Artwork for podcast Ma Rêv'olution pro
Se reconvertir comme assistante indépendante avec Charlotte Villard
Episode 7323rd October 2023 • Ma Rêv'olution pro • Clarence Mirkovic
00:00:00 00:35:57

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Shownotes

Je reçois pour cette nouvelle interview Charlotte Villard qui s'est reconvertie comme assistante indépendante.

Charlotte vous partage dans cet épisode :

  • Sa reconversion du salariat à l’indépendance et les défis qu'elle a surmontés en chemin.
  • La liberté et l’autonomie qu’elle y a trouvées, mais aussi son manque d’équilibre parfois entre sa vie professionnelle et personnelle
  • Les clés de sa réussite en tant que freelance.
  • Un message d'encouragement vibrant pour croire en vos rêves.

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Transcripts

Speaker A:

Bonjour, bienvenue sur le podcast de Ma Révolution Pro, le podcast qui vous aide à sauter le pas de la reconversion professionnelle en vous proposant les meilleurs outils du développement personnel, des témoignages inspirants et des conseils d'experts.

Speaker A:

Je suis Clarence Mirkovic, psychopraticienne, coach professionnel et consultante en bilan de compétences.

Speaker A:

Si vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle, je vous invite à télécharger gratuitement votre livret d'exercices pour vous poser les bonnes questions.

Speaker A:

Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode.

Speaker A:

Je vous laisse à présent avec mon invité du jour et je vous souhaite une très belle écoute.

Speaker B:

Bonjour Charlotte.

Speaker C:

Bonjour Clarence.

Speaker B:

Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

Speaker B:

Quelle est ton activité professionnelle aujourd'hui ?

Speaker C:

Alors aujourd'hui, j'ai plusieurs casquettes, mais toutes les activités sont un petit peu liées.

Speaker C:

indépendante depuis janvier:

Speaker C:

Et depuis, j'ai un petit peu créé d'autres activités parallèles à celles-ci.

Speaker C:

Donc, j'accompagne des futures assistantes indépendantes à se lancer dans l'entreprenariat avec une petite formation.

Speaker C:

J'anime une communauté aussi d'assistantes.

Speaker C:

indépendantes, donc des personnes que j'ai rencontrées au fur et à mesure des années.

Speaker C:

Et dernièrement, je mets en relation des entreprises avec des assistantes indépendantes, donc par rapport à de l'apport d'affaires.

Speaker C:

Mais du coup, voilà, c'est quatre casquettes tout en un.

Speaker C:

Du coup, c'est un petit peu mon quotidien aujourd'hui.

Speaker B:

Ok, super.

Speaker B:

Donc, en fait, une activité qui tourne autour de cette activité principale que tu as d'assistante indépendante et que tu as développée ensuite.

Speaker B:

autour de ça, c'est ça ?

Speaker C:

Exactement, c'est ça.

Speaker C:

Et c'est l'avantage aussi que j'ai trouvé dans l'entreprenariat, c'est que ce n'est pas figé dans le temps et que j'ai pu en effet construire un petit peu sur mesure l'environnement et l'écosystème dans lequel j'avais envie de travailler en fait, complètement.

Speaker B:

Comment tu en es venue à te lancer, toi, dans cet entrepreneuriat-là d'assistante indépendante ?

Speaker C:

Si tu veux, je peux te faire un petit récap sur ce que j'ai fait avant, si tu le souhaites, éventuellement pour montrer comment j'en suis arrivée là.

Speaker C:

Alors en fait, moi aujourd'hui j'ai 34 ans, j'ai passé 15 ans à peu près dans le salariat, donc depuis mes 17-18 ans.

Speaker C:

une grande partie commerciale, où j'étais conseillère de vente, conseillère clientèle.

Speaker C:

Et après, en:

Speaker C:

in de CDD, on était en août:

Speaker C:

Et en fait j'ai trouvé sur internet des livres, des podcasts, des échanges qui expliquaient que ce métier existait en tant qu'indépendante en fait, et je ne savais pas, je ne savais même pas que ça existait, que c'était possible.

Speaker C:

Et je me suis laissée rêver un petit peu en me disant pourquoi pas.

Speaker C:

Et du coup j'ai arrêté mon CDD en août, je me suis formée toute la fin d'année, donc de septembre à décembre.

Speaker C:

boucler la boucle en janvier:

Speaker B:

Donc le Covid qui passe par là, mais malgré tout, est-ce que ça a été facile de prendre cette décision ou tu as beaucoup hésité ?

Speaker C:

Ça n'a pas été compliqué, mais ça a été beaucoup de questionnements.

Speaker C:

J'ai eu le temps de bien me préparer parce que c'était impensable pour moi d'y aller sur un coup de tête.

Speaker C:

Je suis quelqu'un, en tant qu'assistante de direction, J'avais besoin d'assurer mes arrières, je n'ai pas d'enfant avec mon chéri, mais voilà, ce n'était pas un frein par rapport peut-être à l'argent ou à tous ces éléments-là, mais j'avais envie de m'assurer de tout comprendre avant de sauter le pas en tout cas.

Speaker C:

Et en effet, voilà l'idée d'avoir eu quelques mois en amont pour me préparer, pour m'assurer que j'allais dans la bonne direction, pour prendre les bonnes décisions.

Speaker C:

Donc non, ça n'a pas été compliqué.

Speaker C:

Je dirais même le fait de s'y matriculer en soi, comme beaucoup, c'est le plus simple et le plus rapide.

Speaker C:

Mais après, c'est tout le avant qui est très compliqué à gérer.

Speaker C:

Mais en effet, c'est cette préparation qui m'a permis d'y aller un petit peu plus sereinement, en tout cas.

Speaker B:

Comment ont réagi tes proches ?

Speaker C:

Alors je suis donc en couple avec mon chéri là depuis plus de 13 ans.

Speaker C:

Lui, il est aussi indépendant pour le coup.

Speaker C:

je l'ai aidé, c'était vers:

Speaker C:

Il est artiste peintre et du coup, de gérer tout le côté URSAF, Déclaration Maison des Artistes, etc.

Speaker C:

J'ai pu déjà creuser un petit peu ce côté entrepreneuriat déjà à l'époque.

Speaker C:

Donc il était au courant.

Speaker C:

Mon papa est aussi dans le milieu.

Speaker C:

Mais après ils étaient, je parle un peu pour ma famille, ils étaient heureux et ils sont au courant de toute façon depuis plusieurs années que je fais des tests.

Speaker C:

J'ai travaillé un petit peu dans le côté CDI, j'ai testé un peu avec l'intérim, j'ai testé un peu avec des CDD.

Speaker C:

Ils voyaient que je retombais sur mes pieds à chaque fois, que je testais des nouvelles aventures, que j'allais me former.

Speaker C:

Je suis retournée sur les bancs de l'école juste avant le Covid.

Speaker C:

pour une formation à l'IFOCOP en tant qu'assistante de direction, pour me former, pour acquérir ça.

Speaker C:

Donc au final, ils ont toujours été confiants sur la faculté que j'avais de retomber un petit peu sur mes pieds, typiquement.

Speaker C:

Donc ouais, j'avais le soutien et cette écoute et cette « vas-y, crois un petit peu en tes rêves », typiquement, parce que c'était vraiment l'idée que j'ai portée aussi dans cette reconversion, c'est de me dire « ben pourquoi pas, en fait ».

Speaker B:

Super, donc un entourage hyper soutenant.

Speaker B:

Toi tu dis « j'avais besoin de maîtriser les choses, de comprendre les choses », mais on sent une certaine sérénité en fait en t'écoutant.

Speaker B:

Est-ce que ça a été vraiment le cas ou est-ce qu'il y a quand même quelque chose qui te faisait un peu plus peur, qui t'inquiétait un peu plus ?

Speaker C:

Alors oui, il y a eu des craintes, en effet, des petits défis, des défis quotidiens encore aujourd'hui, on ne va pas se mentir.

Speaker C:

Je travaille toute seule, en effet, donc le défi numéro un, c'était l'isolement, typiquement, que j'avais peur parce que j'ai toujours été entourée de collègues, en effet, avant.

Speaker C:

Et ça, pour le coup, comme je te disais en introduction, je me suis créée une communauté, un collectif autour de moi.

Speaker C:

entourée de mes concurrentes, mais typiquement je ne les vois pas du tout comme ça, c'est mes consœurs et mes confrères de métier.

Speaker C:

Mais voilà, j'avais peur de cet isolement-là, du coup que j'ai réussi à transformer en force.

Speaker C:

Et ce que j'avais peur aussi au début, comme beaucoup d'entrepreneurs qui se lancent, c'est le côté de la prospection.

Speaker C:

d'aller chercher ses clients, c'est pas de déposer un CV et d'attendre et de faire un entretien d'embauche et tout va bien.

Speaker C:

C'est 50 métiers nouveaux que j'ai dû apprendre en même temps, peut-être pas 50, mais pas mal quand même.

Speaker C:

Mais en effet, c'est ça, c'est d'être son propre commercial, d'être son propre community manager, son propre comptable, ma propre assistante à moi-même typiquement.

Speaker C:

Donc, j'ai eu peur de plusieurs casquettes d'un coup, mais la préparation a fait que ça a été atténué, du coup.

Speaker C:

Ça n'a pas été un défi trop long, mais en tout cas, j'ai pu rebondir par rapport à ça.

Speaker C:

Mais on va dire que les deux craintes principales, c'était lié à la prospection et un petit peu l'équilibre qu'il y allait avoir entre cette nouvelle activité et ce que je connaissais avant.

Speaker C:

Du coup, c'était beaucoup de découvertes.

Speaker B:

Donc t'avais conscience en fait des choses qui allaient être un peu plus difficiles pour toi, et tu t'y es préparée en fait en amont.

Speaker C:

urant de début, en effet fin:

Speaker C:

parce qu'en effet le jour où on se lance ou on s'y matricule, il y a tellement de nouvelles choses qui arrivent, donc je me disais si je peux m'économiser et essayer de comprendre déjà en amont une grande partie, je voulais pas tout trop découvrir, parce que je savais que la charge émotionnelle allait être quand même très importante, et je voulais m'en prémunir et en tout cas m'y préparer.

Speaker B:

Alors aujourd'hui, qu'est-ce qui te plaît le plus dans ton activité ?

Speaker C:

C'est une certaine forme de liberté qui est différente.

Speaker C:

Ce n'est pas une liberté totale, comme souvent sur LinkedIn, je prends la parole en effet sur attention, l'entreprenariat, ce n'est pas que chiller sur une plage avec un cocktail, faites attention, mais c'est une certaine forme de liberté quand même et une autonomie que j'apprécie.

Speaker C:

C'est une liberté de mouvement, c'est une liberté en effet de choix de mes clients, c'est une liberté et une autonomie.

Speaker C:

Et j'ai un rapport avec mes clients, ce n'est pas du tout le même que quand j'étais salariée.

Speaker C:

c'est très très différent et j'arrive à me créer, c'est ça ce petit cocon que j'aime bien avec des personnes qui me ressemblent, des personnes avec qui j'apprécie travailler.

Speaker C:

Il y a eu des clients avec lesquels, enfin j'ai jamais eu de mauvais clients ou autres, mais il y avait des feelings en effet qui sont plus passés avec d'autres typiquement et c'est la possibilité en effet que je me dis de ce métier-là.

Speaker C:

Donc c'est ça, liberté de choix, liberté de mouvement, Et la notion aussi au temps, qui est différent, que j'aime bien, c'est que j'essaye de pouvoir travailler à 95% en distanciel.

Speaker C:

J'ai quelques clients qui sont à côté de chez moi, à proximité, que je prends le temps d'aller voir.

Speaker C:

Mais en effet, cette liberté-là de me dire si je peux travailler aussi que le soir, parce que la journée j'ai d'autres choses à faire, ou jongler avec les...

Speaker C:

avec les urgences aussi de mes clients.

Speaker C:

C'est une super autonomie et un gage de confiance aussi que mes clients me portent.

Speaker C:

Donc ouais, pour résumer, c'est ça, la liberté et l'autonomie et que rien n'est figé.

Speaker C:

Et que, comme je te disais aussi en intro, pour rebondir, c'est que je ne suis pas limitée par le nombre d'activités que je peux faire.

Speaker C:

C'est ça que j'aime bien, parce que tout est possible.

Speaker C:

Donc j'aime bien ce côté-là.

Speaker B:

Donc liberté, autonomie, l'ouverture des possibles.

Speaker B:

À l'inverse, on sait, en tout cas moi je passe mon temps à le répéter à mes clients, il n'y a pas de métier parfait.

Speaker C:

C'est ça.

Speaker B:

Qu'est-ce qui te plaît moins, tout simplement ?

Speaker C:

Qu'est-ce qui me plaît moins, pour être très honnête, c'est le côté équilibre vie pro vie perso.

Speaker C:

Ce n'est pas dans le sens, ça me plaît moins, c'est-à-dire que je n'ai pas encore trouvé mon équilibre dans cette nouvelle configuration de mon activité, encore.

Speaker C:

Ça fait deux ans quand même que je suis lancée, donc j'ai mon équilibre avec mes clients, ça se passe très bien et tout, mais c'est le fait de m'imposer en effet un cadre.

Speaker C:

C'est difficile en effet de pouvoir se rendre compte qu'on ne peut pas être partout, qu'il faut apprendre aussi nous-mêmes à déléguer ou à réorganiser un petit peu son temps.

Speaker C:

Donc en effet, c'est cet équilibre-là qui sera un petit peu plus compliqué, ouais.

Speaker B:

Et ça, c'est-à-dire que le risque de te faire submerger aussi, de travailler trop ?

Speaker C:

Exactement.

Speaker C:

Ouais, non, c'est ça.

Speaker C:

Et c'est vrai que c'est quelque chose à prendre en compte quand on se lance, en effet, que c'est pas facile.

Speaker C:

C'est pas facile, il faut apprendre.

Speaker C:

On apprend avec nos clients, on apprend avec le temps, on apprend avec ces erreurs aussi qu'on va faire, parce qu'on va en faire.

Speaker C:

des petites gaffes, des petites erreurs, des petites boulettes, ça arrive, ça fait partie du jeu aussi.

Speaker C:

Et c'est ça qui va nous permettre en effet de rebondir et d'apprendre à se dire, bon, ça je l'ai fait une fois, c'est bon, j'essaye de réapprendre, que je ne vais pas le refaire une deuxième fois, enfin vraiment pour imager.

Speaker C:

Mais en effet, après le syndrome de l'imposteur, je ne m'attendais pas aussi à l'avoir peut-être autant au début.

Speaker C:

Là, c'est bon, j'arrive un petit peu plus à prendre du recul.

Speaker C:

Mais en effet, voilà, c'est toutes ces choses-là qui sont pour moi, je pense, un chemin obligé.

Speaker C:

sur le chemin aussi de l'entreprenariat, c'est une quête, c'est un marathon, c'est de l'apprentissage permanent, et c'est vrai que ça fait partie du jeu.

Speaker C:

Tu te dis, voilà, je vais passer par ces étapes-là, c'est normal, et à nous, après, je pense que chaque personne a son propre parcours d'entreprenariat, avec ses valeurs, avec le temps qu'il va vouloir y consacrer, et voilà, il faut juste prendre ce temps-là.

Speaker C:

En effet, mais voilà, c'est des bons petits défis, des bonnes petites craintes, en effet, mais ça jalonne le parcours et ça le rend plus vivant aussi.

Speaker C:

Si c'est trop, trop, trop facile, c'est pas drôle.

Speaker B:

C'est ça.

Speaker B:

Alors, une des choses les moins faciles, en tout cas, quand on se lance dans l'entreprenariat comme freelance, peu importe d'ailleurs le secteur, c'est les clients, trouver les clients, qui est quand même le nerf de la guerre pour en tout cas, pour vivre de son activité.

Speaker B:

Comment toi tu as fait pour trouver ta clientèle ?

Speaker C:

Alors j'ai fait un pass il n'y a pas très longtemps, donc c'est très frais en plus dans ma tête.

Speaker C:

J'avais envie de pouvoir refaire un petit récap en fait de comment ils sont venus à moi ou comment j'ai été les chercher.

Speaker C:

Pour te donner un ordre d'idées, en tout et pour tout là sur à peu près deux ans, j'ai eu environ une quinzaine de clients.

Speaker C:

pas jamais en même temps, sinon ça ferait beaucoup, mais en effet, lycée, en effet, sur les deux ans, il y a eu beaucoup de bouche à oreille, des recommandations, en effet, de mon réseau proche.

Speaker C:

J'ai travaillé avec un ancien employeur, là, qui me refait confiance, par exemple, là, en fin d'année, il va revenir, je vais revenir pour travailler avec lui, beaucoup LinkedIn.

Speaker C:

Donc c'est de la création de contenu, c'est du temps passé.

Speaker C:

On se dit au début pourquoi, ça sert à quoi, ça marche pas, le rapport au temps il est pas le même.

Speaker C:

Quand on poste quelque chose, quand on parle de soi, quand on prend la parole, ça met du temps pour que les gens nous fassent confiance, apprennent à nous découvrir.

Speaker C:

Donc chacun utilise LinkedIn ou Instagram ou Facebook, selon les réseaux en effet de chacun, mais c'est un rapport à la temporalité en effet qui n'est pas pareil.

Speaker C:

Mais en effet, recommandations, bouche à oreille, LinkedIn.

Speaker C:

Aussi, j'ai eu un client que j'ai, là avec qui je travaille encore aujourd'hui, c'est une association, c'est grâce à un journal, un article dans un journal local, dans la ville où je travaillais avant, et le président de cette association du coup habitait dans cette ville, et il m'a contacté six mois après.

Speaker C:

Donc pareil, le rapport au temps, il n'est pas du tout le même et ce n'est pas aussi rapide.

Speaker C:

Mais par contre, une fois en effet que le besoin est là, et ils avaient besoin en effet de quelqu'un pour les épauler dans l'association, la preuve, je travaille toujours avec eux aujourd'hui et c'est ma plus belle collaboration actuellement.

Speaker C:

en durée aussi.

Speaker C:

Donc voilà, c'est assez varié, et c'est ça que j'aime, et typiquement pour répondre à ta question aussi de prospection, j'ai eu la chance, mais je dis que c'est pas de la chance, c'est du travail quand même, parce que c'est du travail de réseauter, d'aller à des rencontres, de réunions d'entrepreneurs, de prendre la parole, etc.

Speaker C:

J'ai pas été obligée d'aller chercher les clients, comme on peut l'entendre, à toquer à une porte ou à envoyer un mail.

Speaker C:

C'est eux qui sont venus, mais grâce à des démarches que j'ai faites.

Speaker C:

s quand je me suis lancée en:

Speaker C:

Donc faut être consciente aussi de ça, faut avoir la trésorerie ou les épaules aussi solides pour se dire ça peut marcher tout de suite et c'est très bien, ça arrive, j'ai des cas en effet de consoeurs, dès les six premiers mois, elles sont fulls et c'est très bien.

Speaker C:

J'ai mis un petit peu plus de temps, mais en effet c'était grâce à cette prospection qui me correspondait, d'y aller un petit peu tranquillement et à mon image.

Speaker B:

C'est intéressant de rappeler aussi que c'est beaucoup de graines qu'on sème, qui mettent du temps parfois à germer.

Speaker B:

On ne sait jamais aussi quand est-ce que ça va germer et parfois ça peut être longtemps après.

Speaker B:

Parfois c'est encore plus.

Speaker C:

Et là, quelque chose qui est arrivé très, très récemment, ce n'est pas plus tard que la semaine dernière, une entreprise, je ne les ai pas encore rencontrées, mais qui m'ont contactée en me disant « Oui, on aurait besoin d'une assistante indépendante.

Speaker C:

» J'ai dit « Oui, mais juste par curiosité, vous m'avez trouvé comment ?

Speaker C:

» « Sur le site de la ville où j'habite, vous aviez mis un petit post sur le réseau d'entrepreneurs de la ville, parce que la ville est bien référencée sur Google, Youpi et tout, ça fait deux ans !

Speaker C:

» Jamais j'ai eu une touche grâce à ça.

Speaker C:

Donc comme quoi c'est du hasard, mais c'est du travail en amont, c'est des graines qui ont été semées initialement.

Speaker C:

Donc il n'y a pas que de la chance.

Speaker C:

En effet, mais il faut être patient.

Speaker C:

La patience est très importante.

Speaker B:

Oui, c'est ça.

Speaker B:

Je dirais même il y a zéro chance, c'est vraiment du travail.

Speaker C:

Oui, c'est ça.

Speaker C:

Après, il y a des opportunités, il y a un karma, il y a de la chance.

Speaker C:

Oui, ça en fait partie bien sûr, mais il y a des éléments en amont, forcément.

Speaker B:

Combien de temps t'as mis, toi, si tu veux bien partager, combien de temps t'as mis, toi, aujourd'hui, pour vivre de ton activité, pour démarrer ?

Speaker C:

Pour démarrer, comme je te disais, les trois premiers mois, zéro, très honnêtement.

Speaker C:

Et après, mon premier client, je m'en souviens tout de suite, c'était en mars, c'était mes premiers 150 euros que j'ai gagnés.

Speaker C:

J'étais contente, j'étais folle.

Speaker C:

C'était ma première facture, mon premier devis, j'étais tellement contente et fière.

Speaker C:

le premier été, donc été:

Speaker C:

pour être sur un rythme de croisière.

Speaker C:

Et après, certains clients sont partis, d'autres sont revenus.

Speaker C:

Mais du coup, la mécanique a toujours été lissée jusqu'à aujourd'hui.

Speaker C:

Et là, en effet, aujourd'hui j'en arrive au point où je me suis entourée, comme je disais, d'une communauté aussi d'assistantes.

Speaker C:

Et en effet, typiquement, de pouvoir faire des apports d'affaires les unes avec les autres.

Speaker C:

Éventuellement, il y a trop de clients que notre planning ne nous permet pas, en effet, de pouvoir recommander.

Speaker C:

Donc l'avantage de ne pas être toute seule, en effet, pour recommander des clients, mais oui, pour à peu près 6-8 mois pour commencer à avoir une visibilité sereine sur l'avenir.

Speaker B:

Quels sont pour toi aujourd'hui, donc tu accompagnes aussi, tu formes des femmes et des hommes comme toi qui se lancent à leur compte dans ce domaine-là, quelles sont les qualités essentielles pour réussir dans ce domaine ?

Speaker C:

Typiquement, ça en fait partie, c'est de bien se préparer.

Speaker C:

Typiquement, de bien se préparer en amont, de ne pas se lancer sur un coup de tête.

Speaker C:

On peut avoir des mauvaises expériences éventuellement dans le salariat en se disant, l'entreprenariat va régler tous mes problèmes.

Speaker C:

Je ne suis pas forcément d'accord.

Speaker C:

Des fois, un changement de poste en restant salarié peut complètement convenir.

Speaker C:

Ce n'est pas forcément… Il faut être conscient que l'entreprenariat, même si là, actuellement, à titre perso, je ne reviendrai pas dans le salariat aujourd'hui, Je ne dis pas demain, pourquoi pas, mais c'est beaucoup de sacrifices, c'est beaucoup de temps investi.

Speaker C:

Je travaille beaucoup plus aujourd'hui qu'en étant salariée.

Speaker C:

Je m'étais dit au tout début, douce rêveuse que je suis, en faisant ouais mais je travaillerais moins, j'aurais plus de temps pour ma famille.

Speaker C:

Non, non c'est faux, c'est pas vrai tout de suite.

Speaker C:

Après peut-être, après peut-être, en mettant les...

Speaker C:

les bonnes bases en effet dans son activité pour hiérarchiser les blocs de temps, etc.

Speaker C:

Oui, mais en effet c'est d'être conscient que c'est une activité qui va prendre beaucoup de temps au début pour la mettre en place, d'être curieux pour s'intéresser à plein de nouveaux logiciels, plein de nouvelles manières de travailler, de travailler avec différents clients.

Speaker C:

L'adaptabilité en tant qu'assistante, c'est vrai qu'en tant qu'assistante de direction, on nous demande d'être très réactif sur plein de choses, mais là, c'est démultiplié.

Speaker C:

On ne travaille plus pour un seul employeur, on travaille pour plusieurs clients qui ont chacun des attentes différentes, chacun des façons de travailler différentes, des équipes qui sont différentes.

Speaker C:

Donc, c'est de jongler et d'être conscient qu'en effet, Ce n'est pas facile, mais le retour que j'en ai aujourd'hui, c'est que je ne regrette pas du tout et c'est démultiplié par rapport à la confiance que mes clients me donnent.

Speaker C:

Mais en effet, c'est d'être conscient qu'il faut bien se préparer, s'économiser, deuxième gros point, parce que c'est un marathon, c'est très intense.

Speaker C:

Et peut-être dernier conseil, c'est de ne pas avoir peur de la concurrence.

Speaker C:

Au début, je n'osais pas trop parler avec des consoeurs en me disant, elles vont penser que je veux leur piquer leur client, elles vont penser que je veux faire la même chose qu'elles et que c'est le cas.

Speaker C:

Mais j'avais peur de demander des conseils, j'avais peur.

Speaker C:

Et au final, c'est devenu mes collègues de cœur aujourd'hui.

Speaker C:

C'est grâce à toute cette communauté que j'avance et qu'on s'entraide.

Speaker C:

Donc, c'est très important de s'entourer, de ne pas rester tout seul.

Speaker B:

Est-ce qu'il y a des pièges à l'inverse dans lesquels tu dirais ça ?

Speaker B:

Je le vois justement parmi les gens qui se lancent, des pièges récurrents ou des illusions, des attentes qui à chaque fois sont déçues par rapport à certaines choses.

Speaker C:

Ça va souvent relier la prospection, c'est quand même la chose qui revient dans nos conversations et dans nos échanges quand même, je trouve, beaucoup, de façon récurrente.

Speaker C:

C'est pas la même chose qu'en étant salarié, comme je disais tout à l'heure, déposer un CV et on attend de voir ce que ça va donner.

Speaker C:

Là, il faut convaincre et on prend très personnellement parce que c'est nous-mêmes, c'est notre travail, c'est à titre perso, on ne vend pas un produit, c'est nous qui allons proposer nos services et la prospection, aller chercher les clients, recevoir beaucoup de non au début, parce que non c'est trop cher de devoir négocier en effet par rapport à l'annonce de notre tarif.

Speaker C:

de devoir le justifier, de devoir l'assumer.

Speaker C:

Donc prendre en compte en effet ces éléments factuels de comment on va se vendre, mais pour se vendre faut bien donner des tarifs, faut bien justifier, faut bien être conscient de tout ça.

Speaker C:

C'est des craintes, en effet, qui sont récurrentes.

Speaker C:

En effet, c'est pas aussi facile que ça en a l'air.

Speaker C:

En effet.

Speaker C:

C'est beaucoup de travail et certaines personnes, en effet, se rendent compte que c'est pas juste en postant, en effet, quelques commentaires sur LinkedIn.

Speaker C:

C'est pas aussi facile que ça.

Speaker C:

Ou c'est pas en envoyant juste dix mails aux entreprises à côté de chez soi.

Speaker C:

C'est un travail de fond, c'est un travail très important.

Speaker C:

Et ça commence par là, on commence tous par 5, par 10, par 20 entreprises à solliciter, ou par exprimer en effet notre personnalité sur les réseaux sociaux pour donner envie à des personnes de nous contacter.

Speaker C:

Le fameux inbound marketing, si c'est bien le terme que je ne suggère pas trop, mais j'ai l'impression que c'est ça.

Speaker C:

Mais typiquement c'est ça, c'est sur la durée et qu'il ne faut pas être trop pressé.

Speaker C:

Il ne faut pas être trop pressé, tout est lié avec les échanges et les questions précédentes.

Speaker C:

Mais c'est ça, c'est de se dire que ça prend du temps.

Speaker C:

Et ce n'est pas de se dire, oh bon, j'ai trois mois de chômage devant moi.

Speaker C:

Oh, c'est bon, en trois mois, c'est bon, j'ai ma clientèle.

Speaker C:

Oui, c'est possible.

Speaker C:

Mais il faut se rendre à l'évidence que ça va être un travail de fond très intense et qu'il ne faut rien lâcher.

Speaker C:

Et il faut s'écouter aussi en se donnant les moyens typiquement.

Speaker B:

Qu'est-ce qui t'a aidé, toi, justement, dans ton parcours ?

Speaker C:

C'est vrai que, comme je te disais au tout début, j'ai eu la chance d'avoir été accompagnée par le SkyCube, c'est la maison de l'entreprise de ma ville, pendant quatre mois.

Speaker C:

Et ça a été un déclencheur, un effet assez important dans le fait de me rassurer et de me donner toutes les...

Speaker C:

les informations, tous les conseils, en effet, que j'avais besoin de bases pour commencer.

Speaker C:

D'avoir une base, en effet, juridique, une base commerciale, une base marketing, une base...

Speaker C:

Enfin, voilà, tous ces éléments-là.

Speaker C:

Et après, le réseau.

Speaker C:

J'en reviens, voilà, aux côtés de mes collègues aussi au quotidien.

Speaker C:

Et mes clients, forcément, parce que c'est grâce à eux que j'ai appris, que j'ai pris confiance en moi.

Speaker C:

Et bien entendu la famille, très très très important.

Speaker C:

Mais c'est vrai que je me rends compte et je suis pas, voilà, je travaille beaucoup.

Speaker C:

mon chéri s'en rend compte, et cet équilibre pro-perso, voilà, ça fait partie du jeu.

Speaker C:

Mais en effet, c'est grâce au soutien de la famille qu'on se donne les moyens, qu'on a envie d'aller chercher ce rêve-là et d'en concrétiser plein d'autres.

Speaker C:

Donc en effet, oui, le réseau, la famille, et comme je disais, les organismes qu'on peut solliciter, que ce soit pour l'emploi, le CCI, la CMA, ou là en effet le SkyQ pour ma part, mais il y a plein en France d'aides, et que ce soit typiquement aussi comme avec ton podcast.

Speaker C:

C'est vrai que ça a fait partie au tout début des podcasts que j'ai écoutés, des livres que j'ai lus, ça m'a montré une réalité.

Speaker C:

Et c'est grâce aussi à cette communauté que j'ai mis en place en me disant, voilà, j'ai envie de promouvoir aussi cette réalité-là et de s'entraider en indiquant qu'il n'y a pas de tabou.

Speaker C:

On parle de prix très librement.

Speaker C:

Enfin voilà, c'est tout cet écosystème-là qui me renforce et qui me dit que je n'ai pas été toute seule dans cette aventure et que j'aime bien la partager sur LinkedIn.

Speaker B:

Donc là, tu as cité beaucoup de facteurs externes, le réseau d'entreprise de ta vie, ta famille, ton entourage.

Speaker B:

Toi personnellement, quelle sont la qualité ou la ressource qui t'a le plus aidé toi ?

Speaker C:

La curiosité, c'est le premier mot qui me vient là pour te répondre.

Speaker C:

C'est que je suis de nature très curieuse et j'aime beaucoup apprendre.

Speaker C:

Donc c'est ça qui m'a donné la force de me dire, allez on y va, on voit, on essaye.

Speaker C:

Cette curiosité, cette envie et ce rêve de me dire, comme je te disais au tout début, pourquoi pas ?

Speaker C:

Imaginons, ça marche, au pire, qu'est-ce qui se passe ?

Speaker C:

Ça marche bien et je suis heureuse, pourquoi ne pas l'essayer en fait, typiquement ?

Speaker C:

Et oui, je suis contente.

Speaker C:

Ce n'est pas facile tous les jours, c'est ce qu'on disait, mais je suis contente.

Speaker C:

Et en effet, je crois que c'est cette curiosité qui m'a donné envie de franchir le pas et de me dire, oui, c'est possible.

Speaker C:

Donc ouais, c'est le premier mot qui me viendrait.

Speaker B:

C'est chouette.

Speaker B:

Est-ce que tu as un podcast ou un livre à recommander à des gens qui aimeraient suivre le même chemin que toi ?

Speaker C:

Ouais, j'en ai pris deux.

Speaker C:

Pour les gens, ils écouteront, ils n'auront pas le visuel.

Speaker C:

Typiquement j'ai deux, mais je te les donnerai.

Speaker C:

Du coup en fait c'est un premier livre, ça s'appelle Work in Progress, c'est une BD en fait, et c'est fait par Samuel Durand.

Speaker C:

Et en fait Samuel Durand c'est aussi un des reportages que j'ai découvert quand je me suis lancée, c'est tous les reportages et les documentaires Work in Progress.

Speaker C:

typiquement, et c'est grâce en partie à lui que j'ai découvert ce milieu du freelancing, en disant mais il y a des gens qui travaillent de chez eux avec un ordinateur et ça marche, ils peuvent gagner de l'argent comme ça, mais comment c'est possible ?

Speaker C:

Et donc il a fait une BD aussi à ce sujet-là, mais tous les reportages, en effet, les documentaires m'ont beaucoup aidée.

Speaker C:

Et un deuxième livre que je recommande aussi c'est du labeur à l'ouvrage de Laetitia Vito, pareil sur toute la symbolique du futur du travail.

Speaker C:

En fait ça m'intéresse beaucoup sur toutes ces nouvelles manières de travailler, de collaborer, d'échanger, et que le milieu du freelancing c'est ce que j'essaye aussi de promouvoir.

Speaker C:

pour boucler la boucle auprès des entreprises.

Speaker C:

J'aimerais bien pouvoir réaliser des ateliers, me positionner pour mettre en relation des entreprises qui n'ont pas forcément l'habitude de faire appel à des freelancers, à des prestataires de services dans ce milieu-là et des assistantes qui ont envie.

Speaker C:

de pouvoir travailler, collaborer, donc c'est tout cet écosystème et ce futur du travail que j'ai envie d'incarner, que j'ai envie de promouvoir aussi parce que ça m'a aidé, voilà comme je te disais, à trouver mon équilibre, à trouver pourquoi j'ai envie de me lever le matin aussi.

Speaker C:

Et du coup, je te donnerai les références des livres et podcasts éventuellement.

Speaker C:

J'ai beaucoup appris avec Young, Wild and Freelance de Thomas Barbidge, que j'aime beaucoup.

Speaker C:

C'est des podcasts très, très longs, mais tellement inspirants.

Speaker C:

Et du coup, c'est le premier que j'ai trouvé sur le milieu du freelancing qui m'a beaucoup aidé aussi.

Speaker B:

OK, top, super.

Speaker B:

Ça donne très envie, en tout cas, de les découvrir, la façon dont tu en parles.

Speaker B:

Qu'est-ce que tu proposes aujourd'hui comme activité ?

Speaker B:

S'il y a des entrepreneurs qui nous écoutent, qui ont besoin de tes services, qu'est-ce que tu proposes ?

Speaker C:

Sur la casquette, Assistante indépendante, c'est la prise en charge de la gestion administrative pour des entrepreneurs ou des associations, des solopreneurs qui auront envie de déléguer des tâches administratives.

Speaker C:

Ça peut être de quelques heures par semaine ou quelques heures par mois, typiquement.

Speaker C:

Mais après j'arrive presque à un planning full, donc c'est vrai que d'où en effet l'intérêt de m'être entourée d'autres consoeurs pour pouvoir proposer en effet des profils en qui j'ai confiance, pour pouvoir en effet répondre à des demandes qui me parviendraient typiquement, en ayant toujours un œil et en pouvant toujours épauler un petit peu aussi les assistantes qui ont envie de se lancer aussi dans ce métier-là.

Speaker C:

Donc voilà, après j'ai tout mon profil LinkedIn, je vous invite à aller le découvrir avec grand plaisir, et si jamais certaines personnes veulent venir en contact, avec grand plaisir.

Speaker B:

Et sur la formation que tu proposes, est-ce que là aussi tu peux nous en dire un peu plus ?

Speaker C:

Alors, typiquement, je l'appelle le kit de démarrage, un petit peu pour les assistantes et les assistants, parce qu'il y a des assistants un peu plus rares, mais des assistants qui veulent se lancer en tant qu'indépendants aussi.

Speaker C:

et c'est un accompagnement pour le moment en one-to-one, donc c'est vraiment typiquement par Zoom, donc à distance, et je me donne deux heures.

Speaker C:

En deux heures pour faire le tour un petit peu de tout ce qu'il faut savoir en effet avant de se lancer, et l'idée c'est de pouvoir faire un brainstorming de toutes les informations, donc comptabilité, gestion, c'est un peu fiscal, social, parler des tarifs, comment on se lance, comment on gère ses...

Speaker C:

ces prestations, c'est un package un petit peu de ce que j'aurais aimé avoir au début, que j'ai mis du temps, que j'ai appris, toutes ces choses-là, mais avec beaucoup de temps et beaucoup de recherches sur Internet.

Speaker C:

Là, l'idée, c'est de le faire en un petit peu plus...

Speaker C:

la packager.

Speaker C:

Et vraiment, en deux heures, c'est l'idée de pouvoir répondre à toutes les questions, en effet, que des personnes qui qui seraient peut-être salariés aujourd'hui ou qui ont envie de se dire est-ce que ce métier est vraiment fait pour moi, pourquoi pas en effet de se dire en deux heures je réponds à toutes leurs questions et c'est l'idée de partager mon expérience aussi que j'aime beaucoup par la transmission et j'adore quand c'est fait en one-to-one, c'est très personnalisé et ça me permet de prendre ce temps-là et de pouvoir donner des recommandations, des pistes et de répondre aux questions tout simplement.

Speaker C:

Je trouve que toutes ces activités, tout est mêlé.

Speaker C:

C'est tout autour de l'assistanat indépendant, mais ça me plaît énormément et ça me fait vibrer au quotidien.

Speaker C:

On parlait du feu intérieur au début.

Speaker C:

Je ferai ce métier-là et toutes ces activités jusqu'à temps que ça s'épuise.

Speaker C:

Mais pour le moment, c'est en très bonne voie, donc ça continue.

Speaker B:

C'est ça, j'ai l'impression que ça s'auto-alimente.

Speaker C:

Ça s'alimente automatiquement.

Speaker B:

Qu'est-ce que tu te dis aujourd'hui quand tu regardes ton parcours ?

Speaker C:

Fierté.

Speaker C:

Ouais, je suis fière.

Speaker C:

Je suis fière d'avoir...

Speaker C:

Je suis contente et je suis fière de moi d'avoir osé franchir le pas.

Speaker C:

C'est pas que je m'en croyais pas capable, mais je me disais, c'est pas pour moi, en me disant, c'est trop loin.

Speaker C:

C'est que pour certaines personnes, ils ont le courage de faire ça et tout.

Speaker C:

Je suis contente de me dire que si c'est possible, c'est du travail.

Speaker C:

Et en effet, des fois, il y a des personnes, ça va pas fonctionner et c'est pas de la chance, c'est du travail.

Speaker C:

Mais je suis...

Speaker C:

Ouais, je suis fière que j'ai pu oser.

Speaker C:

que j'ai pu oser.

Speaker C:

Et quand je revois mon parcours, je ne regrette absolument pas mon parcours en tant que salariée.

Speaker C:

Je trouve que ça m'a amenée là où je suis aujourd'hui.

Speaker C:

Les bons comme les mauvaises expériences, c'est de l'apprentissage.

Speaker C:

Ça m'a permis de me renforcer, de prendre confiance en moi aussi, d'apprendre.

Speaker C:

Mais je dois être honnête, en deux ans d'entreprenariat, je n'ai jamais autant appris sur moi.

Speaker C:

Je n'ai jamais autant appris de choses nouvelles.

Speaker C:

Donc en effet, je ne regrette pas, mais oui, fierté d'avoir osé.

Speaker C:

C'est vraiment pour ça, oui.

Speaker B:

Top.

Speaker B:

Est-ce que tu souhaites ajouter une dernière chose ?

Speaker C:

Je pense que ce mot a été sur un petit peu tout l'épisode, mais c'est ça, c'est de penser, croyez à vos rêves, croire en ces rêves un petit peu, et de se dire, voilà, c'est peut-être bête, mais on n'a qu'une vie.

Speaker C:

Je me dis, si on n'ose pas, on ne peut pas savoir.

Speaker C:

On peut pas savoir si ça va marcher.

Speaker C:

Il faut se préparer, faut pas se lancer sur un coup de tête, mais pour toutes les personnes, voilà, si j'ai un conseil, pour toutes les personnes qui ont cette petite flamme, qui ont cette petite envie de se dire, bah voilà, de se faire accompagner typiquement par des personnes comme toi, pour se poser les bonnes questions, ou de rencontrer, voilà, ou de poser des questions à une personne qui est dans le milieu, voilà, typiquement, pour prendre mon exemple, voilà, dans le milieu du freelancing, de se dire, bah pourquoi pas, je voudrais me lancer dans le même milieu, est-ce que c'est la bonne chose à faire ?

Speaker C:

d'y croire un petit peu et de se donner les moyens en effet de se dire ben pourquoi pas ?

Speaker C:

Donc ouais, de croire en ses rêves, je vais être très très très comme ça mais voilà, c'est...

Speaker C:

ça me vient comme ça.

Speaker B:

Un joli mot de la fin en tout cas, j'étais ravie de partager ce moment avec toi.

Speaker C:

Merci beaucoup.

Speaker B:

Je t'ai rencontré, enfin je t'ai découvert sur LinkedIn justement, où j'ai apprécié la fraîcheur et l'authenticité de tes posts, de ta communication, et j'étais vraiment ravie d'échanger avec toi.

Speaker B:

Merci beaucoup Charlotte.

Speaker C:

Merci beaucoup Clarence, merci beaucoup.

Speaker B:

À bientôt.

Speaker C:

À bientôt.

Speaker A:

Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout.

Speaker A:

Si ce podcast vous plaît, je vous remercie de bien vouloir lui laisser une note 5 étoiles ainsi qu'un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée.

Speaker A:

Cela permettra à d'autres de le découvrir.

Speaker A:

Et si vous souhaitez en savoir plus sur le bilan de compétences, vous pouvez prendre rendez-vous pour un entretien gratuit et sans engagement en cliquant sur le lien dans la description de cet épisode.

Speaker A:

Je suis également à votre disposition pour un accompagnement thérapeutique si vous souhaitez avancer sur des problématiques aussi bien professionnelles que personnelles.

Speaker A:

Je vous remercie et je vous dis à très bientôt.

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