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IA générative : quelles compétences vont vraiment changer d’ici 2030 ?
Episode 1026th November 2025 • Jobnews by Indeed • Jean Baptiste Vennin
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Shownotes

Alors que l’intelligence artificielle générative continue de transformer nos modes de travail, une question centrale émerge : quels métiers vont réellement changer — et comment ?

Un enjeu d’adaptation, de compétences et de productivité, qui pousse les entreprises comme les salariés à repenser en profondeur leur façon de travailler.

Dans cet épisode, Jean-Baptiste Vennin reçoit Charles Chantala, Directeur commercial chez Indeed, pour décrypter les enseignements majeurs du rapport Hiring Lab 2025 sur l’impact de l’IA générative sur les compétences et les emplois.

Au programme :

Les 4 niveaux de transformation : minimale, assistée, hybride, complète

Pourquoi 26 % des offres d’emploi pourraient être profondément transformées

Les métiers les plus exposés : développeurs, fonctions administratives…

Les métiers les plus protégés : soins, métiers à forte intervention physique…

46 % des compétences déjà classées comme “hybrides”

Comment l’IA automatise les tâches répétitives… et renforce les compétences humaines

Pourquoi l’humain reste indispensable : validation, esprit critique, contextualisation

Les écarts entre entreprises prêtes… et celles qui n’ont pas encore digitalisé leurs données

Formation : pourquoi le système actuel n’est pas prêt à absorber la révolution

Inégalités : femmes, jeunes, travailleurs à faible qualification… qui est le plus exposé ?

Les différences entre États-Unis, Europe et France

IA et éthique : transparence, biais, décisions humaines, encadrement nécessaire

À quoi ressemblera une journée de travail en 2030 ?

📊 Quelques données clés :

26 % des offres pourraient être profondément transformées par l’IA

81 % des compétences des développeurs sont “hybrides”

68 % des compétences infirmières relèvent d’une transformation minimale

46 % des compétences moyennes d’un emploi type sont hybrides

1 % seulement des compétences seraient totalement automatisables


💬 Citation à retenir :

« L’IA ne remplace pas les humains : elle transforme nos métiers. L’essentiel sera notre capacité à analyser, contextualiser et superviser ce que la machine produit. »


🔗 Ressources mentionnées :

Rapport Hiring Lab 2025 : transformation des compétences et métiers

Analyse des 4 catégories : minimale, assistée, hybride, complète

Études sur la digitalisation des entreprises et les impacts sectoriels

Perspectives sur l’éthique et la régulation européenne de l’IA


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#JobNewsByIndeed #Emploi #IA #Recrutement #FutureOfWork #HiringLab #MarchéduTravail #Compétences #Transformations #RH2025

Transcripts

JB

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Près d'un emploi sur quatre pourrait être profondément transformé par l'intelligence artificielle d'ici à 2030. Mais transformé comment ? C'est évidemment toute la question que pose le dernier rapport du hiring lab d'Indeed. Quels métiers seront les plus exposés ? Lesquels tireront parti de cette révolution ? Et surtout, le plus important peut-être, comment s'y préparer ? Bienvenue dans le Job News by Indeed. C'est le podcast qui décrypte chaque mois l'actu de l'emploi. Et aujourd'hui, je suis ravi de recevoir Charles Chantalat. Salut Charles.

Charles

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Salut Jean-Baptiste.

JB

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Tu vas bien ?

Charles

::

Ça va très bien et toi ?

JB

::

Ça va parfaitement. Charles, directeur commercial chez Indeed. Le rapport 2025 du Herring Lab parle d'une transformation hybride du travail plutôt que d'une disparition d'emploi. En clair, ça signifie quoi, concrètement ?

Charles

::

Une transformation hybride, finalement, c'est une situation où les IA génératives prennent en charge une bonne partie des tâches routinières, par exemple, qu'effectuaient les humains jusqu'à présent, mais où l'intervention d'un humain reste absolument essentielle, par exemple, pour gérer des exceptions, pour interpréter des cas qui sont un petit peu ambiguës, finalement, pour valider les résultats et utiliser un esprit critique.

JB

::

26% des offres d'emploi, c'est ce que dit l'étude publiée par Indeed, pourraient être profondément transformées par l'intelligence artificielle. C'est quoi les métiers les plus concernés finalement par cette mutation ?

Charles

::

Paradoxalement, on peut prendre l'exemple des développeurs informatiques qui, pendant des années, ont été perçus comme les emplois que tout le monde s'enviait. On voulait tous former nos enfants à devenir développeurs. Et là, on voit bien qu'on a une certaine inquiétude puisque, d'après ce rapport qu'on a effectué, 81% des compétences qu'on retrouve dans les offres d'emploi de développeurs informatiques sont classées comme étant hybrides, c'est-à-dire pouvant être partiellement très bien effectuées par une intelligence artificielle.

JB

::

Et à l'inverse, est-ce qu'il y a des secteurs, peut-être, qui semblent aujourd'hui les plus protégés ? Et pour quelles raisons aussi, d'ailleurs ?

Charles

::

Oui, alors on peut prendre l'exemple de beaucoup de métiers du soin. Les soins infirmiers, par exemple, ont 68% de leurs compétences qui devraient avoir une transformation minimale. Finalement, ce qu'on retrouve comme point commun dans ces métiers-là, ce sont des métiers où il y a assez peu de données à exploiter par une intelligence artificielle et où, bien sûr, il va y avoir une intervention physique et notamment le besoin d'une motricité fine ou simplement d'une intelligence situationnelle que n'ont pas les intelligences artificielles.

JB

::

Une intelligence humaine, tout simplement. Minimal, assistée, hybride et complète, le rapport vient distinguer quatre catégories de transformation. Est-ce que tu peux nous expliquer comment ce classement a été concrètement établi ?

Charles

::

Oui, on a utilisé une méthodologie qui va donc non pas analyser des métiers dans leur ensemble, mais plutôt toutes les compétences qu'on trouve au sein d'un métier. C'est une méthodologie beaucoup plus fine que certains rapports un petit peu plus grossiers qu'on peut trouver par-ci par-là. Les deux grilles de lecture qu'on va appliquer à chacune de ces compétences, ce sont d'une part la capacité d'une IA générative à résoudre efficacement le problème, logique jusque-là, et bien sûr la deuxième variable, c'est est-ce qu'il y a la nécessité d'une intervention physique ? Et donc selon si l'IA générative est pertinente ou pas pour effectuer ces tâches et selon s'il y a peu ou beaucoup d'interventions physiques, on va classer ces compétences en quatre catégories. Transformation minimale, transformation assistée, transformation hybride ou alors transformation complète.

JB

::

Bon Charles, si on reste focus sur l'impact de l'IA générative sur les compétences et les métiers, quelles tâches l'IA va remplacer ou remplace-t-elle déjà et lesquelles renforce-t-elle ?

Charles

::

Je le disais, finalement, le nerf de la guerre, c'est est-ce qu'on a des données exploitables par une intelligence artificielle pour voir si on va avoir beaucoup d'impact de l'IA générative. Et dans ces cas-là, l'IA va attendre à remplacer des tâches qui sont répétitives, qui sont standardisées, donc la saisie de données, du codage, on l'a dit, le fait de coder, c'est quelque chose qui peut être très efficacement fait par une IA générative. Rédiger des documents techniques, ce genre de choses sont des choses où, comme la traduction en temps réel, par exemple, on a des très grandes performances de l'IA générative. On peut aussi citer la recherche d'informations, la relecture ou même la planification d'un projet assez complexe. Ce sont des choses que les IA Génératives font très efficacement.

JB

::

Alors il y a un autre chiffre aussi qui fait parler. 46% des compétences d'un emploi type relèvent d'une transformation hybride. Donc c'est presque une compétence sur deux. Comment ça se traduit dans la réalité du travail au quotidien ?

Charles

::

Concrètement une transformation hybride, ça va être une automatisation partielle des activités. Donc l'IA va par exemple prendre en charge ces aspects répétitifs ou techniques dont je parlais juste avant, et le salarié lui va garder une sorte de rôle de supervision. Il va utiliser son analyse critique et finalement il va rester le pilote, mais effectivement il a un assistant surpuissant. Donc si on prend cet exemple tout à l'heure, dans la génération par exemple d'un brouillon de travail ou une analyse de données première, l'IA générative peut faire ce travail initial, il peut même proposer des solutions, mais c'est bien l'humain qui va valider grâce à son expérience passée et surtout grâce à sa capacité à remettre en contexte La solution qui est proposée par l'IA Générative, c'est lui qui, finalement, va ajuster ses résultats et va prendre les décisions finales. Donc, on voit que l'humain reste bien au centre, mais c'est quand même une posture tout à fait différente qu'il doit adopter. Et donc, malgré tout, son job va radicalement changer.

JB

::

Alors, l'impact sur les compétences et les métiers dépend aussi beaucoup du degré de numérisation des entreprises. Est-ce que ça veut dire que toutes ne sont pas prêtes, justement, pour cette révolution ?

Charles

::

Certainement, il y a des entreprises qui vont pouvoir très rapidement se saisir de ces innovations en termes d'IA génératives, simplement parce que, comme je le disais tout à l'heure, elles ont accès d'ores et déjà à des données qui sont digitalisées. Donc si je prends l'exemple d'une d'une PME qui, dans son action commerciale, a déjà un CRM, donc un système de suivi de ses clients, qui a tendance à déjà rédiger des propositions commerciales et à faire ses négociations par des outils digitaux. Là, ils vont pouvoir d'ores et déjà s'appuyer sur des IA génératives pour préqualifier certains clients, émettre des débuts de propositions, répondre à des e-mails. tandis que la même PME, qui elle avait tendance à se reposer sur finalement un travail manuel de ses commerciaux et du relationnel direct qui n'était pas forcément enregistré ou sauvegardé dans des bases de données, malheureusement dans ce cas là, l'utilisation de l'IA génératif va pour l'instant rester très limitée.

JB

::

Alors comment maintenant finalement les organisations peuvent-elles anticiper ces évolutions ? Est-ce qu'il faut repenser les métiers ou simplement former peut-être autrement ?

Charles

::

Les deux. On va clairement devoir repenser nos métiers puisque, comme on l'indiquait, même un job qui n'est que partiellement transformé va nécessiter cette agilité qui consiste à dire maintenant je ne suis plus à la baguette sur 100% des tâches, je suis vraiment un sorte de chef de projet, de superviseur d'un outil extrêmement puissant. Donc tous les métiers doivent malgré tout être passés au crible pour essayer de réfléchir à la meilleure manière dont je peux gagner en productivité. si je ne reste pas trop accroché à ma manière de faire les choses telles que je les ai effectuées depuis 10 ans, 20 ans. Mais bien sûr, il y a un gros enjeu de formation, que ce soit de la formation initiale, mais surtout, on le voit, de la formation continue qui va devenir de plus en plus importante.

JB

::

Le nerf de la guerre reste le même pour les entreprises, c'est-à-dire la productivité et comment l'IA peut aider en cela à côté de l'humain. Pour les salariés, justement, est-ce qu'on peut dire quelles sont les compétences qui deviennent peut-être prioritaires ?

Charles

::

Oui, alors on l'a déjà évoqué, c'est vraiment, je pense, cet esprit critique, donc la capacité à analyser efficacement ce premier jet que va me proposer l'IA Générative. Et ça, mine de rien, ça nécessite quand même souvent une expertise de son métier, donc on n'est pas en train de dire qu'on doit renoncer à nos expertises. Ça nécessite une capacité à se souvenir d'occurrences passées où la solution proposée par l'IA Générative, peut-être naïvement parfois, ne fonctionnera pas dans le monde réel. Donc malgré tout, c'est finalement cette capacité à donner du sens à un travail qui a été produit par une intelligence qui propose des solutions purement sur la base statistique sans pouvoir tenir compte de l'exception de la situation humaine très particulière à laquelle j'essaye de répondre.

JB

::

De la réalité du terrain, en quelque sorte. Et puisqu'on parle de montée en compétence, de formation aussi, est-ce que les systèmes de formation et les politiques publiques sont prêts aujourd'hui à accompagner cette transition, cette mutation, cette révolution ?

Charles

::

Non, je pense qu'on n'est pas encore prêts, mais il n'y a pas de raison, disons, d'être trop durs avec nous-mêmes. Je pense qu'aucun système d'éducation dans le monde n'est actuellement prêt à cette révolution. D'abord parce que notre système d'éducation repose sur, finalement, une sorte de transmission des connaissances en début de carrière, puis une deuxième partie de vie consacrée au travail et une troisième partie de vie à la retraite, alors que sans doute qu'il va falloir évoluer tout au long de notre carrière. Et puis, surtout, on l'a dit, plutôt réorienter l'apprentissage autour de la capacité à apprendre, l'agilité, l'esprit critique, plutôt que simplement emmagasiner des informations et des données, ce que la machine fait très efficacement.

JB

::

Le rapport évoque aussi un risque d'inégalité accru. Est-ce que certains profils, comme les femmes, les jeunes, les travailleurs à bas revenus, sont les plus exposés du fait de cette mutation ?

Charles

::

Alors c'est vrai que tous les métiers ne vont pas être impactés de la même manière, on le voit à travers cette étude, et il y a des sur-représentations ou des sous-représentations de certaines tranches de la population dans les métiers qui vont être très impactés. Donc les travailleurs à bas revenus, par exemple, ne sont pas nécessairement les personnes qui seront les plus impactées puisque on pourrait assister en quelque sorte à la revanche des cols bleus, avec certains métiers qui ont été à tort dévalorisés ces dernières décennies, mais qui comportent une grande part d'intervention physique, je le disais, la motricité fine par exemple, ou simplement une chaîne de production, ce sont des métiers qui sont pour l'essentiel à l'abri. En revanche, les métiers qui ont de fortes parts de tâches administratives, je pense à des métiers finalement à relativement faible qualification dans des bureaux, Ce sont des métiers où on retrouve malheureusement toujours une surreprésentation des femmes et donc là on voit qu'on a un risque d'inégalité entre les hommes et les femmes. Et puis pour ce qui est des jeunes, effectivement on commence à entendre dans la finance, dans l'audit, donc pourtant des jeunes en théorie très qualifiés qui risquent d'avoir des difficultés à trouver leur premier emploi parce qu'on leur réservait des tâches finalement assez répétitives et d'exécution de productions qui sont bien effectuées par les intelligences artificielles.

JB

::

Alors, on ne l'a pas encore précisé, mais ce rapport, il s'appuie surtout sur des données qui viennent des États-Unis. Est-ce qu'on observe les mêmes tendances, des tendances similaires, que ce soit en Europe ou même plus principalement en France ?

Charles

::

Oui, on va observer une transformation similaire dans tous les pays puisque, en général, peu ou prou, un métier donné est effectué de la même manière aux États-Unis, au Danemark ou en France. Là où il y a des différences, c'est la question de cette part de digitalisation de l'entreprise. Donc, c'est vrai qu'on a des pays qui vont à la fois être plus impactés en termes de transformation, ce qui peut perturber les collaborateurs, mais aussi vont bénéficier de plus de gains de productivité parce que ces pays sont plus digitalisés que d'autres. Peut-être que l'autre différence à laquelle il faudra être attentif, c'est la question de la réglementation de l'usage de ces IA et on sait que l'Union Européenne a bien l'intention de ne pas créer un Far West en quelque sorte de l'IA et réglemente déjà fortement son usage. Donc peut-être qu'il y aura une adoption plus rapide et plus radicale dans des pays moins réglementés.

JB

::

Et sur la France et la digitalisation, on est au rendez-vous ?

Charles

::

Alors, historiquement, je dirais qu'on est dans la moyenne européenne, donc quand même un petit peu en retard par rapport à certains pays en pointe. Mais là encore, on n'a pas un train de retard qui est impossible à rattraper.

JB

::

Tant mieux. On parle beaucoup de performance, mais moins d'éthique. Et pourtant, quand on parle d'IA, on devrait parler d'éthique. Comment est-ce qu'on évite justement que l'usage de l'intelligence artificielle dans le recrutement ou la gestion des carrières ne crée ce qu'on appelle des nouveaux biais ?

Charles

::

Oui, je pense qu'il y a trois grands risques qu'il faut éviter avec un usage débridé dans ce Far West potentiel dont je parlais de l'IA et notamment dans le recrutement, dans la gestion des ressources humaines. Premièrement, la question de la transparence. Il faut que ce soit toujours très clair quand une IA est intervenue dans un parcours, par exemple, de candidature. Je pense que tous les recruteurs devraient s'assurer d'indiquer que la réponse initiale reçue à une offre d'emploi a été effectuée par une intelligence artificielle ou qu'une présélection a été effectuée par une IA. On doit ensuite s'assurer, tu l'as dit, que les données utilisées ne soient pas biaisées, or elles le sont toujours. On a entraîné nos intelligences artificielles sur des données humaines, et malheureusement, il y a de la discrimination encore aujourd'hui dans le recrutement, donc il y a un retraitement des données qui est essentiel. Et puis surtout, je pense que là où tous les candidats et tous nos collaborateurs nous attendent, c'est de s'assurer que c'est bien un humain qui pilote à la fin, que la décision finale d'un recrutement, et même à l'étape juste avant de recevoir un candidat en dernier entretien, a été effectuée par un humain.

JB

::

Concrètement, on se dirige vers quel type de monde ? Le monde du travail de demain ressemblera à quoi ? Un monde du travail augmenté, où l'IA remplace ? On se situe où ?

Charles

::

Finalement, ce que cette étude nous indique, c'est qu'à une échéance raisonnable, c'est-à-dire une échéance à laquelle on peut faire des prévisions, parce qu'on lit tout et n'importe quoi pendant 10, 20, 30 ans, mais ça c'est de la science-fiction à ce stade.

JB

::

Tu lis pas dans le mar de café, toi ?

Charles

::

Non, moi je lis pas encore dans le mar de café, je lis dans les données précieuses d'offres d'emplois et des candidats qui viennent sur Indeed. et on voit qu'on a seulement une fraction infime des compétences qui est susceptible d'être entièrement automatisée. C'est seulement 1% des compétences recensées. Donc on va clairement pour l'instant vers un monde où il y a une transformation de notre travail. On l'espère d'ailleurs une transformation pour le meilleur puisque cela nous permettrait dans beaucoup de cas de nous concentrer sur des tâches qui sont quand même plus intéressantes que celles qu'on effectuait par le passé, de se libérer de certaines tâches chronophages et finalement assez peu valorisantes. On a parlé pendant des décennies de bullshit job où on avait l'impression finalement de pédaler pour produire des choses à relativement faible valeur ajoutée. Pour l'instant c'est plutôt ça qu'on voit plutôt qu'un remplacement des humains.

JB

::

Alors, je ne sais pas si tu veux nous faire de la science-fiction, mais quand même, pour cette dernière question, on va essayer de se projeter. Projeté dans cinq ans, on sera en 2030. Et si on devait imaginer à quoi devait ressembler une journée de travail augmentée par l'IA ? Est-ce qu'on arrive à se projeter un petit peu ?

Charles

::

Alors déjà je pense que la journée type de 2030 commencerait pour tout le monde par un brief du programme de la journée comme si on avait tous un assistant comme on pouvait le voir seulement pour les cadres supérieurs plus plus plus il y a quelques années qui va me récapituler tout ce que j'ai à faire aujourd'hui, qui va me présenter d'ailleurs les brouillons de préparation de rendez-vous par exemple, ou du moins de la réunion de 11h du matin, qui va planifier, comme je le disais, certains des projets sur lesquels je travaille, qui va d'ores et déjà en fait me prémâcher une bonne partie du travail que je vais devoir effectuer dans la journée. on va sans doute voir une intervention de l'IA un petit peu partout tout au long de ma journée qui va m'aider puisque ensuite en sortant du rendez-vous j'aurai déjà effectivement mon résumé de ce rendez-vous et les prochaines actions qui auront déjà été envoyées à la personne avec qui je viens d'échanger.

JB

::

Tu as hâte d'y être ?

Charles

::

Oui, j'ai hâte d'y être. Pour l'instant, je pense que c'est assez excitant, même si je comprends que ça puisse être effrayant sous un certain aspect de penser à quel point on va devoir changer notre manière de travailler. Mais à la fois, c'est sans doute plus riche que d'effectuer le même métier ou en tout cas de travailler de la même manière pendant 40 ans, de la fin de nos études jusqu'à la retraite.

JB

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Et sans jamais évoluer. Un grand merci à toi Charles.

Charles

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Merci Jean-Baptiste.

JB

::

Merci pour cet éclairage sur l'IA générative et la transformation derrière évidemment sur l'emploi. C'était Jobnews by Indeed, c'est le podcast qui décrypte chaque mois l'actu de l'emploi. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez surtout pas à le partager, à nous laisser une note aussi sur votre plateforme d'écoute préférée. A très bientôt, ciao ciao, salut !

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