Pour ce nouvel épisode de ZeBoîte, le podcast des entreprises qui recrutent, Jean-Baptiste Vennin reçoit Pascal Guérinet, Directeur des Ressources Humaines de Domitys, leader français des résidences services seniors depuis plus de 25 ans.
Un épisode au cœur d’un enjeu de société majeur : le bien vieillir, l’autonomie des seniors et les métiers humains qui accompagnent cette transition démographique.
Avec déjà 200 résidences, près de 23 000 logements et 5 000 collaborateurs, Domitys poursuit son développement avec près de 300 recrutements prévus pour accompagner l’ouverture de 16 nouvelles résidences.
Pascal Guérinet revient sur la genèse de Domitys et sur un positionnement clair :
◉ des seniors autonomes, non médicalisés
◉ des appartements privatifs du T1 au T3
◉ des espaces de services mutualisés (restauration, bien-être, animations)
◉ une promesse forte : préserver l’autonomie le plus longtemps possible
Au sein des résidences, les seniors peuvent bénéficier :
◉ d’un véritable restaurant ouvert aussi au public
◉ d’animations et d’ateliers quotidiens
◉ d’ateliers cognitifs et de prévention des chutes
◉ d’espaces de convivialité favorisant les échanges et la vie collective
Un environnement pensé comme un lieu de vie, pas comme un établissement médical.
Avec 90 % des effectifs en résidence, Domitys recrute des profils issus :
◉ du service à la personne
◉ de la restauration
◉ de l’hôtellerie
◉ de l’accueil et de l’entretien
Chaque résidence représente 20 à 25 emplois locaux, dans un cadre de travail moderne et humain.
Chez Domitys, le critère numéro un reste :
◉ la capacité à créer du lien
◉ l’empathie
◉ l’écoute
◉ le sens du service
Les compétences techniques s’acquièrent ensuite grâce à un parcours de formation structuré, porté notamment par une filiale dédiée à la formation interne.
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Jean Baptiste Vennin
::ZeBoite, le podcast des entreprises qui recrutent. ####-######## #####. Chaque jour, des milliers de collaborateurs de ce groupe accompagnent des seniors autonomes dans leur quotidien en proposant un cadre de vie à la fois pensé pour leur sécurité, mais aussi leur confort et leurs liens sociaux. #######, leader des résidences-services senior depuis plus de 25 ans, continue de se développer. pour répondre à un défi démographique majeur, celui du bien vieillir. En 2025, le groupe franchit le cap symbolique de 200 résidences, près de 23 000 logements, une raison d'être réaffirmée et près de 300 recrutements prévus pour accompagner l'ouverture de 16 nouvelles résidences. Bienvenue dans The Boat, le podcast des entreprises qui recrutent. Et pour ce nouvel épisode, je suis ravi d'accueillir le DRH de #######, ###### ########.
Pascal Guérinet
::Bonjour ! Bonjour ####-########. Comment ça va ? Très.
Jean Baptiste Vennin
::Bien, merci. Ben écoute, je suis ravi de te recevoir. On va rappeler que ####### s'est lancé en 1998. Alors toi, tu n'étais pas encore en poste à l'époque. Mais en 1998, c'est quoi le constat de celles et ceux qui.
Pascal Guérinet
::Veulent lancer ####### ? Alors c'est un constat qui est porté par quelques fondateurs, qui en fait se sont appuyés sur l'expérience des résidences senior service qui étaient de première génération, c'est-à-dire que les propriétaires partageaient un certain nombre de services, et ça générait beaucoup de charges de copropriétés extrêmement importantes. Et donc l'idée qu'ils ont eue, alors c'est même un peu plus tard, début des années 2000, avec un élan extrêmement important plutôt au milieu entre 2010 et 2015, 2020. Et le principe c'était vraiment de distinguer ce qu'on appelle les espaces-services, c'est à peu près 800 m² dans une résidence, des appartements, et chaque appartement en fait il y a un propriétaire, souvent un propriétaire investisseur privé, et qui loue son appartement à #######. Donc ####### est locataire exclusif sur une durée de bail d'à peu près 11 ans. Et notre travail c'est d'aller chercher des seniors, leur proposer non seulement un appartement, donc ils sont chez eux, du F1 au F3, et ils peuvent bénéficier, s'ils le souhaitent, d'un certain nombre de services dans ces espaces communs, dans lesquels on trouve à la fois de la restauration, une piscine, des espaces de bien-être, une bibliothèque, et des salons de coiffure aussi. Donc on est vraiment dans ce principe selon lequel les seniors sont chez eux, et ils ont, s'il le soit encore une fois, la possibilité de bénéficier d'un certain.
Jean Baptiste Vennin
::Nombre de services. Alors on va en reparler tout à l'heure évidemment des prestations que vous proposez dans le cadre de vos résidences. Je le disais donc tout à l'heure, lancé en 1998, on est en 2025 et vous apprêtez à ouvrir la 200ème résidence. C'est dire le chemin important qu'il y a eu. Comment est-ce qu'on pourrait définir le modèle de ####### et qu'est-ce qui vous distingue quelque part de la concurrence qui est quand même malgré tout.
Pascal Guérinet
::Existante ? Alors #######, nous sommes le numéro 1 français, donc filiale du groupe #### ## ########. C'est une entreprise dans laquelle on a plusieurs activités. La première c'est d'être promoteur immobilier, c'est-à-dire qu'on construit les résidences et donc avec un très très fort développement qui a permis d'ouvrir entre 20 et 25 résidences jusqu'en 2020, 2025. Vous voyez un peu la croissance que ça peut y avoir. Et ensuite, une fois que les résidences sont construites, on les commercialise au travers d'une filiale constituée de commerciaux qui sont dans la gestion de patrimoine auprès des particuliers très souvent. Et par là même, après, on propose auprès des seniors un ensemble de services au-delà du logement pour qu'ils puissent évoluer.
Jean Baptiste Vennin
::Dans un environnement sécurisé. Qu'est-ce qui vous distingue des ##### ? Parce qu'effectivement, le risque, entre guillemets, j'imagine, c'est de tout mettre dans le même panier, alors que vous faites quelque chose.
Pascal Guérinet
::De tout à fait différent. Alors, il y a une différence essentielle, c'est que les seniors, ce sont des personnes qui sont autonomes, donc ils peuvent se mouvoir comme ils le souhaitent. la capacité à prendre des décisions, et donc on n'est pas du tout médicalisé. On peut proposer un certain nombre d'accompagnements, notamment pour pallier à des fragilités qui sont tout à fait normales à ces âges-là. L'âge d'entrée c'est à peu près 82 ans. Donc c'est important. Et donc on a à peu près deux tiers de femmes, un tiers de hommes, de plus en plus de couples, un tiers de couples aujourd'hui. Et donc c'est... — Des nouveaux couples ? — Ça je sais pas, on est... Faut rester très très discret. Et donc on a dans cette proposition la possibilité, encore une fois, de mettre en place des ateliers cognitifs. Donc c'est ce pari, j'allais dire, ou cette promesse, plutôt, de pouvoir allonger au maximum l'autonomie grâce aux ateliers cognitifs, grâce à l'interaction humaine, grâce à l'échange humain, grâce aussi à toutes les activités de prévention, notamment la prévention des chutes. En France, on compte quasiment 100 000 jours d'hospitalisation. à cause des chutes, il y a plus de 10 000 morts, donc c'est très très significatif. Et nos seigneurs bénéficient d'ateliers, de sensibilisation, d'accompagnement, notamment sur tout ce.
Jean Baptiste Vennin
::Qui est prévention des risques liés aux chutes. Alors ça c'est important ce que tu dis là, parce qu'effectivement tu nous expliques qu'à la différence des EHPAD, vous accueillez donc des personnes qui sont autonomes, mais effectivement, l'âge avançant, on peut se dire que l'autonomie, on en perd un petit peu chaque jour. Donc, jusqu'à quel point on a le droit de rester dans une résidence.
Pascal Guérinet
::Domitice, en fait ? Comment ça va se passer ? Alors, le droit, en fait, c'est une question de structure d'accompagnement, qu'on ne propose pas. Donc, la limite, c'est la perte d'autonomie, soit pour des troubles cognitifs, soit pour une difficulté à se mouvoir. Et donc à partir de là, en fait, souvent c'est la famille d'ailleurs qui fait.
Jean Baptiste Vennin
::Ce choix-là, parce.
Pascal Guérinet
::Que nos résidents tiennent absolument à rester. — Bah j'imagine, ouais. — Voilà, le plus longtemps possible. Et le durée moyenne, c'est entre 3 et 4 ans. Et ensuite, ils rejoignent d'autres établissements, dont la structure et le métier, c'est.
Jean Baptiste Vennin
::De pouvoir proposer des services médicaux afin d'assurer une prise en charge. Alors rapidement, parce qu'on l'a évoqué peut-être un peu trop furtivement, mais quand on parle de prestations, de services que.
Pascal Guérinet
::Vous proposez, donc tu parlais de la restauration déjà en premier lieu. Voilà, donc c'est un véritable restaurant qui est ouvert d'ailleurs à tout le monde. Donc on propose plusieurs choix d'entrées, de plats, de desserts. Donc c'est un lieu de convivialité, et souvent d'ailleurs nos résidents restent déjeuner le midi, et ensuite il y a un goûter, ils ont aussi la possibilité de prendre leur repas du soir, et aussi, s'ils le souhaitent, de rester chez eux, puisqu'ils ont une cuisine aménagée qui est comprise dans le loyer.
Jean Baptiste Vennin
::Et donc ils peuvent faire la cuisine pendant les heures de repas. Ok, donc.
Pascal Guérinet
::Ça c'est les repas, il y a des animations ? Il y a des animations, il y a des ateliers, donc on a un métier en fait, on a une animatrice ou un animateur qui est dédié à la résidence et qui organise en fait des animations, que ce soit des sorties, que ce soit... d'aller faire les courses, de pouvoir créer des ateliers de toutes formes diverses et variées pour là aussi susciter la créativité, l'échange, le partage. Donc c'est vraiment ces principes-là et on a entre un et deux ateliers quasiment tous les jours de.
Jean Baptiste Vennin
::Façon justement à permettre de favoriser et susciter l'échange entre toutes les personnes. Alors, on parlait du cap des 200 résidences qui avait été dépassé, ce qui veut donc dire que vous êtes en pleine expansion, ce qui veut donc dire que vous êtes des maisons résidences avec des prestations de services qui sont relativement importantes et développées, ça veut.
Pascal Guérinet
::Donc dire qu'il faut du personnel.
Jean Baptiste Vennin
::Aujourd'hui, #######, c'est combien.
Pascal Guérinet
::De collaborateurs ? C'est à peu près 5 000 salariés. 5 000 salariés, d'accord. Essentiellement en France, on a quelques résidences à l'international, notamment en Belgique. Donc ce sont des métiers qui sont au carrefour, en résidence c'est 90% des effectifs, qui sont au carrefour du service à la personne, de la restauration, de l'hôtellerie, du nettoyage aussi. Donc on est dans un environnement qui est très très humain. Une équipe domiti sans résidence c'est à peu près 20 à 25 emplois, y compris d'ailleurs la partie restauration. Ce sont des emplois de proximité et avec cinq encadrants, deux qui assurent des fonctions de direction, deux personnes. Et puis trois responsables de services qui sont spécialisés dans.
Jean Baptiste Vennin
::Les métiers de la restauration, dans le métier du nettoyage, de l'accueil, etc. Voilà. Alors donc des compétences diverses, évidemment. J'imagine aussi des profils variés.
Pascal Guérinet
::À quoi doivent ressembler finalement les futurs talents qui viennent taper chez vous pour essayer de postuler ? Ils doivent être éminemment dans le savoir-être, vraiment, cette capacité à créer du lien, ce qui n'est pas donné à tout le monde, c'est une véritable compétence. Donc tous nos processus de recrutement portent sur cette dimension-là. Et ensuite, et c'était un principe qu'on avait mis en place depuis maintenant de longues années, c'est de pouvoir accompagner les équipes sur le savoir-faire. Donc on a mis en place un parcours de formation, On a même créé une filiale dédiée qui s'appelle ######'# ######, et qui assure à peu près 50% des formations. Donc c'est des formations en interne, qui sont animées ou dispensées par des formateurs, soit en temps partagé, soit à temps plein. Et donc dans ce principe de transfert des savoirs, avec aussi tout un réseau de tuteurs, ça repose sur le volontariat, permet justement de pouvoir assurer ce que nous sommes. Voilà, ce qui est important, c'est de préserver finalement le.
Jean Baptiste Vennin
::Savoir-Être collectif de l'entreprise, et au travers aussi des parcours de formation permettant de professionnaliser. Sauvegarder qui vous attend, on va en reparler tout à l'heure parce que c'est la fameuse raison d'être et ce sera intéressant de parler aussi des valeurs qui sont évidemment les vôtres. Puisqu'on parle de recrutement là, pour les mois ou les semaines ou peut-être.
Pascal Guérinet
::Les années à venir, ce sont combien de postes là qui sont ouverts au recrutement ? Là on doit avoir 250 postes en création puisqu'on continue à ouvrir, même si on va ralentir de façon significative le développement. Sur ces postes-là, il s'agit essentiellement des postes dédiés aux commerciales, puisque nous devons assurer la commercialisation des logements que nous louons, des commerciaux qui sont en résidence, qui sont soit en réceptif, pour accueillir, soit ce sont des commerciaux, ce qu'on appelle en B2B, dans une relation avec tout l'écosystème local, que ce soit le réseau des pharmaciens, des médecins, des cliniques, des hôpitaux, etc. Et donc ce sont des métiers qui sont.
Jean Baptiste Vennin
::Dans le développement, mais aussi dans la partie exploitation, c'est-à-dire dans l'accueil et dans le service. Alors quand on intègre #######, comment se déroule ensuite la période hyper importante pour toute entreprise, mais aussi pour la vôtre du coup, la période d'onboarding, d'accompagnement, qui va faire que finalement on.
Pascal Guérinet
::Va donner l'envie, quelque part, à un collaborateur, à un futur talent, de s'y installer progressivement ? Alors on est en train de déjà, avant d'emborder ou d'intégrer, on est en train de mettre en place une expérience qui.
Jean Baptiste Vennin
::A pour occasion à être développée, c'est.
Pascal Guérinet
::Ce qu'on appelle le casting, casting talent pour être exact. Avec une caméra et tout ? Non, c'est qu'il réunit une quinzaine de candidats, issus de plusieurs métiers, et on les accueille pour leur offrir un café, pour se présenter, donc ils viennent dans la résidence, et on a des ateliers de façon à pouvoir identifier justement ce savoir-être que j'évoquais tout à l'heure. Donc ce sont des environnements qu'on souhaite absolument à la fois très conviviaux, parce que c'est ce que nous sommes, et aussi de montrer nos métiers en direct, et ce sont les équipes qui assurent le recrutement. Donc c'est entre 10 et 15 personnes qui se présentent, et j'espère qu'ils passent 2-3 heures avec nous, à la fois pour découvrir nos métiers, et puis aussi de donner envie de pouvoir.
Jean Baptiste Vennin
::Nous rejoindre. Donc ça c'est... Ça fonctionne très très bien, on a eu de très très belles.
Pascal Guérinet
::Expériences. Et puis il y a tes équipes aussi, de déjà repérer des personnes qui correspondent très bien. Exactement, de pouvoir, on est en situation, c'est pas celui qui parle le plus fort et le plus longtemps qui est nécessairement celui qui est bien adapté. Au contraire, c'est celui qui écoute, voilà, enfin tout ça. Et donc c'est... Je vais qualifier ces signaux faibles qui sont très très importants. et qui font partie de notre process de recrutement, et on souhaite l'étendre à l'ensemble de nos résidences, plutôt que de rester dans un principe d'annonce, etc. C'est aussi cette manière de pouvoir ouvrir les résidences à son.
Jean Baptiste Vennin
::Environnement, à son territoire, de façon à ce qu'on se fasse connaître, parce que c'est des magnifiques métiers. — C'est clair, c'est une belle initiative, t'avais raison de.
Pascal Guérinet
::La mettre en avant. Et du coup, l'onboarding derrière, ça se passe comment J'ai pas répondu donc à l'élection. ? En fait on a un parcours d'intégration qui passe à la fois par de la formation, on travaille beaucoup beaucoup sur la dimension relation humaine avec nos résidents, les seniors. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ce sont des personnes qui, comme je l'évoquais, sont autonomes, qui aiment bien leur liberté, qu'on doit absolument respecter. Et notre travail, c'est de créer la relation de confiance avec chacun de nos résidents. tout en respectant ce qu'ils sont. Donc c'est en fait de pouvoir identifier cette frontière, qui parfois peut être très spécieuse, entre ce qui relève de la vie privée et sur lequel on n'y va absolument pas, bien entendu, mais aussi, et je dirais surtout, de créer cette relation humaine de confiance qui permet de connaître le prénom des enfants, des petits-enfants, parce que nous sommes chez nos résidents, donc on les accompagne au quotidien, 24 heures sur 24, 365 jours par an. Donc, par.
Jean Baptiste Vennin
::Définition, on a une communauté humaine qui est constituée à la fois de seniors, mais aussi des équipes qui les accompagnent. Comment est-ce que derrière tu vas favoriser, une fois que le le collaborateur est bien en poste, qu'il se plaît bien là où il est, mais il se dit.
Pascal Guérinet
::Voilà moi j'aimerais bien un peu progresser. Comment est-ce que tu favorises, tes équipes favorisent la montée en compétence des collaborateurs ? Oui, alors ça c'est un sujet qui est très très important dans l'environnement des services. parce que dans le monde du service, on a des niveaux de rémunération qui sont faibles, et donc la seule manière de pouvoir augmenter de façon significative la rémunération, c'est de pouvoir accompagner cette montée en compétences. Et je crois que c'est le devoir, enfin l'obligation peut-être pas, mais le devoir de toute entreprise dans le secteur du service, de pouvoir assurer cette montée en compétences, qui permet, et c'est pas anodin, de pouvoir fidéliser, d'accompagner, de professionnaliser. Nous on a 80% de nos responsables de services, j'évoquais les postes de management, 80% qui sont issus de la filière interne, de façon à justement favoriser tous ceux et celles qui en ont le talent, qui en émettent le souhait, qui en ont la volonté aussi, de rentrer dans des parcours de souvent de professionnalisation ou simplement des parcours qui permettent de pouvoir acquérir des compétences et augmenter ses responsabilités. La contrainte, si c'en est une, c'est la mobilité, et c'est tout à fait respectable de ne pas être mobile, mais c'est aussi, à ce moment-là, de respecter le principe selon lequel on ne peut plus continuer dès lors qu'on n'est plus mobile. Voilà, donc c'est... C'est ce contrat de confiance qui permet de pouvoir accompagner, encore une fois, ceux et celles qui ont envie de pouvoir progresser au sein de l'entreprise. Et la croissance.
Jean Baptiste Vennin
::De cette entreprise-là favorise aussi les opportunités, de façon à essayer de satisfaire tous.
Pascal Guérinet
::Ceux et celles qui sont dans cette démarche-là. Et j'imagine que tu as des exemples à l'appel de personnes qui ont évolué, qui ont commencé comme managers, qui sont devenus directeurs de services. Et encore une fois, cette croissance en 2020, il devait y avoir 2000 salariés. Donc vous voyez, on est 5000 aujourd'hui. Donc on a besoin aussi de stabiliser maintenant un peu. On a beaucoup de travail aussi. permettant de mettre en place des dispositifs d'accompagnement, etc. Ça fonctionne plutôt bien, mais là on va s'accorder un peu de repos, enfin de repos, de stabilité pour justement accompagner aussi les équipes dans un certain nombre de domaines, sur la partie commercialisation qui est un fort enjeu pour nous, sur la dimension aussi service à la personne, parce que de plus en plus, en avançant en âge, on l'a dit tout à l'heure, il y a des pertes d'autonomie, mais on a des services qui sont possibles pour pouvoir pallier ces faiblesses. Donc c'est tout.
Jean Baptiste Vennin
::Ça qui est en train d'être mis sur la table pour pouvoir justement accompagner au maximum nos seniors au sein des résidences. Alors tu disais qu'il y avait cette possibilité, donc effectivement pour les collaborateurs qui voudraient gérer l'année, de s'installer et de monter en compétences, c'est ce qui permet finalement aussi quelque part de les fidéliser. Au-delà de ça, et là je vais tomber dans le cliché, tu m'en excuses, mais tous les métiers du service, c'est fatigant, c'est mal payé, ça a.
Pascal Guérinet
::Mauvaise presse, ça donne pas envie. Qu'est-ce que tu réponds à tout ça ? Qui sont évidemment des clichés, mais qui circulent toujours. — Non, c'est pas suffisamment payé. Moi, je suis le premier à le regretter, parce qu'effectivement, je pense que c'est des vraies compétences. D'autant plus que lorsqu'on est dans la relation avec des seniors, vraiment, tout le monde n'est pas.
Jean Baptiste Vennin
::En capacité de pouvoir être au quotidien.
Pascal Guérinet
::Avec des seniors. Les conditions de travail sont plutôt agréables, là, pour le coup, parce que... Ça veut dire quoi, des conditions agréables ? C'est-à-dire que l'environnement de travail, c'est des résidences qui sont neuves, qui sont agréables, avec tous les espaces que j'évoquais, et d'ailleurs, en dehors des heures de travail, les salariés en peuvent en bénéficier, ça fait partie des principes qu'on a posés, s'ils le souhaitent. C'est d'être dans une équipe de 15-20 personnes, donc c'est cette proximité humaine qu'on essaie de cultiver, et qui est portée par le management, de façon justement à créer un esprit d'équipe, et puis aussi de permettre à certains de pouvoir grandir, et on les accompagne dans ces dimensions-là. Donc on a... Pourquoi on y quitte ? C'est peut-être aussi un sujet. On nous quitte parce que, parfois, c'est une charge mentale importante d'être en relation avec les seniors au quotidien. Certains partent chez eux avec tout le poids des problèmes qui sont partagés par les seniors. Et c'est pas facile quoi, au bout d'un moment je peux comprendre que ça nécessite.
Jean Baptiste Vennin
::De s'aérer, de changer d'air. C'est une des raisons pour lesquelles on part de.
Pascal Guérinet
::Chez #########, même si on y revient aussi tout à fait volontiers. Il n'y a pas un turnover qui est plus important ou moins important ? On a un turnover sur certains métiers de façon significative. Le métier du nettoyage fait partie des métiers sur lesquels on a du turnover. On a du turnover sur les commerciaux aussi, voilà, donc on y travaille, ça fait partie aussi à la fois des éléments de langage apportés dans le cadre du recrutement, parce que c'est du commercial qui est différent de n'importe quelle autre activité. Et ensuite, on a des difficultés sur des bassins d'emploi très spécifiques, toutes les résidences situées dans les zones frontalières, C'est difficile. Toutes les résidences qui se situaient à proximité des sites touristiques, c'est compliqué. Alors pas l'hiver, mis à part en montagne, mais l'été, on est directement en concurrence avec.
Jean Baptiste Vennin
::La restauration du coin. Voilà, donc ça.
Pascal Guérinet
::Fait partie aussi de nos sujets, de pouvoir fidéliser et puis de maintenir dans la durée, en fait, nos personnels. — C'est quoi la raison d'être de ####### ? — Alors, la raison d'être, on a travaillé de façon collective, puisqu'on a initié, il y a à peu près un an et demi, toute une démarche qui a permis de pouvoir solliciter, consulter plus de 3 000 salariés, au travers de 220 ateliers, et qui ont été animés par les managers de proximité, Et on leur a donné un certain nombre d'hypothèses de travail, autour des valeurs par exemple. Il a échafaudé des propositions en collectif, management, mais ça ne repose aussi que sur cette réalité-là. Et donc ils nous ont fait remonter, puisqu'on a eu un dispositif qui permettait d'aller collecter l'information après les ateliers. Et donc on a quatre valeurs, autour de la considération, autour de la liberté, autour de la qualité et autour de la bienveillance. Alors une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on en fait ? En fait, ce qu'on a décidé d'en faire, c'est d'aller revoir les salariés, puisqu'ils nous ont indiqué C'était les valeurs sur lesquelles ils souhaitaient, qui correspondaient à ce que nous sommes et sur lesquelles on devait, j'allais dire, approfondir pour pouvoir animer des ateliers à nouveau où chaque manager dit, ben voilà, la considération avec des principes qui ont été définis. Par exemple, la bienveillance, c'était de pouvoir favoriser et développer toute la relation avec les équipes dans la transparence et aussi en prenant en considération la ville. Mais dans le management du quotidien, comment on le traduit ? Donc c'est l'atelier qui est en cours d'être mis en œuvre. On a déjà une centaine d'ateliers qui se sont déroulés. Et donc chaque manager, dans son périmètre, définit avec son équipe ce qu'il traduit lui, au quotidien, sur la bienveillance. Parce que la bienveillance qu'on peut avoir ensemble n'est peut-être pas celle qui va être mise en œuvre dans le cadre du management du quotidien. Moi-même, sur la partie fonction RH, j'ai mené cet atelier de façon à ce qu'au sein de la fonction RH, on puisse qualifier, entre nous, ce qu'on entend par la bienveillance. Voilà. Donc c'est cet ancrage, en fait, du quotidien et au plus près de la réalité managériale qu'on a souhaité. Donc la raison d'être, on l'a construite sur un certain nombre de principes et de modalités, avec des valeurs, et ensuite, on a défini quatre piliers, qui permettent, qui sont l'humain au cœur de nos activités. Et pour chacun des piliers, je ne vais pas les citer, la deuxième c'est de pouvoir proposer des résidences au cœur des territoires, avec cette proximité-là. C'est d'avoir aussi, de mettre en avant nos métiers, c'est un de nos sujets, les compétences et les équipes. Et puis je dirais surtout toute la partie environnementale avec l'impact que peut avoir nos activités au sein de l'environnement. Et donc pour chacun de ces quatre piliers là, on a pris des engagements, trois par par pilier, donc ça fait douze engagements, qui ont été déclinés en indicateurs. et on a trois indicateurs pour.
Jean Baptiste Vennin
::Chacun des engagements, de façon à ce.
Pascal Guérinet
::Qu'On puisse le traduire dans ce qu'on appelle la feuille de route RSE, qui va être mise en place à partir du 1er janvier 2026. — Et qui vous permettra de mesurer régulièrement... — Exactement, et c'est sur des indicateurs qui existent déjà, qu'on souhaite renforcer, Par exemple, lorsqu'on évoque l'humain au cœur de nos activités, ça veut dire quoi en résidence ? C'est de mettre en place des espaces de dialogue avec les résidents. Il y a des conseils qui réunissent les résidents, et on évoque les sujets de la résidence, les points d'amélioration, les difficultés, et ça, ça se fait de façon collective. avec les résidents de façon à ce qu'ils puissent eux-mêmes aussi participer à la vie de.
Jean Baptiste Vennin
::La résidence. Voilà un des indicateurs. Donc on a posé ce principe selon lequel dans chacune des résidences, en 2026, on devait avoir systématiquement deux conseils de résidents afin d'aller collecter la vie et d'échanger. Alors ######, on arrive bientôt malheureusement déjà au terme de cet entretien, ça passe vite en fait. Il y a une dernière petite rubrique qui s'appelle les clés de la boîte et en gros je vais te poser cinq petites questions rapides, à toi d'y répondre aussi rapidement. Le mot qui décrit le mieux ta boîte, c'est quoi ? L'humain L'humain, bah oui, c'est.
Pascal Guérinet
::Vrai. La première chose que tu regardes, toi, chez un candidat qui vient postuler ? Le savoir-être. Les soft skills, c'est vachement important. ? Le petit plus que ######## offre à ses collaborateurs et qu'on ne trouve pas forcément ailleurs ? La qualité de l'équipe, c'est vraiment cette proximité et de pouvoir.
Jean Baptiste Vennin
::Accepter la critique. Voilà, je.
Pascal Guérinet
::Pense que... On aime bien être un peu challengé, quel que soit le métier dans lequel nous sommes. Donc cette ouverture de pouvoir aussi écouter de façon à progresser, je pense que c'est important. La capacité d'accueillir le feedback. Oui, on l'a inscrit vraiment dans ce principe, la considération je ne vais pas détailler.
Jean Baptiste Vennin
::Mais ça fait ça en fait, c'est aussi.
Pascal Guérinet
::De pouvoir s'exprimer librement, et librement son avis, quelle que soit la place qu'on peut occuper dans l'entreprise au niveau hiérarchique, c'est aussi de pouvoir apporter sa contribution dans une équipe. T'as plus grande fierté professionnelle ? Fierté, j'en ai... C'est d'accompagner les équipes. J'ai beaucoup de fierté lorsque j'ai des personnes qui étaient peut-être un peu mises en retrait et puis parce qu'elles ont su se révéler dans le cadre de situations. Ça leur a permis de gagner en confiance et puis je crois que c'est la vocation même de ce métier, c'est de pouvoir accompagner celles et ceux qui ont envie, qui en ont le talent, quelle que soit leur origine, leur formation initiale, et je trouve que c'est un plaisir de satisfaction, en tout cas à la fois en tant que DRH, mais aussi.
Jean Baptiste Vennin
::Au-Delà aussi, de pouvoir faire grandir, et réussir à faire grandir, ça repose aussi.
Pascal Guérinet
::Sur, encore une fois, la volonté de.
Jean Baptiste Vennin
::Chacun, mais si on ne crée pas les conditions qui permettent de pouvoir le faire, ça devient plus difficile. Dernière question, le conseil que tu donneras à quelqu'un.
Pascal Guérinet
::Qui cherche aujourd'hui un sens, finalement, à sa vie ? Venir rejoindre ######'# ? Ouais, pour quelles raisons ? Pour peu.
Jean Baptiste Vennin
::Qu'Il coche toutes les cases de l'empathie.
Pascal Guérinet
::Du savoir-être, tu lui dirais quoi pour le convaincre de venir te rejoindre ? On est dans un métier qui est en pleine croissance, on n'a pas évoqué, mais la démographie des baby-boomers qui sont venus des papy-boomers... 47% de 75-84 ans en 2030. Voilà, en 10 ans.
Jean Baptiste Vennin
::On va plus de 47%.
Pascal Guérinet
::Aujourd'hui, c'est à peu près 2 millions de personnes qui ont plus de 85 ans. En 2050, c'est 4,8 millions. Donc c'est un secteur d'avenir dans lequel, malheureusement, on n'a pas suffisamment anticipé les structures d'accueil pour les seniors. — Mais c'est un vrai sujet. — Oui, c'est un vrai sujet. Un sujet de société, un sujet politique. On parle de la voie... Ça fait 10 ans, 15 ans qu'on parle de la loi Grand âge. Malheureusement, elle n'est pas sortie. Et on parle beaucoup de retraite, mais en.
Jean Baptiste Vennin
::Fait, une des dimensions de la retraite, ça se porte aussi sur la problématique de l'accompagnement des seniors. Donc métier.
Pascal Guérinet
::D'Avenir, porteurs de sens, dans une équipe humaine.
Jean Baptiste Vennin
::Voilà, et puis avec la possibilité de grandir en bénéficiant de formations qui permettent de prendre des responsabilités. Un grand merci à toi, ######. Merci d'avoir répondu à mes questions, j'espère que tu as passé un bon moment. Très agréable, un peu court, mais très agréable. Ah, ça passe toujours trop vite ! Grand merci à toi. Merci également de nous avoir suivis. Si.
Pascal Guérinet
::Cet épisode vous a plu, n'hésitez.
Jean Baptiste Vennin
::Pas à le dire autour de vous. Vous pouvez le partager aussi.