Reconversion professionnelle : de l'édition à la thérapie brève systémique stratégique
Après avoir passé des années dans le secteur de l'édition, Volcy Nicq a ressenti le besoin de se réinventer.
Aujourd'hui, elle partage avec nous :
1. Les raisons qui l'ont poussée à quitter un métier qu'elle aimait.
2. La découverte et l'attrait pour la thérapie systémique.
3. Les étapes de sa formation et ses premiers pas en tant que thérapeute.
4. Comment elle a réussi à développer sa clientèle
5. Ses conseils pour toute personne envisageant une reconversion professionnelle dans ce domaine
Un témoignage authentique qui prouve l'importance de suivre son coeur.
Retrouvez Volcy Nicq sur son site Internet: https://therapiebreve-paris.fr/
Institut Gregory Bateson: https://www.igb-mri.com/
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Bonjour, bienvenue sur le podcast de Ma.
Speaker B:Révolution Pro, le podcast qui vous aide à sauter le pas de la reconversion professionnelle en vous proposant les meilleurs outils du développement personnel, des témoignages inspirants et des conseils d'experts.
Speaker B:Je suis Clarence Mirkovic, psychopraticienne, coach professionnel et consultante en bilan de compétences.
Speaker B:Si vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle, je vous invite à télécharger gratuitement votre livret d'exercice pour vous poser les bonnes questions.
Speaker B:Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode.
Speaker B:Je vous laisse à présent avec mon invité du jour et je vous souhaite une très belle écoute.
Speaker B:Bonjour Volsy.
Speaker C:Bonjour Clarence.
Speaker A:Je suis ravie de t'accueillir ici sur ce podcast.
Speaker A:Est-ce que tu peux commencer par te présenter, s'il te plaît ?
Speaker A:Oui, bien.
Speaker C:Sûr.
Speaker C:Moi, je m'appelle Volcynique, j'ai 40 ans et je suis thérapeute.
Speaker C:Je fais de la thérapie brève systémique stratégique.
Speaker C:Depuis maintenant, on va dire que je pratique depuis environ cinq ans et c'est en effet une reconversion professionnelle puisque je venais d'un autre secteur, j'étais éditrice.
Speaker C:Je travaillais dans l'édition, c'était mon premier job suite à mes études littéraires.
Speaker C:Et voilà, il y a quelques années, j'ai changé de.
Speaker A:Métier.
Speaker A:Qu'est-ce qui fait que tu as changé de métier ?
Speaker A:Qu'est-ce qui ne te plaisait plus dans ce monde de.
Speaker C:L'Édition ?
Speaker C:Ce qui ne me plaisait plus, en fait, c'est assez dur à dire puisque j'ai vraiment adoré ce boulot, j'ai adoré ce secteur, j'ai vraiment beaucoup aimé ce que je faisais.
Speaker C:C'est un métier très créatif et à un moment, Je pense que j'avais fait le tour de ce que je pouvais faire.
Speaker C:En tout cas, c'est l'impression que j'avais eue à ce moment.
Speaker C:Et j'avais cherché à évoluer dans le secteur, à changer d'entreprise.
Speaker C:J'ai cherché à modifier ce que je pouvais modifier dans l'édition.
Speaker C:Et ça ne me satisfaisait pas.
Speaker C:Et j'avais autour de moi beaucoup de personnes, pas forcément dans ce boulot, mais de toute façon autour de moi, dans mes proches, Beaucoup de personnes qui râlaient beaucoup sur leur métier, qui étaient insatisfaites.
Speaker C:C'était un peu les années autour de la trentaine, peut-être où on perd un peu ses illusions sur le monde du travail.
Speaker C:Et j'entendais beaucoup râler, beaucoup d'insatisfaction.
Speaker C:Et je n'avais pas du tout envie de devenir comme ça.
Speaker C:parce que j'avais vraiment beaucoup apprécié ce métier-là.
Speaker C:Et donc, c'est devenu assez évident que si je ne voulais pas tourner au vinaigre, il fallait que je change de métier, mais je ne savais pas du tout vers quoi...
Speaker C:Enfin, ce n'était pas évident.
Speaker C:Ce que je voulais faire n'était pas évident.
Speaker C:C'est venu d'une réflexion qui n'a pas été très longue, mais qui a été quand même très intense.
Speaker C:En quelques mois, ça s'est fait, mais j'ai.
Speaker A:Pas mal réfléchi.
Speaker A:Est-ce que tu peux nous expliquer justement cette réflexion ?
Speaker A:Est-ce que déjà tu l'as menée seule ou est-ce que tu t'es fait accompagner ?
Speaker C:Je me suis fait accompagner.
Speaker C:Ça s'est fait assez rapidement.
Speaker C:On était à peu près au mois de décembre.
Speaker C:Je me suis dit je pense que je vais changer de métier.
Speaker C:C'était je pense au moment des vacances de Noël.
Speaker C:J'ai contacté une coach qu'on m'avait recommandée quelques temps avant.
Speaker C:Je l'ai contactée, j'ai pris rendez-vous en janvier à la rentrée des vacances et j'ai l'impression que ça a été extrêmement fluide.
Speaker C:Je ne me souviens même pas vraiment des étapes en fait à cette époque.
Speaker C:J'ai dû faire quelques séances avec elle.
Speaker C:Ça m'a aidée parce que je savais que je voulais changer de métier, mais je n'avais pas en tête un métier précis.
Speaker C:Et très rapidement, le métier de psy m'est apparu.
Speaker C:Mais ça me paraissait encore un peu difficile de passer d'éditrice à psy, en fait.
Speaker C:Ça me paraissait vraiment difficile et assez éloigné.
Speaker C:Je ne me voyais pas reprendre des études à la fac.
Speaker C:Donc tout ça me paraissait compliqué.
Speaker C:Et je pense qu'avec son aide, j'y ai vu vraiment plus clair Et j'ai compris que c'était possible.
Speaker C:Et surtout, j'ai trouvé ma voie.
Speaker C:C'est-à-dire qu'en psychologie, il y a plein d'écoles, il y a plein de mouvements, et en fait, ils sont tous assez différents.
Speaker C:Enfin, il y en a qui sont très différents les uns des autres.
Speaker C:Et la systémie, c'est elle qui me l'a présentée en fait, qui m'a fait découvrir cette école-là, cette mouvance, l'école de Palo Alto précisément.
Speaker C:Et ça m'a apparu à ce moment-là très évident que c'était un peu pour moi, que c'était mon...
Speaker C:Intellectuellement, ça m'a convenu tout de suite et je ne me suis pas posé beaucoup de questions en fait.
Speaker A:Parce que c'était très évident.
Speaker A:Alors est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus en détail ce que c'est que.
Speaker C:La systémie pour ceux qui ne connaissent pas ?
Speaker C:La systémie, c'est une approche qui s'intéresse au système dans lequel est situé un individu.
Speaker C:Pour moi, ça a été très important parce que j'avais toujours, sans le savoir, été intéressée par la compréhension du système, comprendre comment les gens fonctionnent les uns par rapport aux autres.
Speaker C:Et ça, depuis toujours, c'était au cœur de ma curiosité.
Speaker C:Le lien, en fait, il s'est fait là.
Speaker C:Moi, j'étais très intéressée par la littérature.
Speaker C:J'ai toujours été très...
Speaker C:Par goût personnel, j'ai toujours beaucoup lu.
Speaker C:J'ai fait des études de lettres.
Speaker C:Et je pense que l'intérêt que je portais à la littérature, aux histoires racontées, aux personnages, il a continué dans l'intérêt que j'ai eu envie d'avoir et de creuser.
Speaker C:pour les relations entre les personnes.
Speaker C:Et la systémie, c'est vraiment une école qui s'intéresse aux relations entre les individus.
Speaker C:On part du principe que l'individu fonctionne dans un système et on n'isole pas l'individu comme étant malade, étant intrinsèquement porteur d'un problème.
Speaker C:Voilà, c'est en relation aux autres et en relation, enfin, c'est ce qu'il vit et en relation est vu à travers ses relations aux autres ou ses relations à lui-même.
Speaker C:Et ça, c'était vraiment très lumineux pour moi.
Speaker C:Et donc voilà, la systémie travaille particulièrement sur les interactions entre les personnes, parce que, pour le dire un peu rapidement, si on modifie une interaction entre deux éléments du système, c'est tout le système qui en sera modifié.
Speaker C:Et l'idée, c'est d'amener un changement, de changer le problème en fait, de résoudre le problème.
Speaker C:Et donc on s'intéresse beaucoup au processus.
Speaker C:Et moi, ça m'a beaucoup parlé et toujours, évidemment, c'est cette idée de comprendre un processus et de déconstruire ce qui ne fonctionne pas qui me passionne et qui.
Speaker A:M'A passionnée quand j'ai découvert ça.
Speaker A:Donc cette coach, elle t'a permis finalement de prendre conscience que c'était vers l'accompagnement, la psychologie que tu.
Speaker C:Souhaitais aller ?
Speaker C:Alors oui, c'est ça.
Speaker C:Je pense qu'elle m'a permis de peut-être prendre conscience de ça.
Speaker C:Je me souviens vraiment plus très bien Ce dont je me souviens qui est sûr, c'est qu'elle m'a fait découvrir cette approche-là, mais peut-être que j'étais déjà intéressée par la psychothérapie en général, mais je n'avais pas idée de quel mouvement allait m'intéresser.
Speaker C:Et ça, elle m'a vraiment permis de prendre conscience de celui-ci, parce qu'elle avait lu aussi ma manière de fonctionner, on avait beaucoup échangé, elle m'avait posé beaucoup de questions.
Speaker C:Je ne sais plus quelle approche elle avait précisément, mais elle avait vu, en tout cas c'est ce dont je me souviens, j'étais très intéressée par la compréhension du système, et dans toute ma manière de travailler, ma manière de fonctionner, c'était ça qui primait.
Speaker C:Donc elle m'a beaucoup aidée là-dessus, puis elle m'a permis d'imaginer que c'était possible, en fait.
Speaker C:C'était possible de faire un métier différent de celui pour lequel j'avais été formée, et que c'était possible de commencer quelque chose d'autre, de faire une nouvelle formation, ce qui était peut-être assez audacieux à l'origine dans mon esprit c'était assez audacieux et j'avais peut-être besoin de ce déclic, de savoir.
Speaker A:Que c'était possible pour me lancer dedans.
Speaker A:Qu'est-ce qui te faisait peur dans le.
Speaker C:Fait de faire un nouveau métier ?
Speaker C:Au début, ça ne m'a pas du tout fait peur.
Speaker C:Quand j'ai décidé de changer de métier, je crois que le déclic a eu lieu, en fait c'est un peu, quand je y repense dix ans plus tard, c'est un peu, il y a quelque chose du soulagement quand même, on arrête quelque chose qui était compliqué, dans lequel on était plus satisfait, donc c'est une nouvelle voie qui s'ouvre.
Speaker C:Donc au début, C'était facile, en fait.
Speaker C:C'est facile de commencer quelque chose de nouveau.
Speaker C:C'est extrêmement stimulant.
Speaker C:Intellectuellement, moi, j'ai adoré faire une formation.
Speaker C:Tous les modules que je faisais, j'y allais avec énormément d'enthousiasme et d'entrain.
Speaker C:Je dirais que le moment où c'est audacieux, c'est quand on comprend qu'on va vraiment travailler et qu'on va vraiment commencer quelque chose.
Speaker C:Et là, j'ai eu hyper peur quand je me suis dit, allez maintenant, il faut que je me lance, il faut que je crée mon cabinet, il faut que je reçoive mon premier patient.
Speaker C:Et ça, le premier patient qui vient, c'est une grande angoisse.
Speaker C:C'est une grande angoisse parce qu'en fait, on a beau être très bien formé, on a beau apprendre beaucoup de choses, on n'apprend que par l'expérience.
Speaker C:On ne peut pas être un thérapeute si on n'a pas de patients.
Speaker C:Et donc, le premier patient, c'est vraiment C'était vraiment angoissant.
Speaker C:Le deuxième aussi, le troisième aussi.
Speaker C:Qu'est-ce qui te faisait peur ?
Speaker C:Qu'est-ce qui te faisait peur ?
Speaker C:Ce qui me faisait peur, c'est de ne pas être à la hauteur.
Speaker C:C'est de rater, de ne pas être une bonne thérapeute.
Speaker C:Et d'ailleurs, je pense que je n'étais pas une bonne thérapeute au premier patient ni au deuxième.
Speaker C:Ce qui me faisait peur, c'est d'être confrontée à quelque chose de vivant.
Speaker C:où on a en face de soi une personne qui est vraiment là et qui a besoin d'être aidée.
Speaker C:Et on ne sait pas si ce qu'on fait, on le fait bien.
Speaker C:Après, on est hyper accompagné, on a des supervisions.
Speaker C:La formation est solide, donc en théorie, on sait plein de choses.
Speaker C:Mais ce n'est pas pareil d'être dans la vraie vie.
Speaker C:Et je m'en suis rendue compte parce qu'au fil des séances, au fil des patients, évidemment, j'ai acquis des compétences que je n'avais pas au début.
Speaker C:Mais il n'y a pas d'autre moyen d'apprendre.
Speaker C:Mais aujourd'hui, je vois bien que je suis beaucoup plus à l'aise, je suis beaucoup plus efficace que.
Speaker A:Je ne l'étais quand j'ai commencé.
Speaker A:J'avais raison d'avoir peur.
Speaker A:C'est ça, mais.
Speaker C:Tu avais aussi raison peut-être de dépasser cette peur finalement.
Speaker C:Eh oui, évidemment.
Speaker C:Évidemment, sinon je n'aurais jamais commencé en fait.
Speaker C:Non, ça c'est indispensable.
Speaker C:Et d'ailleurs, ce que j'en retire, c'est que c'est bien d'avoir peur.
Speaker C:C'est bien, c'est normal.
Speaker C:Je ne sais pas si c'est le mot, mais ça fait peut-être partie du jeu de ce changement.
Speaker C:Et.
Speaker A:C'Est aussi cette excitation-là qui rend les choses assez palpitantes.
Speaker A:C'est ça, c'est quand même à un moment donné on sort de sa zone de confort, on sort aussi de ce qui nous plaît pas, on va vers l'inconnu, ça fait peur, mais en même temps c'est.
Speaker C:Stimulant quoi, c'est ce que tu disais tout à l'heure.
Speaker C:C'est peut-être ce qu'on recherche aussi quand on veut changer de métier, changer un peu de vie, c'est ça.
Speaker C:C'est là où je trouve que c'est audacieux, parce qu'il faut quand même à ce moment-là faire un saut en fait, faire un saut dans le vide et y aller.
Speaker C:et sans trop écouter, moi j'en ai pas beaucoup parlé à ce moment là, j'en parlais à mes proches proches mais j'ai pas trop raconté non plus ce que je faisais, j'avais vraiment besoin de le faire de façon très personnelle parce que j'avais peur et j'avais peur Peut-être pas envie d'entendre trop de commentaires.
Speaker C:J'avais besoin de me lancer dans l'aventure.
Speaker C:J'étais accompagnée par ma formation et par.
Speaker A:L'École, mais finalement, autour de moi, j'en parlais assez peu.
Speaker A:Alors justement, cette formation, est-ce que tu peux nous décrire comment.
Speaker C:Ça s'est passé et combien de temps tu as fait pour la faire ?
Speaker C:Alors, cette formation, c'est un institut privé de formation qui s'appelle l'Institut Grégory Bedson à Paris.
Speaker C:Moi, je l'ai faite à Paris, mais on peut la faire dans d'autres villes.
Speaker C:Ce sont des modules auxquels on s'inscrit, qui ont lieu sur, par exemple, ça peut être plusieurs week-ends ou plusieurs jours d'affilée.
Speaker C:Il y a beaucoup de modules, il y a beaucoup d'heures de cours sur la totalité de la formation.
Speaker C:C'est vraiment beaucoup d'heures de cours qu'on peut faire selon nos disponibilités.
Speaker C:Soit on fait un module, et puis on enchaîne, on fait le deuxième, puis on fait le troisième, le quatrième, etc.
Speaker C:Soit on fait un module, puis six mois après ou trois mois après, on fait le deuxième, Donc voilà, c'est très varié.
Speaker C:Moi, je l'ai fait au début très rapidement, les deux premières années, puisque j'avais du temps, que c'était possible.
Speaker C:Et puis après, j'ai ralenti un peu parce que j'ai déménagé, je suis partie de Paris, donc je pouvais moins facilement venir faire des modules, mais j'ai continué à un rythme plus lent.
Speaker C:Et donc finalement, pour moi, la formation a duré peut-être plus de cinq ans, avec beaucoup d'heures de cours.
Speaker C:mais elle peut être faite plus rapidement si on condense tous les modules.
Speaker C:On peut la faire, je pense, en trois ans.
Speaker C:Mais ça, c'est quand on fait des choses de façon très intense et qu'on a vraiment beaucoup de temps pour le faire.
Speaker C:Moi, c'est un rythme qui m'allait bien aussi.
Speaker C:Je voulais pas aller trop vite non plus.
Speaker C:J'avais des enfants petits à cette époque, donc je prenais aussi du temps pour m'en occuper.
Speaker C:C'est un rythme qui m'a vraiment bien convenu et que j'ai choisi.
Speaker C:Et ce qui est spécifique à cette formation de thérapeute, c'est le dernier module, qui est celui qui, ça fait presque un peu arrogant ou prétentieux de dire ça, mais moi qui m'a propulsé, qui m'a vraiment donné confiance et qui m'a permis de, je pense, d'atteindre un niveau de confiance qui me permet d'être plus compétente.
Speaker C:C'est un module en deux ans qu'on appelle le module intensif et qu'on fait à la fin de la formation.
Speaker C:qui est un module où on est six thérapeutes dans une salle et on reçoit au centre de formation des patients qui viennent en thérapie et chaque thérapeute suit un patient supervisé par la formatrice et on est en temps réel en filmé, chacun reçoit son patient, il est filmé et c'est retranscrit dans une salle où les autres thérapeutes nous voient et commentent ce qu'on fait et la formatrice commente et intervient en réel au moyen d'un téléphone pour nous dire ce qu'il faut faire ou nous corriger, et donc c'est génial.
Speaker C:Ça fait peur aussi, parce que là on est vraiment mis à nu devant ces experts thérapeutes, mais ça permet d'apprendre énormément.
Speaker C:On ressort de ces deux années plus aguerris et peut-être plus prêts à avoir ses propres patients, même si beaucoup de.
Speaker A:Thérapeutes qui font ce module ont déjà une pratique par ailleurs.
Speaker A:Sur cette formation, quand tu as commencé cette formation, est-ce que tu étais déjà, tu avais déjà quitté ton entreprise ?
Speaker A:Comment tu as.
Speaker C:Fait la bascule en fait ?
Speaker C:Comment tu en es partie ?
Speaker C:Moi je l'ai eu, peut-être que je referais pas les choses de cette manière si je les refaisais maintenant, mais à l'époque j'ai eu besoin de tourner une page et d'en ouvrir une autre.
Speaker C:Donc j'avais quitté mon job à la suite d'un congé mat en fait.
Speaker C:J'étais pas revenue après la naissance de de mon deuxième enfance, ça me paraissait bien clair, comme ça, pour moi.
Speaker C:Et donc, j'ai commencé ma formation, je travaillais plus.
Speaker C:Moi, j'ai beaucoup aimé cette période.
Speaker C:Après, c'était un...
Speaker C:Voilà, je travaillais plus, donc j'avais plus de rentrée d'argent, et ça peut être un peu stressant.
Speaker C:Mais bon, moi, j'avais trouvé ça bien, parce que j'avais des enfants tout petits, donc je m'en occupais.
Speaker C:Et puis, en même temps, j'avais cette formation qui.
Speaker A:M'Animait beaucoup.
Speaker A:Donc...
Speaker A:Je trouvais que c'était un bon équilibre familial à ce moment-là.
Speaker A:Donc ensuite, quand on se forme à ces pratiques-là, c'est comme le.
Speaker C:Coaching.
Speaker A:Ou la sophrologie ou la naturopathie.
Speaker A:Après.
Speaker C:Il faut développer finalement sa clientèle.
Speaker C:Oui.
Speaker C:Comment tu as fait pour te lancer ?
Speaker C:Alors déjà, pour me lancer, avant de développer sa pratique, il faut déjà avoir ce dont je parlais tout à l'heure.
Speaker C:Moi, je considère vraiment que c'est de l'audace.
Speaker C:C'est-à-dire qu'à un moment, on se dit « bon, ok, elle est là ».
Speaker C:il faut que je sois capable de recevoir un patient, peut-être qu'il n'y en aura pas, parce qu'au début on se dit peut-être que le premier, il va mettre trois mois à venir.
Speaker C:Moi je me souviens, j'avais demandé à l'époque à un thérapeute qui était mon superviseur, et je lui avais demandé, il n'était pas encore mon superviseur parce que je n'avais pas encore de patients, mais je l'avais pris un peu comme conseil, je lui avais dit, voilà, comment on fait pour se lancer ?
Speaker C:et il m'avait dit, écoute, pour se lancer, tu mets ta plaque et tu te lances.
Speaker C:Donc je m'étais dit, bon, ok.
Speaker C:Donc j'ai mis ma plaque sur mon mur.
Speaker C:À l'époque, j'habitais à Nantes et j'ai commencé là-bas et j'ai eu rapidement, alors j'ai fait aussi un site internet et j'ai eu très rapidement mon premier patient.
Speaker C:Donc je n'en menais pas l'argent du tout, mais j'ai été extrêmement fière après les premières, peut-être même la première séance, Et en parallèle, j'ai eu un deuxième et un troisième assez vite, en fait, qui sont venus par Internet.
Speaker C:Et puis aussi, parce que j'ai eu de la chance, je crois que la deuxième personne qui est venue, elle avait vu ma plaque sur mon mur et elle est venue, donc elle a pris rendez-vous.
Speaker C:Donc voilà, ça, ça a vraiment été les tout premiers qui finalement comptent plus pour la confiance en soi.
Speaker C:Après, il en faut beaucoup plus, évidemment, mais déjà, avoir les premiers patients qui viennent, pour moi, c'était très significatif.
Speaker C:Ça voulait dire que quelque chose commençait.
Speaker C:Et ensuite, pour développer, c'est beaucoup Internet.
Speaker C:Moi, j'ai fait une campagne Google, Google Ads, qui m'a vraiment permis d'avoir des personnes qui viennent.
Speaker C:Et pour moi, c'était vraiment très important parce que, comme je le disais, on apprend en pratiquant.
Speaker C:Donc en fait, plus on pratique, plus on prend confiance, plus on devient bon, plus on apprend des choses, plus tout ce qu'on sait en théorie devient vrai, devient vivant, et plus on apprend à faire.
Speaker C:Et donc, plus j'ai eu des patients, plus j'ai trouvé que je devenais meilleure, en fait, dans ma pratique.
Speaker C:Donc voilà.
Speaker C:Et après, j'ai quitté Nantes, je suis revenue vers Paris, j'ai continué de la même manière à avoir ma campagne Google, à avoir des nouveaux patients.
Speaker C:À chaque fois, ça recommence quand on déménage, mais ça fonctionne.
Speaker C:Et aujourd'hui, je continue toujours.
Speaker C:C'est beaucoup par Internet que les gens viennent.
Speaker C:peu à peu, et ça c'est vraiment très gratifiant par bouche à oreille et par recommandation en fait des patients qui me recommandent à leurs proches.
Speaker C:Ça.
Speaker A:Ça prend du temps, mais quand ça commence à se faire, c'est aussi très gratifiant et très agréable.
Speaker A:Oui.
Speaker C:C'Est clair.
Speaker C:Qu'est-ce qui te plaît le plus aujourd'hui dans cette activité ?
Speaker C:Il y a sûrement plusieurs choses.
Speaker C:Mon indépendance.
Speaker C:Evidemment, c'est un métier où on est très indépendant.
Speaker C:Le fait de rencontrer des gens tous les jours extrêmement variés et de découvrir des histoires de vie extrêmement variées, je pense que ça, ça nourrit ma curiosité naturelle et qu'à chaque fois je suis ébahie de ce que je découvre, non pas parce que ce sont des histoires, non pas pour dire que ce sont des situations folle, mais parce qu'en fait il y a tellement de styles de vie, de styles de gens, de styles de problématiques, de situations, qu'on est obligé d'être en permanence attentif.
Speaker C:En fait, il n'y a jamais deux histoires qui sont les mêmes.
Speaker C:On a beau apprendre beaucoup de théories, cette approche est vraiment une approche très d'individuels, on s'intéresse toujours à une personne dans un contexte précis, avec des éléments précis, et ça j'aime beaucoup parce que ça nous rend attentifs, on ne s'endort jamais, on ne peut pas se fier juste à un modèle, on est toujours intéressé par l'autre, ça j'adore parce que c'est vraiment très stimulant, et puis ce que j'apprécie beaucoup aujourd'hui, même si c'est dur à dire parce que ça donne l'impression d'être prétentieux, mais c'est le fait de voir des situations se résoudre et de voir les patients aller mieux, et d'une manière ou d'une autre d'y avoir été pour quelque chose.
Speaker C:Et ça, évidemment c'est la base du métier, mais bien sûr ça me donne envie de continuer, ça me fait plaisir, je me sens vraiment épanouie dans ce métier.
Speaker C:Et la dernière chose qui serait presque, je dirais, Ce que j'aime, c'est que je ne suis pas du tout stressée.
Speaker C:Je vais travailler en étant toujours enthousiaste et sans pression.
Speaker C:Maintenant, alors que j'ai eu très peur au début, mais aujourd'hui, j'ai plus peur.
Speaker C:Même s'il y a des situations parfois qui sont difficiles et où je ne fais pas forcément le poids tout de suite, je sais que j'ai des superviseurs qui sont là pour m'aider.
Speaker C:Donc, je ne me sens jamais fragile, je ne me sens pas...
Speaker C:J'ai pas de stress, voilà.
Speaker C:Et ça, je pense que c'est à noter, parce qu'il y a beaucoup de métiers où on ressent de la pression.
Speaker C:Et voilà, j'ai pas de.
Speaker A:Stress, et pour autant, je suis stimulée tous les jours.
Speaker A:Je me sens pas du tout...
Speaker C:Je m'ennuie jamais.
Speaker C:Est-ce qu'il y a quand même des choses qui te plaisent un peu moins ?
Speaker C:Oui, sûrement.
Speaker C:Par exemple, la compta, ce genre de choses.
Speaker C:Voilà, tout ce qui va toucher...
Speaker C:Quand on est indépendant, il faut passer par...
Speaker C:toute cette partie comptabilité.
Speaker C:Ça me plaît un peu.
Speaker A:Moins, mais c'est pas très grave.
Speaker A:Franchement, je pense que je me sens bien de à peu près tout.
Speaker A:Top.
Speaker A:Est-ce qu'il y a des choses que tu n'avais pas soupçonnées au départ, en tout.
Speaker C:Cas quand tu te projetais dans cette reconversion et que tu découvres, ou que tu as découvert au fur et à mesure ?
Speaker C:Oui, je dirais que je n'ai pas soupçonné grand-chose en fait.
Speaker C:Je pense que voilà, c'était aussi, et c'est pour ça, si c'était à refaire, je ne referais sûrement pas les choses de la même manière, puisque je pense que ce qui m'a donné aussi tant de légèreté, de facilité finalement dans cette reconversion, c'est que j'ignorais à peu près tout et que je me suis lancée sans me poser beaucoup de questions au démarrage.
Speaker C:Et je pense que c'est ce qui a fait que je l'ai fait aussi sereinement.
Speaker C:Peut-être le fait de ne pas savoir, de ne pas Je ne me suis pas posée tellement de questions sur le matériel, est-ce qu'il faudra que.
Speaker A:J'Achète un bureau, où est-ce que je pourrais travailler.
Speaker A:Les choses se sont faites assez facilement.
Speaker A:Je n'avais pas prévu.
Speaker C:Grand-Chose.
Speaker C:C'est ça, une certaine naïveté et insouciance, mais finalement, tu dis, ça m'a permis finalement d'y aller.
Speaker C:Ouais, légère quoi.
Speaker C:Ouais, une certaine naïveté ou une certaine confiance en fait.
Speaker C:Moi, je le verrais plus comme ça.
Speaker C:Une certaine confiance, je veux dire, j'avais quand même mesuré les risques et j'avais quand même réfléchi.
Speaker C:aux choses, mais je me suis lancée vraiment avec confiance en me disant ça va marcher.
Speaker C:Quand j'ai commencé ma formation, je me suis dit je ferai thérapeute et j'aurai des passions.
Speaker C:Je n'ai pas fait cette formation au début pour voir ce que c'était.
Speaker C:Je l'ai faite en me disant là je suis le premier jour, je savais que j'étais en reconversion et que mon but c'était de devenir thérapeute.
Speaker C:Et j'ai l'impression que les étapes se sont.
Speaker A:Enchaînées.
Speaker A:Peut-être que j'ai eu de la chance.
Speaker A:Je ne sais pas.
Speaker A:Je ne sais.
Speaker C:Pas exactement à quoi ça tient.
Speaker C:Tu as aussi travaillé pour finalement.
Speaker C:Tu étais aussi finalement assez focus sur ce projet-là.
Speaker C:Oui, c'est vrai.
Speaker C:C'est vrai, ça a été mon objectif.
Speaker C:En effet, c'était mon objectif.
Speaker C:Mais ce que je veux dire, c'est que je pense que je me suis lancée sans poser trop de questions.
Speaker C:Peut-être que je me serais posé beaucoup de questions.
Speaker C:J'aurais eu beaucoup plus peur.
Speaker C:J'ai eu peur.
Speaker A:Quand j'ai dû recevoir mon premier patient, mais j'étais prête à le recevoir en fait.
Speaker A:Je n'ai pas eu peur avant.
Speaker C:Du coup, il y a des choses que tu as trouvées difficiles dans cette reconversion ?
Speaker C:Peut-être le fait que ce soit un peu long, que moi ça ait pris un peu de temps et que j'ai mis du temps à me dire ça y est, aujourd'hui je suis confiante, je suis confiante sur le fait que j'ai abouti mon projet.
Speaker C:Et peut-être cette temporalité en fait, ça ne se fait pas en un claquement de doigts, on ne devient pas thérapeute quand on est éditrice, on ne devient pas thérapeute en deux semaines.
Speaker C:Voilà, ça prend du temps, mais je l'ai assez bien vécu.
Speaker C:Encore une fois, je l'ai assez bien vécu peut-être parce que j'avais un contexte familial qui faisait que j'étais très occupée et donc j'apprécie aussi d'avoir ce temps sans vraiment de travail pour m'occuper de mes enfants et que du coup, Ça n'a pas été si dur que.
Speaker A:Ça, mais c'est long.
Speaker A:Oui, c'est quand même un projet qui est long quand on vient d'un tout autre horizon, en fait.
Speaker A:C'est ça, il faut aussi s'accorder ce temps-là pour bien se former, et en même temps, tu dis, ouais, on ne peut pas devenir thérapeute en 15 jours, et j'ai envie de dire, heureusement, en fait, c'est aussi rassurant, quoi.
Speaker A:Mais ça.
Speaker C:Suffit, ça veut dire aussi s'engager.
Speaker A:Finalement, sur une grande conversion, sur la durée, quoi.
Speaker A:Et ça, il faut.
Speaker C:Être prêt aussi.
Speaker C:Mais peut-être qu'on devient thérapeute, pardon.
Speaker C:Je dis ça aussi, il faut être prêt à le faire, en fait.
Speaker C:Exactement.
Speaker C:Mais je pense aussi qu'on devient thérapeute peut-être plus rapidement quand on est déjà dans un secteur qui est plus proche de ce métier.
Speaker C:Moi, je venais d'un secteur qui était très différent, qui n'avait rien.
Speaker A:À voir avec la psychologie et la.
Speaker C:Thérapie.
Speaker C:C'est pour ça que ça a été long aussi, et j'en ai bien conscience.
Speaker C:Qu'est-ce qui t'a le plus aidé dans ton parcours ?
Speaker C:Qu'est-ce qui m'a le plus aidé dans mon parcours ?
Speaker C:Je pense que c'était la conviction que la formation que je faisais était la bonne.
Speaker C:Je ne me suis jamais interrogée, je n'ai pas eu de doute là-dessus, et à chaque fois que...
Speaker C:Je pense que le cadre intellectuel était pour moi très important, c'est-à-dire qu'intellectuellement, ce que j'apprenais me parle, que j'adhère à ce que j'apprenais, et cette évidence du modèle que j'ai appris, je pense, a été la base, pour moi, de la certitude que j'étais sur le bon chemin, du fait que je ne me suis pas posé de questions, que j'étais confiante et que j'étais sûre de ce choix.
Speaker C:Voilà.
Speaker C:Je ne sais pas si c'est ce qui m'a aidée, mais c'est ce qui était important.
Speaker C:Je pense aussi ce qui m'a aidée au-delà de ça, c'est le fait que mon entourage ne m'ait mis aucune pression.
Speaker C:Et pour moi, ça, c'était très important, parce que je pense que si on est un peu soumis à la pression de l'entourage.
Speaker C:Dans des moments comme ça où on fait des choses très importantes personnellement, ça peut être dur à gérer.
Speaker C:Moi j'ai eu aucune pression et ça je reconnais que ça a été un peu des vacances de faire ça.
Speaker C:J'ai travaillé, j'ai travaillé mes cours et tout ça, mais personne ne me disait alors quand est-ce que tu t'y.
Speaker A:Mets ?
Speaker A:Mais ça va prendre combien de temps ?
Speaker A:Personne, au contraire.
Speaker A:Donc ça, ça a été vraiment...
Speaker A:Je pense que ça, ça m'a aidée.
Speaker A:Tout à l'heure, justement, tu disais que tu n'en avais.
Speaker C:Pas trop parlé au début.
Speaker C:Comment ont réagi ?
Speaker C:Donc j'entends que l'entourage t'a beaucoup soutenu, mais l'entourage un peu moins proche, tes anciens collègues, comment ils ont réagi ?
Speaker C:Personne n'a été très surpris que je choisisse cette voie-là.
Speaker C:Il faut que tout le monde...
Speaker C:On dit être psy, donc tout le monde disait « tu vas devenir psy ».
Speaker C:« Ah ben non, ça ne m'étonne pas de toi, ça ne m'étonne pas de toi, ça ne m'étonne pas de toi ».
Speaker C:J'ai plutôt eu des échos, toujours dans ce sens-là.
Speaker C:Ce qui aurait pu surprendre un peu, c'est que je quitte l'édition, puisque j'étais hyper heureuse aussi dans ce que je faisais, donc la surprise était plus sur le fait de partir que sur le fait de faire ce nouveau métier.
Speaker C:Et même dans mes proches, parents, amis, En tout cas, c'est peut-être ce que j'ai voulu voir.
Speaker A:Mais j'ai eu l'impression que c'était assez.
Speaker C:Évident pour tout le monde autour de moi, ce qui m'a aussi confortée dans mon choix.
Speaker C:C'est ma grand-mère qui a trouvé ça très bizarre.
Speaker C:Qu'est-ce qu'elle.
Speaker A:Trouvait bizarre ?
Speaker A:Je ne connais pas qu'ayant fait des études de lettres, ayant fait tout mon parcours pour être dans un secteur, finalement, je décide d'en changer.
Speaker A:Elle.
Speaker C:Trouvait ça très bizarre.
Speaker C:C'est ça, c'est peut-être plus les anciennes générations qui ont du mal encore à percevoir.
Speaker C:Qu'est-ce que tu dis aujourd'hui, toi, quand tu regardes ton parcours ?
Speaker C:Je suis assez contente et fière de ce que j'ai fait, bien sûr.
Speaker C:C'est-à-dire que je suis très heureuse de là où j'en suis, mais je pense que c'est difficile.
Speaker C:C'est-à-dire que je pense que matériellement, changer de métier comme ça, arrêter de travailler, j'ai eu la chance de le faire.
Speaker C:Et je dis ça un peu… Je pense que j'ai eu de la chance parce que… J'ai pu me permettre d'arrêter de travailler pendant plusieurs années, mais je pense que si on ne peut pas faire ça, c'est quasiment impossible.
Speaker C:Alors, j'aurais peut-être pu faire la formation en même temps que mon boulot, mais après, à un moment, quand on veut commencer, quand on veut avoir ses propres patients, c'est difficile de faire deux jobs en même temps, surtout quand on travaille à plein temps.
Speaker C:Peut-être que j'aurais fait différemment, mais c'est vrai que sur ce plan, je me dis, ce n'est pas forcément un conseil que je donnerais à mes proches, par exemple, de faire une telle reconversion.
Speaker C:Sauf si, personnellement, ils sont convaincus que c'est ce qu'il faut qu'ils fassent, etc.
Speaker C:Comme moi, je l'ai fait.
Speaker C:Mais je ne dirais pas, allez-y, tout le monde peut se reconvertir, il ne faut pas hésiter.
Speaker C:Non, je pense que c'est vraiment quelque chose qui engage vraiment à certains sacrifices.
Speaker C:Ce n'est vraiment pas d'un craquement de doigts.
Speaker C:Mais je ne dis pas du tout ça dans l'idée de décourager qui que ce soit.
Speaker C:Mais je ne voudrais pas dire qu'en fait, tu vois, c'est facile aujourd'hui dans notre monde, tu fais un métier, trois ans plus tard, tu en fais un autre.
Speaker C:Pas du tout.
Speaker C:À mon avis, c'est plus profond que ça, c'est beaucoup plus engageant que ça.
Speaker C:On ne le fait pas avec des involtures.
Speaker C:Quand je disais que je l'ai fait avec une certaine légèreté, je pense que j'étais légère parce que j'étais convaincue de là où j'allais et que c'était...
Speaker C:J'ai pas douté, j'ai pas changé plusieurs fois de voix.
Speaker C:Et je pense que ça, c'est quand même important.
Speaker A:Peut-Être de le dire.
Speaker A:On fait pas.
Speaker C:Ça parce qu'on en a marre d'un job.
Speaker A:Et on décide de changer de boulot et de devenir thérapeute.
Speaker A:Ça je pense que ce serait une erreur.
Speaker A:Oui, c'est un engagement sur la durée.
Speaker A:Je ne sais pas si j'ai été claire.
Speaker A:Si, si, je pense que tu as été très claire.
Speaker A:C'est un engagement sur la durée et qu'une reconversion, ce n'est pas facile.
Speaker A:Et c'est aussi la vocation de ce podcast, c'est de montrer aussi l'envers du décor versus les belles histoires qu'on peut lire dans la presse.
Speaker A:Il était cadre, il élève des chefs dans le Larzac et tout s'est passé en un claquement de doigts.
Speaker A:Et ton témoignage est intéressant pour ça aussi, d'aller voir que ça se construit dans la durée.
Speaker A:Après tu dis oui, j'ai eu la chance de pouvoir le faire, de ne pas travailler.
Speaker A:Après quand on a vraiment envie, il y a aussi des solutions qui existent, de faire des formations en même.
Speaker C:Temps que son travail, de négocier une.
Speaker A:Rupture conventionnelle, de passer à 80% et de commencer à consulter à côté.
Speaker A:Moi j'ai des amis qui ont fait ce genre de reconversion en étant salariés.
Speaker A:Je ne dis pas que c'est facile, et évidemment quand on a en plus des enfants en bas âge qui viennent se rajouter, c'est une question de temporalité aussi parfois, ce n'est pas tout à fait.
Speaker C:Le moment parfois de tout tout concilier, mais quand on a vraiment envie, je pense qu'il y a plus de choses parfois qui sont possibles que ce qu'on imagine en tout cas au départ.
Speaker C:Oui, tu as tout à fait raison de le souligner.
Speaker C:C'est vrai que moi je ne m'étais pas posé ces questions-là parce que j'avais envie d'arrêter ce boulot, mais peut-être que je pouvais le faire et que si je n'avais pas pu, j'aurais.
Speaker A:Trouvé d'autres solutions en continuant, en faisant les formations week-end et en commençant peut-être plus doucement à pratiquer.
Speaker A:juste un jour par semaine par exemple, etc.
Speaker A:Donc bien sûr, ça aurait été possible aussi.
Speaker A:Quels conseils aujourd'hui, toi, t'aimerais donner à quelqu'un qui s'intéresse beaucoup à la.
Speaker C:Psychologie, à la thérapie, qui aurait envie de se reconvertir dans ce domaine-là ?
Speaker C:Quels conseils tu leur donnerais, en tout cas peut-être sur les étapes à construire ou sur la meilleure façon de faire ?
Speaker C:Et bien voilà, il y a un panel qui existe de mouvements, en fait, de psychologie, qui sont très différents les uns des autres.
Speaker C:Et je pense que la première chose, c'est de se renseigner sur ces mouvements.
Speaker C:Moi, j'avais acheté un petit que sais-je sur les psychothérapies, je crois que c'est ça le titre.
Speaker C:Voilà, des choses assez simples pour comprendre un peu tout ce qui existe.
Speaker C:Parce que d'une école à l'autre, il y a quand même des différences de cadres qui sont extrêmement importantes et qui influencent complètement la suite de ce qu'on va faire.
Speaker C:Comme c'est un gros travail intellectuel de se former à devenir thérapeute, il faut aller dans un mouvement qui nous séduit vraiment, qui nous parle vraiment, qui nous convainc vraiment.
Speaker C:La première chose, c'est de savoir vers quelle école aller.
Speaker C:Il y en a plusieurs.
Speaker C:Je ne vais pas faire un cours maintenant, mais ça, c'est la première chose.
Speaker C:Ensuite, c'est de commencer une formation.
Speaker C:Après, les choses s'enchaînent, et commencer une formation, et puis dès que possible, dès qu'on est suffisamment formé pour ça, soit que croyez peut-être ne serait-ce qu'une demi-journée, ou une journée par semaine, ou toutes les deux semaines, pour recevoir son premier patient, ses deux.
Speaker A:Premiers patients, et commencer à pratiquer.
Speaker A:Et ça, je.
Speaker C:Pense que c'est la clé.
Speaker A:De ne pas attendre trop, en fait, pour se confronter aux patients, parce que c'est...
Speaker A:C'est vraiment ça le sel du métier.
Speaker A:Y aller en fait, c'est ça que tu dis.
Speaker A:Oui, il.
Speaker C:Faut y aller.
Speaker C:Oui, il faut y aller.
Speaker C:Alors toi qui es une grande lectrice, est-ce que tu aurais un livre justement à nous conseiller qui pourrait aider des personnes qui souhaitent se reconvertir ?
Speaker A:Écoute, alors moi j'ai lu beaucoup de livres pour notre formation.
Speaker C:En fait, qui sont...
Speaker C:Mais ils sont très spécifiques à la formation.
Speaker C:Donc là, j'ai pas de...
Speaker C:Non, j'ai pas de...
Speaker C:Je réfléchis, je suis désolée.
Speaker C:Ouais, c'est pas grave.
Speaker C:Ou un podcast, ou est-ce que tu aurais quelque chose qui peut être...
Speaker C:Je suis pas du tout un bon exemple, mais moi j'ai vraiment écouté mon cœur.
Speaker C:Donc je suis pas du tout un bon exemple.
Speaker C:J'ai vraiment pris, à part la coach que je suis allée voir, ensuite j'ai écouté mon intuition et j'ai pris peu d'avis et peu d'encouragement en fait.
Speaker C:J'ai été avancer un peu seule.
Speaker C:Après, j'ai lu beaucoup, mais c'était des ouvrages qui parlaient de l'école de Palo Alto, qui parlaient de la thérapie, mais je n'ai pas lu grand-chose qui me parle du déclic pour changer de métier.
Speaker C:Et je pense que c'est important aussi de s'écouter, d'écouter son intuition et d'avancer, parce que parfois, alors pas des podcasts comme le tien évidemment, mais parfois les conseils des autres nous freinent plus qu'ils ne nous laissent aller, en fait.
Speaker C:Parce qu'ils nous font peur, ils nous mettent dans les pattes des questions auxquelles on n'avait pas pensé, mais qui vont nous effrayer, alors qu'en fait on pouvait très bien s'en sortir sans se poser ces questions.
Speaker C:Donc je m'en sors un peu par une pirouette, mais je dirais que c'est quand même important d'écouter son intuition et d'aller de l'avant.
Speaker C:et d'avancer en suivant son chemin sans forcément prêter l'oreille à.
Speaker A:Beaucoup de choses.
Speaker A:En tout cas, c'est ce que j'ai fait et moi, ça m'a permis d'avancer, mais j'aurais eu un podcast comme le tien.
Speaker C:À l'époque, peut-être que ça m'aurait encore plus donné confiance, tu vois.
Speaker C:En tout cas, mais c'est intéressant aussi, finalement, de se dire, ben non, pas de ressources extérieures.
Speaker A:Tout est à l'intérieur et c'est coté, quoi.
Speaker A:Mais peut-être que j'ai oublié tout ce qui s'est passé à l'époque et qu'il y a sûrement eu des ressources extérieures, mais aujourd'hui, J'ai l'impression que.
Speaker C:C'Était très intérieur.
Speaker C:Oui, mais ça s'entend dans la façon dont tu y exprimes ces choses-là.
Speaker C:Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie d'en savoir plus sur toi ou de prendre un rendez-vous ?
Speaker C:Alors, on peut me retrouver sur Google.
Speaker A:En tapant mon nom, Volsimilic, et je travaille à Paris, dans le 15e arrondissement, où mon bureau est près.
Speaker C:Du métro Pasteur.
Speaker C:Et puis j'ai aussi un site internet.
Speaker A:Qu'On peut trouver sur Google.
Speaker C:Mais l'adresse, c'est thérapie-breve-paris.fr.
Speaker B:Super.
Speaker B:Écoute, je mettrai tout le détail dans la description de cet épisode.
Speaker B:Merci beaucoup, Volsi, pour ton témoignage.
Speaker B:Merci, Clarence.
Speaker B:C'était un plaisir de répondre à tes questions.
Speaker B:À très bientôt.
Speaker B:Au revoir.
Speaker B:À bientôt.
Speaker B:Au revoir.
Speaker B:Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout.
Speaker B:Si ce podcast vous plaît, je vous remercie de bien vouloir lui laisser une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute.
Speaker A:Préférée.
Speaker A:Et si vous souhaitez en.
Speaker B:Savoir plus sur le bilan de compétences, vous pouvez prendre rendez-vous pour un entretien gratuit et sans engagement en cliquant sur le lien que vous trouverez dans la description de cet épisode.
Speaker B:Je vous dis à très vite.
Speaker B:Au revoir.