesquelles il faudrait être le plus régulière possible.

Speaker:

Alors, moi, c'est un truc pour lequel je ne me bats pas. Je comprends. Moi, ce que j'ai remarqué,

Speaker:

c'est ça que je voulais te poser. C'est que ce n'est pas dans une question d'il faut être régulier

Speaker:

pour les chiffres ou l'audience ou un truc comme ça, mais plutôt pour soi-même. Et pour les gens

Speaker:

qui écoutent. Parce qu'eux aussi, ils ont envie qu'il y ait un épisode. C'est ça qui met la

Speaker:

pression le plus, je trouve. Alors pour moi, ça, c'est quelque chose avec lequel on peut jouer.

Speaker:

Parce que pour moi, il y a une différence. Par exemple, tu t'es abonné à un journal. L'engagement,

Speaker:

c'est que tu as ton journal toutes les semaines. Donc là, si tu ne l'as pas, tu n'as pas rempli le

Speaker:

contrat. Mais dans le cadre d'un podcast, en l'occurrence sous ce format là, qui est soit

Speaker:

soutenu par des dons ou ce genre de choses. Pour moi, il n'y a pas. Il pourrait y avoir une

Speaker:

exigence morale à la limite, mais c'est quelque chose qui, pour moi, est plus flexible. Pour le

Speaker:

coup, il n'y a pas une question d'achat et de vente. C'est comme ça que je le vois. Mais du

Speaker:

coup, ce que je vais te demander, c'est qu'est-ce que cette structure dans le sens rythme t'a apporté

Speaker:

dans ta vie, ton quotidien? C'est ça que je vais te demander. Ça dicte mon quotidien. Alors,

Speaker:

ce qui est agréable en même temps, parce que comme ça, comme je suis en freelance et que je

Speaker:

travaille que dans des projets un peu dispatchés, c'est agréable d'avoir une chose sur laquelle je

Speaker:

peux toujours travailler et qui me dit d'accord, alors cette semaine, je peux, au début de la

Speaker:

semaine, je m'assois et je me dis OK, qu'est-ce que tu fais cette semaine? Je ne fais pas ça

Speaker:

catégoriquement, mais j'essaie de le faire et d'avoir du coup, OK, cet épisode, il faut l'écrire,

Speaker:

puis calculer à peu près le temps que ça pourrait demander et durer. Et puis OK, alors

Speaker:

enregistrement, puis donc étape par étape, je suis le rythme du podcast. Après, voilà,

Speaker:

il y a toujours des imprévus et c'est jamais comme on imaginait avant. Mais oui, ça crée mon quotidien.

Speaker:

OK, tu avais parlé à côté du fait qu'il y ait d'autres, tes autres activités. Est-ce que tu peux

Speaker:

nous expliquer quelles sont les autres grandes activités que t'occupes de ton quotidien?

Speaker:

Alors déjà, je suis comédienne, donc là, par exemple, on est sur un projet avec une compagnie

Speaker:

qui est au Luxembourg. Christine Muller, c'est la metteur en scène et on a fait cette année une

Speaker:

pièce qui s'appelle Une rose plus rouge. Et maintenant, on l'a traduit en allemand parce que

Speaker:

c'était en français. Du coup, cet été, par exemple, ce que je faisais, je traduisais toute la pièce

Speaker:

pour en faire une vidéo parce qu'on avait potentiellement une piste pour un festival.

Speaker:

Donc, il fallait avoir toute la vidéo sous-titrée en allemand. Il fallait que ça soit bien fait. Donc

Speaker:

ça m'a quand même pris quelques jours. Puis tout le dossier, il fallait le traduire aussi. Voilà,

Speaker:

c'est des petites choses sur lesquelles je peux travailler, par exemple. Et on espère,

Speaker:

on espère que ça va être avignant cette année. Il faut croiser les doigts là, parce qu'on ne sait

Speaker:

pas encore, mais oui. Et puis, j'ai un projet de théâtre que moi, je veux lancer là, qui est tout

Speaker:

frais, donc je ne vais pas encore raconter trop. Mais en fait, ça va parler du monde de la recherche.

Speaker:

Du coup, j'interview plein de jeunes chercheurs ou j'essaie d'interviewer plein de jeunes chercheurs

Speaker:

ou de chercheurs en général pour rentrer un peu dans ce monde, pour créer une histoire. Il y a

Speaker:

une qui est un peu celle qui était déclencheuse pour ce projet, qui a eu des vécus un peu horribles

Speaker:

dans cette sphère, dans ce monde. Et je trouvais ça intéressant parce que de l'extérieur, on s'imagine

Speaker:

le monde de la recherche très net, très bien. Et ils ont l'air bienveillants en soi. Il y a

Speaker:

quand même plein de choses qui ne vont pas. Aussi, la structure, le système de la recherche et de la

Speaker:

science aujourd'hui est un peu en danger. Et non seulement par l'extrême droite, par exemple,

Speaker:

mais aussi de l'intérieur de la structure même, qui a plein de problèmes en fait, à plein d'endroits.

Speaker:

Du coup, je travaille là-dessus en lisant des bouquins, en essayant de trouver un format

Speaker:

dans lequel on peut parler de ça. Pour en faire une pièce de théâtre ? Donc en fait,

Speaker:

c'est du journalisme, mais mis en scène. Je me permets. Si tu veux. Je t'ai vu dans un autre

Speaker:

contexte présenter le prix franco-allemand de la littérature de la jeunesse, ou le prix de la

Speaker:

littérature, bref. C'était extraordinaire. C'était une performance pour présenter les

Speaker:

différents livres qui étaient éligibles au prix, auquel un prix a été remis plus tard. C'était

Speaker:

hyper intéressant en plus parce que c'était dans les deux langues. Et tu l'avais animé en prenant

Speaker:

une scénette, une lecture de passage en incluant le public. Est-ce que c'est quelque chose de

Speaker:

commun de faire ça ? Est-ce que c'est complètement nouveau ? C'est plutôt nouveau. J'ai jamais vu

Speaker:

quelque chose comme ça avant et c'était vraiment le... En fait, il y a Julie qui m'avait appelée

Speaker:

si j'avais envie de faire quelque chose dans le genre. Ce qu'on savait, c'est 12 livres pour les

Speaker:

jeunes, si allemands, si français. Il faudrait les présenter d'une manière et elle voulait que

Speaker:

ça soit quelque chose d'interactif. Avec cette base et les premières lectures de livres, j'ai

Speaker:

développé avec elle, ensemble. Mais c'était surtout moi qui avais... Je savais ce que moi je

Speaker:

peux faire. Elle ne pouvait pas vraiment savoir ce qu'on peut faire. Avec des objets, je me suis

Speaker:

dit c'est intéressant. Dans ce livre, il y a l'objet qui est au centre. Peut-être qu'on peut trouver des

Speaker:

objets dans d'autres livres. À partir de ces objets, qu'est-ce qu'on fait avec ? Si c'est

Speaker:

interactif, il faut que le public ait des objets et qu'il me les apporte et que j'utilise ça

Speaker:

pour jouer peut-être avec eux. Du coup, j'ai regardé dans chaque livre qu'est-ce qu'on peut

Speaker:

faire avec. C'était très très fun et ce n'est pas quelque chose qu'on fait. Normalement,

Speaker:

tu as un bouquin et tu fais une lecture d'un bouquin. C'est rare aussi de juste avoir un

Speaker:

prix à présenter. Ce n'est pas quelque chose qu'on fait tous les jours. Déjà, il y avait ce

Speaker:

côté hyper fun. C'était hyper surprenant. Il y avait plein d'imprévus. Les gens étaient un peu

Speaker:

impertinents en plus. C'était extrêmement drôle. Je pense que vraiment toutes les gens qui ont

Speaker:

assisté en ont gardé un souvenir. C'était vraiment unique. Est-ce que c'est un format d'une

Speaker:

manière ou d'une autre qui peut être répliqué dans d'autres univers ? Oui, ça, clairement. On

Speaker:

peut prendre n'importe quel bouquin, chercher un objet qui fonctionne avec et tu fais venir

Speaker:

quelqu'un sur scène et tu joues avec. De toute façon, je pense que dans l'acting, c'est applicable

Speaker:

à tout. C'est pour ça que j'ai l'impression qu'on a amélioré les présentations de

Speaker:

PowerPoint. On a ajouté des featurings. Maintenant, il y a des choses qui vont plus vite. Pour autant,

Speaker:

il n'y a pas vraiment le travail de scène ou de la présentation ou de la prise en compte du

Speaker:

public. J'ai l'impression qu'il y a TEDx. C'est quand même un format très particulier. Pour faire

Speaker:

une présentation en entreprise ou pour présenter des résultats ou un prix, ce n'est pas toujours

Speaker:

proposé dans l'autre sens. Je trouvais ça hyper intéressant. Je viens du spectacle. Pour moi,

Speaker:

il y a plein de gens qui ont plein d'idées extraordinaires. Le fait de faire une animation

Speaker:

d'une journée, c'est extrêmement beau. C'était créatif et c'est pour ça que j'ai beaucoup aimé

Speaker:

faire ça. Mais autour de moi, il y a plein de gens qui font des choses folles sur scène. Pour moi,

Speaker:

dans mon monde, c'est quelque chose qui existe beaucoup. Après, j'imagine que dans le corporate,

Speaker:

tu as un peu moins ça. Il faut voir à quel moment ça va être utile.

Speaker:

Je suis en train de réfléchir en même temps que tu dis ça. Je me disais que la dernière fête

Speaker:

d'entreprise où j'avais été, on avait envie d'un chanteur ou de quelqu'un qui fait une

Speaker:

performance artistique. Ce serait extraordinaire. Dans un autre contexte, avec un autre mélange.

Speaker:

C'est pour ça que je me demandais s'il manquait du lien entre les deux. Entre le

Speaker:

monde corporate et un monde plus artistique. Les deux personnes ne voient pas trop ce qu'ils

Speaker:

peuvent s'apporter, mais on en a eu une démonstration qui était assez géniale.

Speaker:

Oui, j'aime bien. En plus, mélanger les mondes, c'est ça le plus créatif. C'est toujours prendre

Speaker:

deux éléments qu'on ne pensait pas qu'ils pouvaient aller ensemble. Et là, il y a quelque

Speaker:

chose de complètement différent, complètement nouveau qui est créé.

Speaker:

Trop bien. Est-ce que dans le temps que tu prends pour écrire, pour imaginer tout ça,

Speaker:

comment est-ce que tu crées ce moment ou cet univers ? Est-ce que tu as une discipline ? Est-ce

Speaker:

que tu as une routine ? J'ai une toute nouvelle routine,

Speaker:

mais dont je suis un peu fière parce que je ne suis pas la personne la plus régulière du monde.

Speaker:

Mais tous les matins, la première chose que je fais maintenant, c'est écrire. Tous les matins,

Speaker:

je me lève avec l'idée qu'il faut que j'écrive. Et parfois, j'ai encore un peu la tête dans les

Speaker:

nuages. Et je m'assois et j'écris. Ça s'appelle Morning Pages. C'est un tout un concept. C'est

Speaker:

une pote qui m'a raconté ça quand on était en voyage à vélo. Pia, des bisous. Elle ne parle

Speaker:

pas français malheureusement. Et c'est pour sortir les premières pensées, tout ce qui brouille un peu

Speaker:

la tête, de le sortir, de le mettre sur des pages, d'essayer d'avoir du coup... Et en même

Speaker:

temps, c'est une routine d'écriture. Donc on doit formuler. Au début, j'ai très vite remarqué que

Speaker:

les pensées, elles courent en fait dans tous les sens. Et j'ai du mal à les attraper à l'écrit.

Speaker:

Mais du coup, j'écris là-dessus. Et il y a toujours quelque chose à écrire. De toute façon,

Speaker:

on a toujours des pensées. On a toujours quelque chose à dire. Des émotions, des sensations,

Speaker:

des descriptions de ce qui se passe autour. Et c'est un super exercice parce que ça ouvre un

Speaker:

peu la tête. Et on comprend qu'il y a beaucoup de choses sur lesquelles on veut écrire. Et on

Speaker:

veut créer. Ça, en ce moment, c'est un peu ma découverte. Je boue à tes paroles parce que tu

Speaker:

vois, il y a quelques années, j'avais vu ça avec la grande tendance qu'il y avait sur les

Speaker:

routines. Et en ayant un boulot corporate, au bout d'un moment, j'étais là « je vois pas

Speaker:

l'intérêt de faire ça ». Et maintenant, je suis arrivée à un stade où ça y est, il y a le boulot

Speaker:

corporate. Après 5 ans, je suis en mode « ok, j'ai ré-envie de m'ouvrir à plus de choses ». C'est

Speaker:

pour ça que je t'écoute avec beaucoup d'intérêt en me disant « ah, mais je n'avais pas vu cet

Speaker:

aspect-là ». Parce que je pense que justement, à partir du moment où tu rentres dans une certaine

Speaker:

routine, toute cette démarche-là n'était pas pertinente avant. Parce que j'étais en pleine

Speaker:

découverte d'un nouvel environnement. Et maintenant que je suis bien dedans, je suis en mode « ok,

Speaker:

là, j'ai besoin de nouveautés ». Et ça peut être pertinent dans ce sens-là. Est-ce que j'ai

Speaker:

bien compris ? C'est complètement ça. En plus, on a parlé vite fait avant le... Vite fait,

Speaker:

pendant une heure, avant qu'on enregistre, parce qu'on est potes dans la vie. Donc,

Speaker:

j'étais parlée aussi d'une phase que j'avais qui était un peu où je me sentais « ok, je suis

Speaker:

arrivée quelque part, il n'y a pas encore les autres choses qui ont démarré, qui pourraient,

Speaker:

je ne sais pas quoi faire ». Et à ce moment-là, j'ai commencé à écrire. À écrire tous les

Speaker:

matins. Et ça m'a... Le lendemain, j'avais un projet. C'était très très rapide. Un peu trop

Speaker:

d'ailleurs. Mais c'est clairement... J'espère que ça résonne avec ce que tu veux dire. Mais c'est

Speaker:

oui, c'est quelque chose qui t'amène vers autre chose. C'est hyper intéressant. Je suis en train

Speaker:

de faire une mini-introspection en même temps, en me disant qu'en effet... Tu vois, j'ai eu les

Speaker:

études, après j'ai déménagé. Et puis en effet, il n'y avait jamais eu de routine structurée à un

Speaker:

moment. Et du coup, t'es toujours en ébullition. Puis quand tu commences à avoir un truc qui est

Speaker:

bien structuré, où t'es bien dedans en plus, mais t'es un peu désœuvrée en mode « bon,

Speaker:

il se passe quoi maintenant ? » « Je suis bien en plus, mais il se passe quoi ? »

Speaker:

Et c'est drôle parce que là, tu rajoutes une routine. C'est quelque chose que tu fais tous

Speaker:

les jours, mais ça te sort un peu de ta routine. Peut-être. Peut-être que non.

Speaker:

Ok, je vois. Et alors, est-ce que tu le relis ? Parce que du coup, si je comprends bien,

Speaker:

c'est les pages du matin, ça a un côté un peu de défouloir, mais c'est pas un truc où on note

Speaker:

les intentions, les remerciements ? Normalement, c'est pas fait pour en créer quelque chose. C'est

Speaker:

fait pour vider la tête. Pour moi, personnellement. Que j'écrive les petites pensées... Comment ça

Speaker:

s'appelle ? Parasites, voilà. J'essaye de les sortir pour ne plus avoir besoin d'y penser.

Speaker:

Et je le faisais déjà avant ponctuellement, quand j'avais la tête trop pleine, de juste m'asseoir,

Speaker:

écrire et tu te sens mieux après, quoi. Et pour mettre un ordre dans tout. Et j'ai perdu le fil.

Speaker:

Je rigolais parce que t'as dit pour mettre un ordre dans tout. C'est quand même une grande

Speaker:

thématique. Oui, clairement. Petite révélation, j'ai un TDAH. Donc ma tête, c'est un peu floue

Speaker:

parfois et ça peut aider d'écrire. Et des routines, c'est très difficile à garder pour

Speaker:

moi. Et du coup, c'est quelque chose qui... Même dans mon podcast. Mais je savais pas que j'ai un

Speaker:

TDAH quand j'ai créé un podcast qui s'appelle Un truc avec K.O. Comme quoi ? Je te demandais

Speaker:

si tu relisais ces pages ou si tu en sortais quelque chose. Est-ce qu'il y a un côté utilitaire

Speaker:

derrière ? Non. Alors, tu peux l'utiliser pour quelque chose. Mais c'est pas l'idée principale.

Speaker:

Il y a même des gens qui après se disent, il faut revenir dessus, marquer les choses qui

Speaker:

reviennent peut-être aussi. Tu peux l'utiliser purement psychologiquement pour toi-même en

Speaker:

regardant. De quoi est-ce que je parle tout le temps ? Et qu'est-ce qui revient ? Et qu'est-ce

Speaker:

qui pourrait être un problème qui n'est pas résolu ? Mais tu peux aussi regarder. Parfois,

Speaker:

tu as des moments créatifs. Et vraiment, c'est parfois étonnant ce qui sort de toi. Et moi,

Speaker:

personnellement, j'aurais envie de revoir ça et de regarder. Mais pour l'instant, j'ai jamais relu

Speaker:

quoi que ce soit que j'ai écrit. Ça fait un mois à peu près. Donc, c'est quand même un journal

Speaker:

particulier. C'est pas des feuilles volantes. C'est tout rassemblé. C'est tout à un endroit. Il y a

Speaker:

une règle, c'est faire trois pages minimum. Donc, il faut prendre des petits carnets ? Oui.

Speaker:

Ok, je vois. Trop bien. Quand tu te mets dans cet espace créatif où tu expliquais que tu écrivais

Speaker:

ton épisode de podcast, que par un moment, tu avais une révélation sur cette histoire,

Speaker:

je la place dedans, etc. Est-ce que tu verrais un petit peu comme si tu rentrais dans un espace

Speaker:

créatif à part ? Ou est-ce que c'est... Ce que je veux demander derrière, c'est comment est-ce

Speaker:

que justement ça continue d'être hyper intéressant et inspirant ? Je te demande parce que j'ai toujours

Speaker:

été fascinée par quand tu lis des romans de fantaisie ou peu importe, mais où ils inventent

Speaker:

un monde. Et j'ai l'impression que c'est comme si parfois, tu pouvais ouvrir une porte dans une

Speaker:

rêverie, peu importe quel sujet, et que tu peux partir en exploration dedans. Est-ce que c'est un

Speaker:

visualisme ? Ou est-ce que tu le vois plutôt comme un truc de recherche, où t'es concentrée

Speaker:

avec un objectif à la fin ? J'ai un objectif très clair, ce qui aide de savoir qu'il faut que ça

Speaker:

soit un épisode, il faut qu'il ait une certaine forme. J'ai une source, des sources très claires,

Speaker:

c'est les sources primaires, je sais pas si on dit ça, de la mythologie grecque, donc les anciens

Speaker:

écrits. Le point de départ est clair, la finalité est claire, donc ça motive tout ce qui est à

Speaker:

l'intérieur. Et tout ce qui serait plus, ça le motiverait pas. Et moi j'ai comme des sortes de

Speaker:

tunnels d'écriture, donc la question de la motivation, je me la pose même pas, je rentre

Speaker:

dans le tunnel, j'oublie tout ce qu'il y a autour. Parfois j'oublie de manger, et ça sort

Speaker:

un moment... Comme j'ai décrit tout à l'heure, j'ai le moment très pénible où tu peux chercher,

Speaker:

tu sais pas, c'est désagréable, et en même temps super intéressant parce que de temps en temps t'as

Speaker:

une petite pépite qui t'arrive sur le chemin, mais comment tu l'arranges ? Et dans l'écriture parfois,

Speaker:

donc t'as juste du coup assez d'informations, je pense que c'est surtout ça dans l'écriture,

Speaker:

il te faut de l'information, et cette information tu veux la communiquer, donc tu écris, c'est ça la

Speaker:

motivation d'écrire donc. Et à ce moment, c'est plutôt un tunnel dans lequel je me vois.

Speaker:

Très clair. Tu as développé aussi toute une plateforme Steady pour les gens qui te soutiennent,

Speaker:

est-ce que ça aussi, ça a un peu changé ta façon de travailler ? Tu as produit des

Speaker:

articles, tu as fait des graphiques explicatifs des relations parentales et des liens dans la

Speaker:

mythologie grecque, comment est-ce que ça a pu avoir un impact aussi sur ta création,

Speaker:

ta créativité, ton travail, ou est-ce que ça t'a permis d'avoir une autre perspective ? Tu vois,

Speaker:

parce que là tu racontes, comme moi je le perçois en tout cas, tu racontes des histoires par des

Speaker:

épisodes, est-ce que le fait que là ce soit du texte écrit visuel par des gens qui te soutiennent,

Speaker:

ça t'a permis d'aborder différentes perspectives ? J'ai testé un peu avec ça ce que je pourrais

Speaker:

faire, ce qui m'intéresse moi aussi, ce qui intéresse les gens. Et maintenant je suis venue

Speaker:

vers les Stammbäume, les arbres généalogiques, parce que je pense que c'est vraiment un atout

Speaker:

d'avoir quelque chose de visuel dans toutes ces histoires un peu confuses. Mais c'est venu que

Speaker:

le Steady existe depuis combien de temps ? Deux ans ? Quelque chose comme ça. Ce qui a changé

Speaker:

avec c'est que maintenant ça m'a un peu imposé d'être plus régulière. Le moment où j'ai choisi

Speaker:

« ok je vais faire toutes les trois semaines », c'était aussi parce que j'avais un peu plus de

Speaker:

pression, parce que je me suis dit « en fait il y a des gens qui payent une fois par mois,

Speaker:

il faut qu'ils aient un minimum pour ça ». Puis j'ai allongé les épisodes, ça veut dire qu'à la

Speaker:

fin de chaque épisode j'ai rajouté cinq minutes, ou soit je raconte une autre version d'un des mythes

Speaker:

que j'ai abordé dans le podcast, ou je raconte quelque chose sur les sources, ou je raconte

Speaker:

quelque chose sur comment j'ai créé cet épisode, est-ce qu'il y avait quelque chose de particulier,

Speaker:

sur mon voyage en Grèce. Du coup ils ont un peu plus de contenu et du coup il y a aussi ça qui

Speaker:

se rajoute au moment où je crée le podcast par exemple. Un côté plus exclusif du coup ? Voilà.

Speaker:

Est-ce que tu as eu, toi qui as tellement travaillé dans l'écriture, est-ce que c'est

Speaker:

quelque chose que tu m'as proposé, tu penses, des workshops d'écriture, des formes d'atelier

Speaker:

créatif, ce genre de choses ? C'est drôle que tu dises ça, parce que en faisant mes pages le matin,

Speaker:

à un moment, un matin, je crois qu'il y a une semaine, quelque chose comme ça, j'ai écrit,

Speaker:

et en écrivant sur le podcast, sur ce que je pense de ça et pourquoi je le fais comme ça,

Speaker:

je me suis dit ah mais j'ai toute une méthode en fait que j'ai développée avec les années,

Speaker:

je ne me rendais pas compte, pour moi je ne suis pas une autrice, je ne suis pas écrivaine tant

Speaker:

que ça, je ne m'avais pas donné le label disons, mais oui clairement je pourrais maintenant partager

Speaker:

mon expérience en tout cas, je n'ai pas fait d'école, je ne sais pas genre comment on écrit

Speaker:

bien, mais je sais ce que moi j'aime, je sais comment moi je fais les choses pour que ça soit

Speaker:

bien de mon point de vue. Oui et puis 5 ans quand même. 5 ans ouais. Je trouve que ce qui fait la

Speaker:

différence à un moment c'est quand tu l'as fait sur du long temps ou que tu as quelque chose à

Speaker:

proposer justement. Oui peut-être, je me suis jamais vraiment posé la question jusqu'à il y a

Speaker:

une semaine et oui j'aime beaucoup écrire aussi, c'est venu aussi avec les Morning Pages de me

Speaker:

dire en fait j'adore être créative à l'écrit et même si c'était déjà le cas dans le podcast,

Speaker:

le podcast pour moi c'est le rendu ou la fin, c'était vraiment pour la fin que je le faisais,

Speaker:

pour l'épisode lui-même, il faut qu'il soit fait d'une certaine manière et donc c'était

Speaker:

utilitaire d'écrire, il fallait que quelqu'un l'écrive donc je l'ai fait et c'est extrêmement

Speaker:

agréable aussi mais c'était pas quelque chose où je me suis dit ah ouais moi j'aime bien écrire donc

Speaker:

je vais écrire la mythologie grecque. Non mais je te demande parce qu'en plus dans le côté quotidien

Speaker:

de salarié, d'où j'ai quand même la grande majorité, je te dis il y avait ce truc, il n'y avait

Speaker:

pas de routine au début puis il y a cette routine qui s'installe qui est agréable ceci dit, mais

Speaker:

après il y a un peu un manque de créativité et je te demande ça parce que notamment récemment je

Speaker:

me suis retrouvée à participer à plusieurs ateliers de dessin avec l'esquisse, Émilie

Speaker:

Chrétien, renoncée de Lyon évidemment, et j'ai vraiment redécouvert ça avec quelqu'un qui,

Speaker:

alors Émilie, on avait fait un podcast ensemble, elle en a donné des heures de cours de dessin

Speaker:

tu vois, et quand tu participes à un atelier de dessin où là on avait fait une journée,

Speaker:

c'était incroyable, on avait fait deux journées à l'Utachtat, donc tu découvres la ville,

Speaker:

tu dessines la ville, tu dessines les musées, c'était hyper stimulant avec plein de personnes

Speaker:

et puis en plus t'es guidée, et on avait fait une journée aussi à Berlin, Boden Museum Tiergarten,

Speaker:

et tu vois c'est pour ça que je me disais, l'écriture de rire, de représenter ça ou d'ajouter

Speaker:

ça et peu importe dans quelle langue, je trouve ça, d'avoir des modules comme ça de créativité,

Speaker:

ben c'est pas juste paint in your style par exemple, donc c'est des workshops que tu as à

Speaker:

peindre sur de la porcelaine par exemple, mais c'est un moment, tu vois, c'est une activité et

Speaker:

c'est créatif à un moment sur un certain budget et tout, alors que le fait de savoir dessiner ou

Speaker:

le fait de savoir écrire, je trouve que c'est des compétences que tu peux acquérir, que je

Speaker:

mets pas du tout au même endroit. Oui. Je sais pas trop quoi dire, moi c'est un peu...

Speaker:

Toi c'est ton quotidien. C'est ça en fait, moi je trouve ça fascinant de, par exemple,

Speaker:

une chose dans ma vie que j'ai jamais faite, c'est aller à l'université et c'est quelque chose qui

Speaker:

pour moi est un monde, c'est un monde fascinant, je ne comprends pas et je trouve ça drôle et ça

Speaker:

m'attire et un jour je vais m'inscrire à l'université, j'ai pas trouvé le moment mais... Pour être étudiante.

Speaker:

Pour être juste étudiante, je n'ai jamais fait ça et tous les gens que je connais qui étaient avec

Speaker:

moi à l'école, au lycée, la plupart des gens que je connais ont eu cette expérience et moi non,

Speaker:

c'est quelque chose qu'un jour je vais absolument devoir faire parce que ça me fascine.

Speaker:

Tu m'as trop aimée en plus.

Speaker:

Tu vois, quand toi tu me parles du fait qu'un workshop, tu trouves ça super intéressant,

Speaker:

moi je fais que ça. Moi là en janvier, je vais participer à un workshop de Meissner,

Speaker:

c'est une technique de jeu d'acteur qui est super intéressante où on se concentre sur

Speaker:

quelqu'un en face de soi et l'idée c'est d'être ouvert à soi-même en même temps qu'à l'autre.

Speaker:

Quand on a des impulsions dans le corps, qu'on les laisse être là et que l'autre on ne le perd

Speaker:

pas de sa conscience, on l'a avec nous et c'est dans une vraie conversation, c'est ce qu'on fait

Speaker:

automatiquement mais quand tu recrées du réel ou tu essayes de t'approcher d'une scène à peu près

Speaker:

réaliste, il faut avoir une vraie écoute et un vrai avec l'autre et comment on le crée ça,

Speaker:

et ça parle de ça cette technique-là.

Speaker:

Ok, je suis dans ma grande bataille contre le scrolling ou justement qu'on passe dans une position passive,

Speaker:

que moi je trouve que maintenant que j'ai une routine, je suis tombée plus là-dedans où c'est plus flagrant

Speaker:

qu'avant parce que avant c'était comme de la décompensation, c'est-à-dire il y a plein de trucs

Speaker:

qui restent et le moment où on se calmait, là je suis en mode j'ai une bonne routine et du coup juste ça m'occupe,

Speaker:

c'est plus un moment de détente et c'est pour ça que je te demande et je trouve que, je ne sais pas comment

Speaker:

il faudrait le dire, est-ce que c'est une question d'habitude, c'est une question de conscience, mais si tu n'as pas

Speaker:

eu l'habitude de participer à des workshops ou ce genre de choses, tu ne regardes pas forcément vu que les

Speaker:

algorithmes sont faits pour que tu veuilles de moins en moins, donc c'est pour ça que c'est intéressant de savoir ce que tu fais.

Speaker:

C'est super intéressant et Instagram j'ai arrêté, j'ai enlevé Instagram de mon téléphone, j'ai une vraie lutte

Speaker:

contre ce médium parce que ça m'a bouffé mon attention tout le temps, donc ça je me reconnais très très bien là-dedans,

Speaker:

vraiment c'était comme une addiction, vraiment très très fort et je peux juste recommander d'essayer de se battre contre ça

Speaker:

parce que t'as l'impression de voir plein de choses et d'être inspiré par plein de choses mais tu les oublies tout de suite

Speaker:

et ça ne te donne rien de toi-même et en toi tu as déjà tout un truc que tu dois et peux découvrir,

Speaker:

que maintenant je suis tellement heureuse d'avoir réussi à l'enlever de ma vie parce que c'est pratique, c'est un outil,

Speaker:

mais il faut, moi vraiment je trouve que pour moi Instagram c'est le diable en ce moment, mais vraiment je trouve ça incroyable à quel point ça m'a bouffé une partie de ma vie

Speaker:

et je ne veux plus jamais retomber là-dedans parce que oui c'est intéressant ce que font tous les gens dans le monde

Speaker:

mais tu peux le voir en dehors d'Instagram et en dehors des algorithmes qui te forcent, vraiment qui utilisent ta psychologie,

Speaker:

ton cerveau qui essaie d'avoir ton attention avec tes petites vidéos qui se lancent tout de suite

Speaker:

et que ton cerveau n'est pas fait pour pouvoir lutter contre ça, quand il y a quelque chose qui bouge c'est soit danger, soit intéressant

Speaker:

donc il faut regarder et donc naturellement on est attiré par ça et on se fait happer par l'algorithme

Speaker:

qui n'a aucun intérêt sauf de nous garder sur la plateforme pour gagner de la thune avec la pub qu'ils mettent dessus.

Speaker:

Je te dis moi c'est un truc où moi j'ai eu ça là récemment parce que j'ai eu cette routine anglaise,

Speaker:

il y a aussi le fait que, ça j'en ai déjà parlé mais ça fait cinq ans que je suis en Allemagne,

Speaker:

ça y est je commence à avoir vraiment les gens que je connais, mes amitiés et tout,

Speaker:

et t'as ce côté où tu ressens, enfin tu vois tu vis plus la solitude de la même manière

Speaker:

parce qu'avant c'était un peu en mode bon je vais scroller parce que de toute façon je connais personne

Speaker:

ou tu vois j'ai déjà fait quatre événements, enfin j'ai eu déjà des interactions sociales et là j'ai besoin d'être tranquille

Speaker:

alors que là je me dis c'est, je peux les avoir, enfin c'est pas pareil tu vois, je pourrais avoir des proches ou des connexions

Speaker:

et du coup c'est, le ressenti à la fin du scroll n'est plus le même, ça c'est le lien, donc ouais, pardon.

Speaker:

Tu veux dire que tu regardes maintenant pour tes contacts personnels que tu as, c'est ça ?

Speaker:

Et avant tu faisais pas trop ça ?

Speaker:

Avant j'utilisais les réseaux sociaux un peu en mode, c'est pas comme si j'avais des gens, enfin tu vois,

Speaker:

chaque nouvelle rencontre c'était une nouvelle rencontre, il n'y avait pas des gens que je connaissais déjà

Speaker:

ou tu vois c'était du coup un effort supplémentaire et quand je me disais bon je reste chez moi

Speaker:

c'était un peu le moment de tranquillité. Là je pourrais me dire il y a plein de gens qui sont autour

Speaker:

avec lesquels je pourrais aller prendre un café ou on se revoit, on passe du temps ensemble

Speaker:

et si je choisis de scroller, c'est pas un moment de calme en fait, c'est plus genre, peut-être que tu te fais happer

Speaker:

par un truc plutôt que de te dire je fais l'effort de envoyer un message pour voir quelqu'un que j'adore en plus

Speaker:

tu vois, donc le ressenti est plus le même, c'est ça que je veux dire, parce que le contexte a changé en tant que tel

Speaker:

parce que ça fait plus longtemps que je suis là et que j'ai rencontré des gens extraordinaires en plus

Speaker:

mais je trouve que là du coup de l'équilibre à retrouver dans l'autre sens c'est pas évident

Speaker:

donc peut-être en effet que le plus simple c'est de supprimer l'application.

Speaker:

Non honnêtement je pense que c'est pas malsain en tout cas d'essayer et je crois que

Speaker:

parce que j'ai deux comptes dessus, c'était pour ça aussi que c'était trop

Speaker:

Ouais parce que j'ai un compte pour l'acting et un compte pour le podcast, j'ai même un troisième compte pour le podcast français

Speaker:

bon après le podcast français n'est pas actuel donc j'y regarde jamais

Speaker:

je vais quasi que sur l'instagram du podcast et je m'interdis de scroller, je vais juste poser quelque chose

Speaker:

pour que les gens savent qu'il y a un nouvel épisode et après je supprime l'appli tout de suite de mon téléphone

Speaker:

et maintenant je fais ça à chaque fois que je sors un épisode je le remets sur mon téléphone

Speaker:

je mets ce qu'il faut et je supprime

Speaker:

J'ai même découvert une plateforme qui s'appelle Plan, je sais plus quoi, enfin c'est pas une plateforme c'est une application

Speaker:

Comme Buffer qui planifie

Speaker:

Et depuis que j'utilise ça j'avoue que j'ai même pris un truc de distance de plus en me disant

Speaker:

l'idée c'est que tu peux prévoir tes publications en avance

Speaker:

Parce que moi je t'en parle vraiment d'un point de vue de

Speaker:

je me fais à paix dedans dans le côté podcast et du coup tu vois c'est la porte d'entrée on va dire

Speaker:

et quand tu utilises ça qui planifie les publications pour toi, t'as même pas besoin de rien faire

Speaker:

Moi j'aime bien les stories et du coup pendant les années maintenant j'ai fait des stories avant que l'épisode sorte

Speaker:

et en fait du coup les gens ils se sont habitués aussi à une manière de fonctionner sur instagram avec ce podcast

Speaker:

donc j'ai un peu peur de trop changer mais par exemple maintenant je ne préviens plus

Speaker:

mais je mets juste un réel ou un post normal et une story qui sort de ce post

Speaker:

qui a une nouvelle forme maintenant aussi

Speaker:

Avant je faisais des audios, des extraits du podcast

Speaker:

et que je mettais avec soit une peinture connue ou un tableau ou quelque chose

Speaker:

avec du coup la wave line qui bouge, qui montre quel son se fait à quel moment

Speaker:

et ça j'ai fait pendant les cinq premières années et maintenant je change ça

Speaker:

je sais pas si je vais refaire ça pour l'épisode actuel par exemple

Speaker:

mais je pose plutôt des petits visuels qui montrent qu'est ce qui se passe dans le podcast

Speaker:

donc j'ai un arbre généalogique que je crée maintenant pour les nouveaux épisodes

Speaker:

et dedans il y a même des petites figurines ou des petites choses

Speaker:

j'essaye de trouver un exemple mais par exemple il y a, exemple un peu hard

Speaker:

mais les épisodes de podcast vraiment la mythologie grecque est hard

Speaker:

c'est pas un truc pour les enfants c'est vraiment c'est pour les adultes

Speaker:

il y a un père qui viole sa fille parce qu'il a eu une prophétie

Speaker:

qui dit que le fils qui sort de cette union va te venger

Speaker:

donc il fait ça et pour ça j'ai créé une petite image avec un berceau ça s'appelle je pense

Speaker:

et avec une épée qui est contre le berceau

Speaker:

pour dire et dessus j'écris il couche avec sa fille pour créer un vengeur

Speaker:

donc c'est très très clair et tu vois tout de suite de quoi parle l'épisode

Speaker:

et donc c'est ça que je mets au lieu d'avoir juste un audio d'un extrait

Speaker:

et du coup c'est plus clair mais aussi c'est beaucoup plus facile à préparer

Speaker:

l'autre c'était beaucoup plus intense niveau temps

Speaker:

oui t'as rendu plus efficient ta préparation de publication et ce genre de choses

Speaker:

mais je pense qu'on est à une bascule là de toute façon en ce moment

Speaker:

j'ai l'impression qu'on arrive à une bascule de l'usage des réseaux sociaux et de nos usages

Speaker:

mondiaux

Speaker:

bah franchement enfin je sais pas mais je crois qu'on a nous on a grandi avec

Speaker:

j'adore le répéter je vous le répéterai toute ma vie

Speaker:

la génération de trentenaires que nous allons être nous avons grandi avec et sans internet

Speaker:

on connaît encore un peu le monde d'avant un petit peu

Speaker:

mais du coup là on voit les générations après nous qui arrivent

Speaker:

qui sont beaucoup plus dedans que nous on a pu l'être et tout

Speaker:

et en plus ça arrivait à une certaine maturité

Speaker:

où on est en train de voir sur plusieurs années qu'elles ont été les impacts

Speaker:

qu'est ce que ça a apporté on va faire un peu le bilan quoi

Speaker:

et entre ça et les nouvelles plateformes qui existent

Speaker:

je pense qu'on arrive à la fin d'un cycle de qui vient sur les réseaux

Speaker:

pourquoi qu'est ce qu'on vient y chercher

Speaker:

est ce que c'est vraiment le bon endroit

Speaker:

est ce que ce qu'on vient d'y chercher on le trouve

Speaker:

parce que tu vois par exemple

Speaker:

oui moi j'ai rencontré grâce aux réseaux

Speaker:

j'ai je suis tombée sur le profil de personnes que j'ai rencontré dans la vraie vie

Speaker:

mais les rencontrer dans la vraie vie n'a rien à voir

Speaker:

avec le juste le lien sur les réseaux sociaux

Speaker:

enfin et puis en plus c'est un peu c'est comme la question de

Speaker:

payer qui paye la consommation gratuite

Speaker:

enfin c'est beaucoup

Speaker:

il y a des niveaux qui sont beaucoup plus

Speaker:

qui impliquent beaucoup plus de choses je trouve

Speaker:

que juste la consommation que tu as à la base

Speaker:

oui je suis entièrement d'accord

Speaker:

il y a plein de choses qui se clarifient maintenant

Speaker:

ouais exactement

Speaker:

où on comprend qu'est ce qu'on veut faire avec

Speaker:

et qu'est ce qu'on refuse

Speaker:

et il y a les boîtes qui exploitent du coup des parties un peu faibles de l'humain

Speaker:

qu'on essaye de du coup maintenant il faudrait créer des choses qui contrebalancent ça

Speaker:

par exemple les sites qui planifient

Speaker:

c'est une manière de se battre contre ça

Speaker:

et qu'est ce qu'on veut

Speaker:

quelle forme est ce qu'on veut avoir pour ça

Speaker:

c'est toute une question que se pose beaucoup de monde en ce moment je pense

Speaker:

est-ce que tu as entendu parler du livre de David Funkinos qui s'appelle numéro 2

Speaker:

non pas du tout

Speaker:

David Funkinos il a fait un très bel interview

Speaker:

chez Jessica Troisfontaine que je mettrai en lien

Speaker:

qui est un écrivain français francophone en tout cas

Speaker:

et qui a écrit des livres qui sont vraiment d'une beauté

Speaker:

il y a vers la beauté par exemple

Speaker:

il me semble qu'il y avait la douceur ou les délicatesses qui étaient très très beaux

Speaker:

et il a sorti un livre qui s'appelle numéro 2

Speaker:

et c'est l'histoire fictionnelle de celui qui n'a pas été choisi pour faire Harry Potter

Speaker:

et en fait c'est l'histoire de bah justement tu vois le truc où ça aurait pu être toi

Speaker:

tu vois

Speaker:

et tu vois toute une vie en plus

Speaker:

c'est un bon exemple en plus Harry Potter

Speaker:

il y en a eu partout pendant sept ans quoi

Speaker:

et pendant sept ans il a vu la vie d'une personne de toujours

Speaker:

et même jusqu'aujourd'hui ouais

Speaker:

ouais ça doit être dur

Speaker:

et en même temps

Speaker:

est-ce que c'est si grave

Speaker:

parce qu'on ne sait pas vraiment ce que ça veut dire d'être Harry Potter de toute façon

Speaker:

et je crois qu'il n'est pas plus heureux

Speaker:

je crois qu'il n'est pas plus heureux dans la vie

Speaker:

parce qu'il a joué Harry Potter

Speaker:

même peut-être l'inverse

Speaker:

parce qu'avec toute cette attention et tout ça

Speaker:

quand t'es jeune je crois que ça peut vraiment être très très malsain

Speaker:

et créer des problèmes psychologiques que tu n'aurais jamais eu

Speaker:

si tu serais resté comptable dans une banque

Speaker:

je ne sais pas quoi

Speaker:

non mais je veux dire

Speaker:

là je vois ce que tu veux

Speaker:

franchement

Speaker:

ouais

Speaker:

non je vois mais c'était un

Speaker:

mais je pense en fait ce qui est intéressant derrière ce truc de numéro 2

Speaker:

c'est que je pense qu'on a tous un peu

Speaker:

en fait on a un peu tous ça avec tout le monde

Speaker:

mais tu le vois de toute façon ce truc de

Speaker:

mais les problèmes de les stars ou peu importe les personnalités connues

Speaker:

ou quoi on a tous les mêmes problèmes à la fin

Speaker:

et on a tous les mêmes névroses ou ce genre de choses

Speaker:

et après c'est juste

Speaker:

comment est-ce que tu les utilises

Speaker:

ou comment tu navigues avec

Speaker:

ou tu vois le mec qui a été numéro 2

Speaker:

il aurait pu écrire un livre sur le fait d'être numéro 2

Speaker:

enfin c'est trop drôle en fait

Speaker:

ça me fait penser à un autre

Speaker:

on revient sur le terme chaos

Speaker:

mais chaos theory

Speaker:

où tu n'as pas de contrôle en fait

Speaker:

et c'est pour moi le monde c'est ça

Speaker:

moi je suis très adepte à ce concept

Speaker:

parce que c'est

Speaker:

moi il y a beaucoup de gens qui ça fait peur

Speaker:

le concept de

Speaker:

ok en fait il y a un tout petit quelque chose qui bouge de l'autre côté de la planète

Speaker:

et ça a un énorme impact sur ma vie

Speaker:

et je ne peux pas

Speaker:

je peux rien faire contre

Speaker:

moi ça me déculpabilise

Speaker:

parce que je sais bon

Speaker:

bah je peux rien faire en fait

Speaker:

ma vie personne choisit son chemin carrément

Speaker:

genre à des moments t'as des branchements

Speaker:

où tu peux à peu près choisir

Speaker:

mais à quel point tu choisis vraiment

Speaker:

est-ce que c'est pas une condition

Speaker:

que tu as de répondre de cette manière

Speaker:

un caractère que t'as qui te pousse faire quelque chose

Speaker:

que tu n'as pas choisi non plus

Speaker:

tes parents qui t'ont mis des croyances dans la tête

Speaker:

du coup tu choisis plutôt dans ce sens là

Speaker:

c'est pas forcément

Speaker:

il y a énormément de choses qu'on ne choisit pas

Speaker:

et il faut arrêter de se dire

Speaker:

qu'on a tout le contrôle sur notre vie

Speaker:

parce que ça c'est des conneries pour moi

Speaker:

genre on n'a pas le contrôle

Speaker:

on est tous un peu perdus

Speaker:

c'est la fin de cet épisode

Speaker:

mais c'est vrai

Speaker:

moi je suis très fan du bouquin

Speaker:

en allemand

Speaker:

le voyageur galactique de Douglas Adams

Speaker:

tu connais ?

Speaker:

c'est le guide au voyageur galactique

Speaker:

voilà c'est ça le nom du bouquin en français

Speaker:

et c'est avec un humour magnifique

Speaker:

que Douglas Adams il montre comment le monde est détruit

Speaker:

dans le premier chapitre le monde est détruit

Speaker:

et il y a quelqu'un qui arrive à s'évader

Speaker:

avec un mec un peu fou qui est alien

Speaker:

et ils font un voyage autour de l'univers

Speaker:

c'est un peu voilà c'est très très fou

Speaker:

et il a une manière d'écrire et de décrire le monde

Speaker:

qui montre à quel point on est tous ridicules

Speaker:

et tout est ridicule en fait

Speaker:

le monde il est détruit

Speaker:

parce qu'il y a une voie galactique hyper rapide

Speaker:

qui est construite autour par des aliens

Speaker:

et donc voilà elle est détruite

Speaker:

elle était en chemin

Speaker:

et ça montre à quel point

Speaker:

oui il peut y avoir des événements énormes

Speaker:

sur lesquels on n'a aucun contrôle

Speaker:

et c'est comme ça la vie

Speaker:

c'est ça et c'est beau

Speaker:

je trouve que c'est beau

Speaker:

parce que c'est fascinant

Speaker:

c'est quelque chose d'extrêmement fascinant

Speaker:

de se dire en fait on est dans un énorme

Speaker:

dans une énorme tempête

Speaker:

et juste on a un peu de conscience

Speaker:

donc on se pose des questions

Speaker:

mais à part ça on peut pas faire beaucoup plus

Speaker:

je sais que je suis vraiment heureuse

Speaker:

qu'on fasse cette interview en français

Speaker:

parce que tout le monde mérite d'avoir

Speaker:

un peu plus de Sophia Fabien dans leur vie

Speaker:

franchement j'aime bien

Speaker:

la philosophe

Speaker:

je vous mettrai en tout cas

Speaker:

tous les liens vers tout ça

Speaker:

est-ce qu'il y a d'autres projets

Speaker:

là que tu prévois dans les prochains temps

Speaker:

où on puisse te suivre

Speaker:

juste j'ai vu que tu avais lancé

Speaker:

une chaîne youtube aussi

Speaker:

pour ton podcast

Speaker:

pas récemment

Speaker:

non c'est super longtemps

Speaker:

elle ne fonctionne pas très bien

Speaker:

youtube c'est pas une success story pour moi

Speaker:

je sais pas

Speaker:

ça faut que c'est à moitié

Speaker:

ok parce que j'avais vu tes dernières podcasts dessus

Speaker:

et du coup je pensais que c'était les derniers épisodes

Speaker:

mais il y a tout le podcast dessus

Speaker:

depuis j'ai mal regardé

Speaker:

ok pardon

Speaker:

bon bah du coup je

Speaker:

peut-être que je couperai ça

Speaker:

est-ce que t'as des

Speaker:

l'année prochaine

Speaker:

là on arrive à la fin d'année

Speaker:

décidément nous on est bien enregistrés en fin d'année

Speaker:

oui c'est vrai c'était aussi en novembre

Speaker:

c'était en décembre

Speaker:

en décembre ouais

Speaker:

bon c'était déjà pas mal tout ça

Speaker:

j'ai rien d'autre

Speaker:

si vous voulez écouter le podcast en français

Speaker:

vous pouvez le faire même si

Speaker:

je vais pas faire beaucoup plus d'épisodes pour l'instant

Speaker:

mais si vous vous intéressez à la mythologie grecque

Speaker:

vous pouvez absolument y aller

Speaker:

écouter ça

Speaker:

et puis venez

Speaker:

on espère à Avignon l'année prochaine

Speaker:

quand on jouera une rose plus rouge

Speaker:

on espère

Speaker:

voilà c'est ça déjà

Speaker:

tu nous mettrais une petite annonce quand même

Speaker:

tu préviendras

Speaker:

ah mais j'ai oublié quelque chose

Speaker:

la dernière fois

Speaker:

on avait parlé de merch

Speaker:

oui

Speaker:

et c'est toi qui m'avais dit

Speaker:

mais pourquoi tu fais pas plus et tout

Speaker:

du coup je t'ai apporté quelque chose

Speaker:

non

Speaker:

et j'ai complètement oublié

Speaker:

mais parce qu'on a parlé d'autre chose

Speaker:

j'adore

Speaker:

donc je rappelle que l'année dernière

Speaker:

tu m'avais dit

Speaker:

l'année dernière tu m'as dit

Speaker:

en même temps je vois vraiment pas

Speaker:

qui aurait envie de te balader

Speaker:

avec la grosse tête

Speaker:

oh il est trop beau

Speaker:

donc c'est un tote bag

Speaker:

avec mon logo qui est la tête d'un dieu

Speaker:

il y a des gens qui disent que c'est Zeus

Speaker:

en rose et en blanc

Speaker:

et en dessous c'est écrit

Speaker:

vas-y

Speaker:

je porte le chaos en moi

Speaker:

c'est extraordinaire

Speaker:

je suis hyper heureuse

Speaker:

merci beaucoup

Speaker:

il y a quelque chose à l'intérieur

Speaker:

j'adore

Speaker:

c'est un exclusivité du coup

Speaker:

c'est le premier tote bag

Speaker:

je viens de le commander

Speaker:

pour pouvoir le vendre

Speaker:

donc tu as le tout premier tote bag

Speaker:

qui n'existe pas

Speaker:

à part celui-ci

Speaker:

pour l'instant

Speaker:

et

Speaker:

il est très beau

Speaker:

franchement j'ai hâte de me balader avec

Speaker:

il y a encore des trucs dedans

Speaker:

je vais m'en recommander un aussi

Speaker:

mais en fait c'est pour ça

Speaker:

on revient sur le côté

Speaker:

il y a

Speaker:

c'est comme

Speaker:

quelle est ta consommation des réseaux sociaux

Speaker:

comment est-ce que tu choisis de soutenir des personnes

Speaker:

on avait une conversation récemment

Speaker:

sur le podcast

Speaker:

je m'en souviens plus avec qui malheureusement

Speaker:

mais c'était un peu la question de

Speaker:

maintenant que j'ai de l'argent d'adulte

Speaker:

et un peu plus de budget par rapport à avant

Speaker:

ok je peux

Speaker:

une fois que je l'ai mis dans mon investissement

Speaker:

je crois que c'était avec Marguerite

Speaker:

une fois que je l'ai mis de côté

Speaker:

une fois que je me suis assurée

Speaker:

un peu de sécurité

Speaker:

du confort ce genre de choses

Speaker:

qu'est-ce que je peux faire

Speaker:

avec l'argent que j'ai en plus

Speaker:

est-ce que je peux soutenir des artistes

Speaker:

je trouve ça hyper impressionnant

Speaker:

et ce que permet beaucoup internet aussi

Speaker:

c'est ce que tu es

Speaker:

je peux soutenir des concitoyens

Speaker:

des gens avec lesquels on vit en même temps

Speaker:

qui portent quelque chose

Speaker:

enfin aller un peu plus loin

Speaker:

que juste ça y est on a mangé

Speaker:

on a dormi

Speaker:

ce qui est très important

Speaker:

mais voilà

Speaker:

donc je trouve ça très cool

Speaker:

si tu fais du merch

Speaker:

en l'occurrence

Speaker:

il est trop beau

Speaker:

et je trouve ça excellent

Speaker:

et franchement

Speaker:

si tu le fais en pull

Speaker:

en sweat à capuche ou quoi

Speaker:

tu me dis

Speaker:

parce que moi je le commande le mien

Speaker:

mais attends mais c'est excellent

Speaker:

merci

Speaker:

tu te balades avec un sweat à capuche

Speaker:

et dessus il y a écrit ça

Speaker:

c'est comme trop drôle

Speaker:

trop cool

Speaker:

merci beaucoup

Speaker:

je suis vraiment

Speaker:

je le porterai très fièrement

Speaker:

ah j'ai ravi

Speaker:

eh ben on a

Speaker:

est-ce qu'on a un mot de la fin ?

Speaker:

je sais pas Thomas

Speaker:

non mais

Speaker:

est-ce que toi t'as un mot de la fin ?

Speaker:

je pourrais dire

Speaker:

ah oui mon mot de la fin du podcast

Speaker:

c'est

Speaker:

que les dieux soient avec vous

Speaker:

j'adore

Speaker:

eh ben écoute trop bien

Speaker:

on te suit du coup

Speaker:

ben on te suit où ?

Speaker:

on peut te contacter

Speaker:

pour plein de raisons différentes

Speaker:

que nous avons évoquées dans le podcast

Speaker:

on peut te suivre sur Linkedin

Speaker:

oui après je ne suis pas active dessus

Speaker:

c'est vraiment juste

Speaker:

pour avoir un Linkedin que je l'ai

Speaker:

et pour pouvoir regarder les gens

Speaker:

mais sinon sur Instagram

Speaker:

même si je n'aime pas du tout Instagram

Speaker:

c'est que ça reste quand même

Speaker:

une possibilité pour me contacter

Speaker:

si jamais il y a quelqu'un qui veut

Speaker:

sur Instagram du coup pour te contacter

Speaker:

ou autre chose

Speaker:

oui ou mon adresse mail du podcast

Speaker:

vas-y hein

Speaker:

parce que Marguerite a donné à sienne aussi

Speaker:

je vous dis on est en train d'aller

Speaker:

dans une bascule là les gens

Speaker:

alors mon adresse mail c'est

Speaker:

après c'est en allemand

Speaker:

c'est

Speaker:

chaoskinderkontakt

Speaker:

arrobas

Speaker:

gmail

Speaker:

point

Speaker:

Speaker:

point com

Speaker:

je sais même pas

Speaker:

on va le vérifier

Speaker:

je le mettrai dans les notes du podcast

Speaker:

d'accord

Speaker:

pour les gens qui veulent te contacter

Speaker:

et pour toutes les raisons évoquées

Speaker:

et franchement

Speaker:

il y a des choses qu'on ne peut pas dire

Speaker:

au micro

Speaker:

mais ça va être incroyable l'année prochaine

Speaker:

ça va être incroyable

Speaker:

trop bien

Speaker:

eh bien écoute moi je suis ravie

Speaker:

merci pour ce

Speaker:

on a été dans des endroits

Speaker:

où je ne m'y attendais pas du tout

Speaker:

et c'était un vrai plaisir comme d'habitude

Speaker:

merci merci de m'avoir invitée

Speaker:

d'avoir insisté

Speaker:

parce que

Speaker:

ça a pris un moment

Speaker:

ça a pris deux ans quand même

Speaker:

mais je suis ravie qu'on l'ait fait

Speaker:

faites nous vos retours

Speaker:

dites nous ce que vous en avez pensé

Speaker:

et

Speaker:

à très bientôt du coup

Speaker:

à bientôt

Speaker:

salut

Speaker:

et je me réjouis de vous retrouver sur linkedin ou instagram

Speaker:

à berlin de toi

Speaker:

à très bientôt

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