Artwork for podcast Perspectives – la voix juridique de la communauté d'affaires
Marques de commerce - Des briques aux clics
Episode 2 • 20th October 2022 • Perspectives – la voix juridique de la communauté d'affaires • Fasken
00:00:00 00:27:57

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Transcripts

Patricia Seguin:

:

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de perspectives, le balado du droit des

Patricia Seguin:

:

affaires proposé par Fasken.

Patricia Seguin:

:

Je suis Patricia Seguin, associée et agente de marques de commerce et je suis accompagnée

Patricia Seguin:

:

aujourd'hui par ma collègue Jane Wu, avocate et agente de marques de commerce également.

Jane Wu:

:

Bonjour Patricia.

Patricia Seguin:

:

Nous sommes toutes les deux membres du groupe de propriété intellectuelle de Fasken au

Patricia Seguin:

:

bureau de Montréal. Notre balado aujourd'hui s'intitule Les marques de commerce des brick

Patricia Seguin:

:

au clic. En fait, il aurait aussi bien pu s'appeler Les marques de commerce, du pain

Patricia Seguin:

:

aux hologrammes en passant par le metavers.

Patricia Seguin:

:

Savais tu, Jane, que la première loi sur les marques de commerce aurait été édictée sous

Patricia Seguin:

:

Henri III en 1266, afin d'imposer à tous les boulangers de mettre une marque distinctive

Patricia Seguin:

:

sur chaque miche de pain vendue?

Patricia Seguin:

:

On dit toutefois que le premier usage des marques de commerce daterait de bien bien

Patricia Seguin:

:

bien avant ça, et que déjà durant l'Empire romain, les forgerons marquaient leurs épées

Patricia Seguin:

:

qu'ils fabriquaient afin d'en identifier la source.

Patricia Seguin:

:

Certaines marques créées il y a plus de 700 ans existent d'ailleurs toujours, telle la

Patricia Seguin:

:

Stella Artois créée en 1366.

Patricia Seguin:

:

C'est donc depuis des siècles qu'on utilise la marque pour distinguer ses produits et

Patricia Seguin:

:

maintenant ses services de ceux des autres.

Patricia Seguin:

:

Mais les choses ont bien évolué depuis l'Empire romain.

Patricia Seguin:

:

Les marques étaient initialement constituées de dessins, puis de mots, puis d'une

Patricia Seguin:

:

combinaison des deux. Maintenant, une marque peut être une forme, une odeur, une

Patricia Seguin:

:

ritournelle, un bruit, un hologramme.

Patricia Seguin:

:

On l'utilise toujours en 2022 pour distinguer des produits et services que l'on

Patricia Seguin:

:

vend et que l'on offre. Et on appose la marque sur nos dit produits et on l'affiche

Patricia Seguin:

:

dans la promotion de nos services.

Patricia Seguin:

:

Depuis peu, on l'utilise sur des actifs numériques, des jetons non fongibles, mieux

Patricia Seguin:

:

connu sous l'appellation des NFT non fongibles token.

Patricia Seguin:

:

Bref, malgré les évolutions industrielle et technologique, malgré les siècles, la marque

Patricia Seguin:

:

de commerce demeure présente dans le commerce et sert son titulaire.

Patricia Seguin:

:

Mais ces évolutions rendent son usage beaucoup plus complexe à gérer.

Jane Wu:

:

En effet, on a pensé aujourd'hui prendre le temps de répondre à quelques questions qui

Jane Wu:

:

nous sont posées par nos clients sur l'usage de leur marque dans cet univers numérique.

Jane Wu:

:

Cet univers en constante évolution, On va parler de la marque dans le contexte de vente

Jane Wu:

:

en ligne, de site web, du key in, du hashtag, de l'usage des marques dans les

Jane Wu:

:

réseaux sociaux et on va glisser un mot sur les marques dans le metavers et les NFT.

Jane Wu:

:

Je commence avec la première question qui vient de Emma qui nous dit "Je vends les

Jane Wu:

:

produits de tiers sur mon site.

Jane Wu:

:

Quelle est ma responsabilité si l'usage de la marque est faite en violation de la marque

Jane Wu:

:

d'un tiers?"

Patricia Seguin:

:

C'est une excellente question.

Patricia Seguin:

:

Avant tout, je pense qu'il est bon de rappeler l'importance des ventes en ligne.

Patricia Seguin:

:

Celles ci ont littéralement explosées dans ces dernières années.

Patricia Seguin:

:

Elles augmentent de plus de 35 % par année depuis 2020 et plus de 80 % des Canadiens ont

Patricia Seguin:

:

fait au moins un achat en ligne depuis 2020, représentant plus de 100 milliards de

Patricia Seguin:

:

dollars. Malheureusement, la jurisprudence et les lois des différentes juridictions ont

Patricia Seguin:

:

peine à suivre le rythme et à s'ajuster à cette réalité.

Patricia Seguin:

:

Alors ma réponse à ta question, Emma, c'est que la meilleure pratique est de t'assurer

Patricia Seguin:

:

que la personne qui vend les produits sur ton site détient les droits pour le faire,

Patricia Seguin:

:

donc détient les droits sur la marque soit en tant que titulaire de la marque ou par le

Patricia Seguin:

:

biais d'une licence.

Patricia Seguin:

:

Dans un contexte de gestion de risques, tu pourrais vouloir de façon contractuelle

Patricia Seguin:

:

t'assurer que le vendeur sur ton site t'indemnisera en cas de poursuites pour

Patricia Seguin:

:

violation de marque.

Patricia Seguin:

:

Au Canada, les cours n'ont pas vraiment eu à se prononcer de façon claire sur le sujet,

Patricia Seguin:

:

malheureusement. Si on regarde ce qui se fait ailleurs, on note qu'aux États-Unis, il

Patricia Seguin:

:

semble plus difficile de retenir la responsabilité de la plateforme qui vend les

Patricia Seguin:

:

produits d'un tiers.

Patricia Seguin:

:

Donc à ce moment là, il y a un peu moins de soucis.

Patricia Seguin:

:

Par contre, en Europe, au contraire, l'Europe semble plus ouverte à tenir

Patricia Seguin:

:

responsable l'opérateur de la plateforme d'avoir manqué à son devoir de diligence

Patricia Seguin:

:

après avoir été suffisamment informé d'une infraction.

Jane Wu:

:

Patricia j'ai une question, une autre question en fait d'Emma, donc elle dit "Où

Jane Wu:

:

devrais je protéger ma marque dans ce contexte de vente en ligne?"

Patricia Seguin:

:

Alors un enregistrement assurera un accès plus facile aux recours en cas de violation

Patricia Seguin:

:

de vos droits. La marque devrait être enregistrée dans les juridictions qui

Patricia Seguin:

:

constituent vos marchés principaux.

Patricia Seguin:

:

Un enregistrement américain à être souvent en fait même à l'extérieur des États-Unis.

Patricia Seguin:

:

Il faut se rappeler que certaines juridictions donnent des droits à celui qui

Patricia Seguin:

:

produit une demande en premier plutôt qu'à celui qui utilise sa marque en premier.

Patricia Seguin:

:

C'est ce qu'on appelle les juridictions de First Filer donc de premier déposant plutôt

Patricia Seguin:

:

que de first user premiers utilisateurs.

Patricia Seguin:

:

Notamment, la Chine fait partie de ces juridictions où le premier qui dépose détient

Patricia Seguin:

:

les droits sur la marque.

Patricia Seguin:

:

Donc c'est une question qu'il faut discuter avec l'agent de marques, discuter de vos

Patricia Seguin:

:

plans d'affaires avant de déterminer quelles sont les juridictions, qui sont celles qui

Patricia Seguin:

:

devraient être privilégiées.

Jane Wu:

:

En ce moment, on parle de vente en ligne sur une plateforme de vente, mais des fois on

Jane Wu:

:

utilise aussi notre site web pour faire la promotion de nos produits et services.

Jane Wu:

:

Donc ici, j'ai une question de Liam concernant justement son site web.

Jane Wu:

:

Il nous demande comment faire pour déterminer si ma marque est correctement

Jane Wu:

:

protégée ou correctement utilisée.

Patricia Seguin:

:

C'est vrai que les utilisateurs de marque qui ont des sites web parfois ne font pas grand

Patricia Seguin:

:

cas de comment leurs marques sont utilisées sur leur site web.

Patricia Seguin:

:

Et pourtant, il faut faire des vérifications.

Patricia Seguin:

:

Il faut les faire de façon ponctuelle.

Patricia Seguin:

:

Ce qu'il faut faire En fait, il y a deux choses qu'il faut faire.

Patricia Seguin:

:

Il faut vérifier que les marques qui se retrouvent, qui se retrouvent sur votre site,

Patricia Seguin:

:

font l'objet d'une protection et de la bonne protection.

Patricia Seguin:

:

Parfois, on retrouve sur le site web d'un client des marques qui sont enregistrées mais

Patricia Seguin:

:

dont la portée dudit enregistrement ne couvre pas tous les produits et services qui

Patricia Seguin:

:

sont maintenant dans le baluchon de l'exploitation commerciale du client.

Patricia Seguin:

:

Donc il faut à ce moment là faire de nouveaux dépôts ou encore étendre des

Patricia Seguin:

:

enregistrements qui sont au registre.

Patricia Seguin:

:

Ce qu'il faut également vérifier, c'est et c'est important, c'est la manière dont les

Patricia Seguin:

:

marques sont utilisées sur le site web.

Patricia Seguin:

:

Par exemple, je recommande toujours aux clients de faire ressortir les marques.

Patricia Seguin:

:

Surtout, on parle ici des marques nominales, les marques nominales en utilisant une police

Patricia Seguin:

:

de caractères qui est différente du reste du texte.

Patricia Seguin:

:

Par exemple, utiliser le caractère gras, l'italique ou encore mettre les marques en

Patricia Seguin:

:

majuscule et en fait idéalement en majuscules et en caractères gras pour le

Patricia Seguin:

:

faire, pour faire bien ressortir que ce mot là ou cette expression là constitue une

Patricia Seguin:

:

marque de commerce, aussi ce qui est à vérifier lorsqu'on regarde, on fait la

Patricia Seguin:

:

vérification d'un site web d'un client, c'est si la marque est bien utilisée.

Patricia Seguin:

:

Tout le monde a déjà entendu parler des marques qui ont évité de justesse ce qu'on

Patricia Seguin:

:

appelle des généricides, donc des marques qui se tuent par elles mêmes, où la marque

Patricia Seguin:

:

devient le produit.

Patricia Seguin:

:

On pense à Kleenex, on pense à Band Aid, on pense à Xerox.

Patricia Seguin:

:

Alors par exemple, il ne faut pas utiliser la marque pour désigner le produit, mais

Patricia Seguin:

:

plutôt dire je passe moi un mouchoir kleenex plutôt que de passe moi un kleenex.

Patricia Seguin:

:

Donc ça c'est des, ce sont des utilisations des usages qu'on vérifie lorsqu'on passe à

Patricia Seguin:

:

travers le site web d'un client.

Patricia Seguin:

:

Parlant de sites web, il y a Bianca qui nous posait la question suivante Elle a découvert

Patricia Seguin:

:

que son compétiteur a acheté des mots clés composés de sa marque.

Patricia Seguin:

:

On parle ici de key in, je crois.

Patricia Seguin:

:

Si le mot est exact, qu'est ce qu'elle peut faire pour empêcher ça?

Jane Wu:

:

Alors tout d'abord, je vais expliquer c'est quoi le key in.

Jane Wu:

:

Le Key in est un outil de marketing.

Jane Wu:

:

Lorsque vous mettez des mots clés dans les moteurs de recherche, vous allez tomber sur

Jane Wu:

:

des résultats les plus les plus populaires ou consultés associés à ces mots clés.

Jane Wu:

:

Donc en haut de la page des résultatc.

Jane Wu:

:

Ce sont des résultats organiques.

Jane Wu:

:

Afin de promouvoir le trafic du site Web de façon non organique, il est possible

Jane Wu:

:

d'acheter des mots clés et avoir des résultats commandités en haut de la page.

Jane Wu:

:

Pour revenir à la question, il y a une décision au Canada qui a conclu que l'achat

Jane Wu:

:

par un compétiteur d'un mot clé contenant la marque de commerce ainsi que l'affichage de

Jane Wu:

:

cette marque dans ses propres annonces n'était pas illégal en soi.

Jane Wu:

:

Même si à première vue, il y a potentiellement de la confusion.

Jane Wu:

:

La raison étant que le test légal de la première impression ne se produit pas avant

Jane Wu:

:

que l'utilisateur atteigne le site web auquel les résultats de la recherche sont

Jane Wu:

:

liés. Il faut tenir compte qu'un internaute doit consulter le site web pour déterminer de

Jane Wu:

:

quoi il s'agit. C'est lors de la consultation du site web du compétiteur et

Jane Wu:

:

non lors de la consultation de la page des résultats de recherche pour déterminer s'il y

Jane Wu:

:

a un enjeu en droit des marques.

Jane Wu:

:

Bien que le simple achat de mots clés n'est pas suffisant au Canada pour constituer une

Jane Wu:

:

violation de marque, il faut cependant porter attention à la création d'une

Jane Wu:

:

catégorie spécifique sur le site web ou la manière qui est utilisée sur le site web de

Jane Wu:

:

cette marque d'un compétiteur qui pourrait être problématique.

Jane Wu:

:

En d'autres mots, les opérateurs de moteurs de recherche génèrent des revenus en offrant

Jane Wu:

:

un processus d'enchères et si vous tirez seulement un profit.

Jane Wu:

:

Tout service offert par ses opérateurs de moteurs de recherche en achetant les mots

Jane Wu:

:

clés. Ce n'est pas suffisant en soi pour retenir votre responsabilité.

Jane Wu:

:

Il faut analyser la manière que la marque est utilisé, au delà d'être simplement

Jane Wu:

:

incorporée dans les mots clés que les compétiteurs ont acheté.

Jane Wu:

:

Et de plus, vous pourriez vous aussi considérer acheter des mots clés contenant

Jane Wu:

:

les marques de vos compétiteurs.

Jane Wu:

:

Mais encore une fois, il faut être prudent sur la manière que ces marques là sont

Jane Wu:

:

utilisées au delà de Key in.

Jane Wu:

:

D'autre part, pour éviter qu'un compétiteur profite de vos, des services des opérateurs

Jane Wu:

:

de moteurs de recherche à votre désavantage, vous devriez de un enregistrer votre marque

Jane Wu:

:

de commerce dans les juridictions clés qui sont pertinentes pour vous et aussi acheter

Jane Wu:

:

les mots clés que vous aimeriez utiliser pour pas qu'un autre s'approprie et puisse

Jane Wu:

:

l'utiliser à votre désavantage.

Jane Wu:

:

La prochaine question vient de Lia.

Jane Wu:

:

Elle dit "Ma marque est utilisée sur Facebook, mais ce n'est pas moi".

Patricia Seguin:

:

Oui, ça, ça arrive avec tous les réseaux sociaux et leur grande popularité.

Patricia Seguin:

:

La bonne nouvelle, c'est que Facebook, Twitter, Instagram, Tik-Tok et LinkedIn

Patricia Seguin:

:

proposent des formulaires pour signaler ce type de problème.

Patricia Seguin:

:

Vous n'avez pas besoin de faire affaire avec un avocat, vous allez sur leur site et

Patricia Seguin:

:

normalement le formulaire se trouve assez rapidement.

Patricia Seguin:

:

Par contre, pour ces ces réseaux sociaux là en particulier, il est impératif pour avoir

Patricia Seguin:

:

gain de cause, pour que vous soyez écouté par ces entités là, que la marque soit

Patricia Seguin:

:

enregistrée au bon endroit.

Patricia Seguin:

:

Pinterest ne semble pas exiger une marque enregistrée.

Patricia Seguin:

:

C'est peut être le seul réseau social qui ne semble pas avoir cette exigence.

Patricia Seguin:

:

Il y a un bémol à cette bonne nouvelle là.

Patricia Seguin:

:

Les Facebook de ce monde et les autres réseaux sociaux sont des compagnies

Patricia Seguin:

:

lucratives. Évidemment, ce ne sont pas des autorités gouvernementales ni des tribunaux.

Patricia Seguin:

:

Il faut donc communiquer aussi clairement que possible dans des formulaires

Patricia Seguin:

:

prédéterminés. Vos droits, vos droits doivent être clairs et facilement

Patricia Seguin:

:

identifiables. Donc c'est pour ça qu'on revient toujours.

Patricia Seguin:

:

Et je pense que Jane et moi, on va se répéter jusqu'à la fin.

Patricia Seguin:

:

Il est extrêmement important d'avoir protéger votre marque, la protéger, c'est par

Patricia Seguin:

:

l'enregistrement, Il n'y a pas d'autre moyen en plus de l'utiliser bien entendu, de

Patricia Seguin:

:

l'avoir protégée tant pour protéger la marque que vous utilisez dans la juridiction

Patricia Seguin:

:

où elle est exploitée, en association avec les produits et services que vous offrez et

Patricia Seguin:

:

que vous vendez. Alors, toujours en rapport avec les réseaux sociaux, on a une question

Patricia Seguin:

:

qui nous vient de Youssef qui dit ceci "Est ce que je dois faire attention aux droits des

Patricia Seguin:

:

marques de tiers quand je mets un hashtag, mot clic en français, dans une publication

Patricia Seguin:

:

sur les plateformes de médias sociaux ou dans une publicité?

Patricia Seguin:

:

Par exemple, j'aimerais publier sur Instagram que je fais des rouges à lèvres

Patricia Seguin:

:

avec comme hashtag hashtag L'Oréal".

Jane Wu:

:

Oui, c'est une très bonne question.

Jane Wu:

:

Commençons d'abord avec l'histoire d'évolution du hashtag.

Jane Wu:

:

Le hashtag est devenu populaire autour de 2007-2008 pour faciliter les recherches sous

Jane Wu:

:

un thème. Par exemple, si vous voulez suivre toutes les publications sur la propriété

Jane Wu:

:

intellectuelle, vous allez chercher hashtag Propriété intellectuelle et vous allez

Jane Wu:

:

trouver toutes les publications qui utilisent ce même hashtag.

Jane Wu:

:

Initialement, le hashtag avait un but fonctionnel.

Jane Wu:

:

Bon, la culture sur internet a évolué depuis et le hashtag a maintenant un but commercial,

Jane Wu:

:

politique, social, etc.

Jane Wu:

:

Et le hashtag peut aussi être utilisé à titre de marque pour constituer un emploi de

Jane Wu:

:

marque au sens légal.

Jane Wu:

:

Dans le cas des produits, il faut que le hashtag suivi d'une marque soit apposé sur

Jane Wu:

:

les produits lui même ou sur les contenants, le colis, les emballages dans lesquels ces

Jane Wu:

:

produits sont vendus.

Jane Wu:

:

En comparaison, pour les services, la marque doit être employée ou montrée dans

Jane Wu:

:

l'exécution ou l'annonce de ce service.

Jane Wu:

:

Par exemple, si le titulaire d'une marque annonce ces services et accompagne ce message

Jane Wu:

:

avec un hashtag suivi de la marque sur les plateformes de médias sociaux et donne

Jane Wu:

:

l'impression qu'il est affilié ou approuvé par le propriétaire de la marque en question

Jane Wu:

:

ou qu'il laisse croire qu'il est le propriétaire.

Jane Wu:

:

Ceci constituerait un emploi problématique dans la mesure où la marque ne lui appartient

Jane Wu:

:

pas et il n'a pas obtenu l'autorisation du propriétaire.

Jane Wu:

:

Par conséquent, le simple ajout d'un hashtag devant la marque ne donne pas une carte

Jane Wu:

:

blanche pour utiliser les marques des tiers.

Jane Wu:

:

Vous pouvez utiliser un hashtag avec la marque de tiers dans votre publication

Jane Wu:

:

lorsque l'usage est descriptif.

Jane Wu:

:

Par exemple, je fais une vente de garage, je vends.

Jane Wu:

:

On va dire que Fasken fabrique des tapis de yoga et je vends de seconde main un tapis de

Jane Wu:

:

yoga Fasken. Et c'est effectivement un vrai tapis de yoga de Fasken.

Jane Wu:

:

Je peux annoncer mais avant de garage avec un hashtag Fasken car cela décrit la marque

Jane Wu:

:

des produits qui se trouvent dans ma vente de garage.

Jane Wu:

:

Par contre, si j'ai créé un nouveau produit, un tapis de yoga avec des matériaux recyclés

Jane Wu:

:

par moi même et j'appose la marque Fasken dessus alors qu'il n'y a rien de Fasken ou

Jane Wu:

:

bien que je transforme le tapis de yoga Fasken avec mes propres procédés artisanaux,

Jane Wu:

:

et bien ce serait un usage problématique de la marque Fasken.

Jane Wu:

:

En ce qui concerne la protection des marques qui contiennent un hashtag, si votre marque

Jane Wu:

:

est enregistrée sans le hashtag en liaison avec les produits et services par exemple

Jane Wu:

:

Fasken en lien avec les services juridiques, ce n'est pas forcément obligatoire

Jane Wu:

:

d'enregistrer aussi le hashtag Fasken.

Jane Wu:

:

Par contre, si vous utilisez toujours hashtag Fasken dans le matériel promotionnel

Jane Wu:

:

et que Fasken n'est pas enregistré, ce serait opportun de considérer enregistrer le

Jane Wu:

:

hashtag Fasken afin de protéger votre utilisation de la marque.

Jane Wu:

:

Je poursuis avec la prochaine question qui vient de Tania.

Jane Wu:

:

Elle a écrit "J'ai entendu parler des NFT et des metavers, mais c'est quoi au juste?"

Patricia Seguin:

:

Le metavers est une place, un univers, un monde parallèle qui incorpore la réalité

Patricia Seguin:

:

augmentée, la réalité virtuelle, les avatars sous forme d'hologramme.

Patricia Seguin:

:

C'est dans cet univers qu'on peut se procurer à fort prix des produits sous forme

Patricia Seguin:

:

de jetons numériques, ce qu'on appelle les NFT.

Patricia Seguin:

:

Les. Les NFT sont des Non Fongible Token en français, utilisation expression qu'on

Patricia Seguin:

:

utilise un peu moins souvent, Le jeton non fongible.

Patricia Seguin:

:

C'est un fichier numérique auquel est attaché un certificat d'authenticité numérique.

Patricia Seguin:

:

Ce fichier peut être une photo, un vidéo, une musique.

Patricia Seguin:

:

Ça porte aussi souvent sur un produit de luxe ou une œuvre d'art.

Patricia Seguin:

:

La différence avec les fichiers que nous connaissons tient à leur caractère unique et

Patricia Seguin:

:

donc monnayable et j'ajouterai très monnayable.

Patricia Seguin:

:

Les NFT s'achètent comme des œuvres physiques mais sont des œuvres qu'on ne peut

Patricia Seguin:

:

jamais avoir en main.

Patricia Seguin:

:

Par exemple, Louis Vuitton et Dolce Gabbana ont créé des accessoires et des vêtements

Patricia Seguin:

:

virtuels qu'on peut se procurer pour habiller nos avatars de jeux vidéo.

Patricia Seguin:

:

Le droit des marques relatif à ces biens numériques sème le trouble et l'émoi des

Patricia Seguin:

:

titulaires de droits de pays, et j'ajouterais des praticiens en droit de

Patricia Seguin:

:

propriété intellectuelle également.

Patricia Seguin:

:

De nouvelles questions se posent quant à la protection de ces fichiers virtuels, mais

Patricia Seguin:

:

également au regard des atteintes aux droits liés à des NFT commercialisés dans le métal

Patricia Seguin:

:

vert. L'affaire la plus connue et la plus récente est celle qui a déclenché

Patricia Seguin:

:

l'inquiétude concerne le métal Birkin.

Patricia Seguin:

:

L'artiste maison Rotchild a créé un NFT représentant les sacs inspirés du célèbre sac

Patricia Seguin:

:

Birkin de la maison Hermès.

Patricia Seguin:

:

La maison Hermès a déposé une plainte au Tribunal fédéral de Manhattan, accusant

Patricia Seguin:

:

l'artiste d'être un spéculateur numérique qui cherche à s'enrichir rapidement en

Patricia Seguin:

:

s'appropriant la marque d'Hermès, soit la marque Birkin, à laquelle il a simplement

Patricia Seguin:

:

ajouté le préfixe Meta.

Patricia Seguin:

:

Rothschild a tenté de faire rejeter la plainte sans succès.

Patricia Seguin:

:

La demande sera donc entendue éventuellement.

Patricia Seguin:

:

C'est à suivre.

Patricia Seguin:

:

Les mesures à prendre pour se protéger ne sont pas simples à définir parce que les

Patricia Seguin:

:

types d'atteintes sont variées.

Patricia Seguin:

:

Les plus courantes serait l'utilisation non autorisée d'une marque sur un NFT dans dans

Patricia Seguin:

:

le métavers par exemple, j'ai une veste qui est une veste numérique, un chandail ou une

Patricia Seguin:

:

robe avec sur lequel j'appose la marque Chanel ou toute autre marque de grand

Patricia Seguin:

:

couturier. Je pourrais aussi reprendre à l'identique, comme ils l'ont fait dans le

Patricia Seguin:

:

meta Birkin, un objet qui est une marque de commerce et le transférer en objets

Patricia Seguin:

:

numériques et donc non physique.

Patricia Seguin:

:

On peut penser même ce n'est pas arrivé, mais j'ai pensé hier en regardant mes notes à

Patricia Seguin:

:

la bouteille de Coca-Cola qui est une marque de commerce en soi donc la bouteille

Patricia Seguin:

:

numérique n'est pas techniquement protégée par marque de commerce parce que c'est un

Patricia Seguin:

:

objet qui est virtuel.

Patricia Seguin:

:

Donc il y a plusieurs applications.

Patricia Seguin:

:

Il y a plusieurs situations où on ne sait pas exactement encore comment les tribunaux

Patricia Seguin:

:

verront cet univers là.

Patricia Seguin:

:

On souhaite ardemment que ce soit réglé bientôt, mais j'en doute.

Jane Wu:

:

Tania fait une question de suivi et se demande est ce qu'elle devrait se soucier de

Jane Wu:

:

ce nouvel univers là?

Patricia Seguin:

:

Oui, un peu. Comme je le disais précédemment, il est à espérer que les bureaux de propriété

Patricia Seguin:

:

intellectuelle de chacune des juridictions et les instances judiciaires ne fassent pas

Patricia Seguin:

:

de différence entre un sac virtuel et un sac réel.

Patricia Seguin:

:

Parce que la marque de commerce qui porte sur un sac réel devrait suivre.

Patricia Seguin:

:

Le droit devrait suivre sur le sac, sur le sac qui ne serait que virtuel.

Patricia Seguin:

:

Ça me semble légitime que les violations puissent être sanctionnées sans obliger le

Patricia Seguin:

:

titulaire des marques à déposer de nouvelles demandes pour se doter d'une protection

Patricia Seguin:

:

dédiée spécifiquement aux objets qui seraient des NFT dont l'avenir aujourd'hui

Patricia Seguin:

:

n'est pas clair par ailleurs, vu l'incertitude.

Patricia Seguin:

:

On voit de plus en plus de demandes d'enregistrement de marques qui incluent

Patricia Seguin:

:

maintenant ce type de bien virtuel.

Patricia Seguin:

:

Par exemple, au Canada, on a vu Nike produire une demande d'enregistrement pour

Patricia Seguin:

:

Just Do It en association avec ce je.

Patricia Seguin:

:

La description est en anglais Downloadable virtual goods namly Footwear clothing.

Patricia Seguin:

:

Donc on voit que les gens se prémunissent parce que l'incertitude fait en sorte qu'on

Patricia Seguin:

:

se dit Eh bien, si je ne sais pas ce que les tribunaux vont dire, je vais être.

Patricia Seguin:

:

Comme on le disait depuis le début, la loi va beaucoup plus lentement que la l'évolution de

Patricia Seguin:

:

la technologie. Donc, les gens, ceux qui ont l'argent, évidemment, se protègent plus

Patricia Seguin:

:

rapidement. Donc, dans l'attente de la mise en place d'un forum international qui

Patricia Seguin:

:

permettra de juger de façon globale ce type de situation là, c'est sûr que la meilleure

Patricia Seguin:

:

pratique demeure d'enregistrer ses marques principales dans toutes les juridictions

Patricia Seguin:

:

d'intérêt et peut être penser inclure une version numérique quand le budget le permet,

Patricia Seguin:

:

des produits qui sont les plus importants.

Patricia Seguin:

:

Évidemment, la question à se poser, ce sera quels sont les marchés où l'enregistrement

Patricia Seguin:

:

par un tiers de notre marque nous causerait des ennuis?

Patricia Seguin:

:

Il nous embêterait. Et à partir de la réponse qu'on donne à cette question là,

Patricia Seguin:

:

bien, c'est là où il faut investir le plus.

Patricia Seguin:

:

On a parlé depuis le début que tout évolue, mais les marques elles mêmes, on l'a vu,

Patricia Seguin:

:

évoluent et il y a un Kirk qui nous posait la question suivante à part les marques

Patricia Seguin:

:

verbales que j'ai plutôt nommées nominales et les logos, est ce qu'il y a d'autres

Patricia Seguin:

:

signes qu'on peut ou devrait protéger dans le monde digital?

Jane Wu:

:

La réponse est oui.

Jane Wu:

:

Donc la marque nominale, qui est en fait une marque composée uniquement de mots, où des

Jane Wu:

:

fois on appelle une marque nominale une marque verbale marque mot.

Jane Wu:

:

C'est devenu la marque et est devenue plus que simplement des lettres ou des chiffres ou

Jane Wu:

:

des dessins.

Jane Wu:

:

Vous pouvez protéger au Canada des marques dites non traditionnelles.

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Vous pouvez protéger les couleurs, les éléments figuratifs, les formes

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tridimensionnelles, les hologrammes, les images en mouvement, les façons d'emballer

Jane Wu:

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les produits, les sons, les odeurs, les goûts, les textures ainsi que la position de

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tout signe. Alors ce qui n'est pas tangible, comme les sons ou les images en mouvement

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sont enregistrable.

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Par exemple, il y a environ une quarantaine d'enregistrements de marques de type 100 au

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Canada, dont une marque que sûrement vous allez reconnaître.

Patricia Seguin:

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Dring, dring, dring. Que désirez vous coûte que coûte si tu veux un barbecue?

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Un exemple de marque d'image en mouvement.

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Et il y a la marque de Google que vous connaissez sûrement, mais peut être vous avez

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pas réalisé que c'est protégé par un enregistrement de marque.

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Alors quand vous téléchargez, vous attendez que la page rafraîchisse.

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Il y a la, il y a la marque Google en multicolore et tranquillement les lettres

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Google se transforment en petits points qui dansent comme une vague.

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Et bien c'est. C'est une marque en mouvement qui est utilisé dans le monde numérique par

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Google. Bref, il faut être créatif et non se limiter aux marques traditionnelles.

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Car le monde digital offre des possibilités additionnelles pour votre carte de visite en

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ligne et il faut penser à également protéger ses formes non traditionnelles de marque de

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commerce. En conclusion, nous concédons que le droit des marques est en retard par

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rapport aux nouvelles technologies et l'innovation.

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Il n'y a pas de solution parfaite.

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Par contre, avec un enregistrement de marque de commerce, vous aurez plus de facilité à

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faire respecter vos droits que si vous n'en avez pas.

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Contrairement à l'Internet, le droit des marques est territoriale, vos droits

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s'arrêtent aux frontières de la juridiction dans laquelle vous avez obtenu votre

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enregistrement de marque.

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Il s'agit donc un exercice important d'identifier les juridictions clés pour le

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dépôt de vos marques.

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Il faut aussi réviser la description de vos produits et services pour considérer si c'est

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suffisant pour vous protéger.

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Pour les nouvelles technologies comme les NFT, le monde de metavers et autres

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technologies futures.

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Si la description adéquate ou si vous avez en fait besoin de déposer de nouvelles demandes

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pour couvrir ces ces autres développements dans le monde numérique et finalement, comme

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toujours, il faut surveiller le marché.

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On peut mettre des veilles pour identifier les nouveaux dépôts, identifier les nouveaux,

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les nouveaux joueurs sur le marché qui pourraient causer un problème.

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Et vérifiez également si votre veille couvre ces nouvelles technologies ou c'est seulement

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pour vos produits et services d'aujourd'hui.

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Peut être vous êtes vous êtes dans un domaine plus traditionnel, mais n'oubliez pas

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qu'avec l'avènement des naîveté et une metavers, tout peut avoir son penchant

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numérique. Est ce que vous surveillez bien le marché en ce sens afin de vérifier que

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vous avez les bonnes pratiques en marque de commerce?

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Vous pouvez facilement avoir accès à un test que nous avons mis en ligne sur notre site

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web et qui se trouve également dans notre description de cet épisode de podcast.

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Cela test en cinq minutes "A vos marques prêts tester".

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Un mot de la fin. Merci Patricia et merci à nos auditeurs.

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Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous encourageons à consulter nos ressources sur

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notre site web internet www.Fasken com et à vous inscrire à nos listes de distribution

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pour recevoir nos prochains bulletins et nos invitations aux conférences et formations sur

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le sujet.

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Patricia Seguin: Alors merci Jane et à un prochain balado.

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