"S'il m'appelle au secours, je l'entendrai. Oui, je suis bon, moi ! (...)" Exode 22/21-27

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Trésor Quotidien, Dieu a le souci des gens. Exode chapitre 22, versets 21 à 27.

S'il m'appelle au secours, je l'entendrai. Oui, je suis bon moi.

Moïse a transmis les 10 commandements et en les développant, il commence à mentionner les esclaves, les étrangers, les catégories sociales défavorisées, la veuve et l'orphelin. Et en faisant cela, il met en valeur à quel point Dieu a le souci du bien de tous.

Déjà, il est question de l'esclave, quel qu'en soit l'origine, qu'il soit un captif de guerre ou qu'il se soit lui-même vendu comme esclave par surendettement.

La Bible souligne que l'esclave est une personne dont on doit préserver la dignité. Ce qui à cette époque est tout à fait révolutionnaire. L'esclave avait part au repos hebdomadaire, l'esclave avait part au fait du Seigneur. La 7ème année, il pouvait partir libre ou rester attaché à son maître s'il le souhaitait.

Incontestablement, Dieu avait le souci de lui faire du bien et il nous demande d'avoir ce même souci envers l'esclave d'aujourd'hui, celui qui ne peut par exemple se libérer de ses addictions, quelles qu'elles soient, ou qui est prisonnier d'une situation difficile.

Ensuite, il est question de l'étranger, Dieu dit : Tu ne maltraiteras pas l'étranger. Donc on voit que la dignité de l'étranger aussi doit être préservé.

Le racisme est à bannir de notre comportement. L'étranger avait pour droit l'accès aux glanures, derrière les moissonneurs et aux grappillages derrière les vendangeurs, et ce en toute quiétude.

Il ne devait pas être embêté. Il avait aussi part au culte, et il devait être l'objet de l'amour de tous, puisque Dieu a dit : vous l'aimerez comme vous-même.

Enfin, après l'esclave et l'étranger, il est question de la veuve et de l'orphelin. Il représente ces différentes catégories sociales défavorisées par la vie. Ces gens qu'on croise dans nos rues. Leur dignité est aussi à préserver. Et ça passe par le souci que Dieu a de leur bien-être et qu'il nous demande de partager.

Il n'est pas question ici de pitié mais de justice au sens de savoir donner à chacun ce qui est juste, ce qui est bon, ce qui est nécessaire.

Dieu a le souci de toutes ces personnes. Et c'est aussi au travers de chacun de nous qu'il a le pouvoir de les bénir.

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