Artwork for podcast Ma Rêv'olution pro
De l'hôtellerie de luxe à Maitre Reiki, la reconversion de Virginie Verrier
Episode 2413th March 2021 • Ma Rêv'olution pro • Clarence Mirkovic
00:00:00 00:46:22

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Shownotes

Comment passer de directrice dans l'hôtellerie de luxe à thérapeute énergéticienne ? Virginie Verrier nous raconte son incroyable parcours de reconversion professionnelle, de Dubaï à Paris.

Dans cet épisode, vous découvrirez :

✨ Son parcours dans l'hôtellerie de luxe au Moyen-Orient et la pression qui l'a menée au burn-out

✨ Sa découverte du Reiki et comment cette pratique l'a sauvée

✨ Le courage de tout quitter à 40 ans et de retourner vivre chez sa mère

✨ Les doutes, les peurs et la question de la légitimité dans une nouvelle carrière

✨ L'importance de la foi, de la confiance et de devenir sa meilleure alliée

✨ Ce qu'est vraiment le Reiki et comment il peut transformer une vie

✨ Ses conseils concrets pour ceux qui veulent se reconvertir

Les moments clés :

Virginie partage avec authenticité ses moments de vulnérabilité, des pleurs lors de sa première séance de Reiki à la précarité de ses débuts à Paris. Elle nous rappelle que la reconversion est un marathon, pas un sprint, et que "tout est possible" quand on s'autorise à être heureux.

Un témoignage puissant sur le courage de choisir le bonheur plutôt que le prestige, la passion plutôt que la sécurité.

Citations inspirantes :

"C'est d'être heureux chaque matin, de se lever et de se dire, waouh, ça va être une journée extraordinaire."

"De quelqu'un qui a envie de mourir, on peut se retrouver thérapeute, énergéticienne, aimer la vie et continuer de la croquer. Tout est possible."


⏱️ CHAPITRES :

00:00 - Introduction

02:17 - Son parcours dans l'hôtellerie de luxe

12:33 - La découverte du Reiki à Abu Dhabi

16:52 - Le retour en France : un nouveau départ

23:35 - Les doutes et la résilience

26:38 - La peur de la légitimité

30:39 - Les défis de la reconversion

32:56 - Qu'est-ce que le Reiki ?

36:21 - Sa mission aujourd'hui

40:06 - Ses conseils pour se reconvertir

43:31 - Son message d'espoir

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Transcripts

Speaker A:

On se pose beaucoup de questions à la trentaine.

Speaker A:

On se dit qu'on est super jeune, mais en même temps, oh là là, ça va super vite.

Speaker A:

C'est d'être heureux chaque matin, de se lever et de se dire, waouh, ça va être une journée extraordinaire.

Speaker A:

Cette lumière qui a toujours existé et de retrouver sa joie, son enthousiasme et de dire la vie, c'est génial.

Speaker A:

Deuxièmement, c'est ce que j'ai envie de faire toute la journée.

Speaker A:

Et pas avoir l'impression de travailler surtout.

Speaker B:

Bonjour, bienvenue sur le podcast de Ma Révolution Pro, le podcast qui vous aide à sauter le pas de la reconversion professionnelle en vous proposant les meilleurs outils du développement personnel, des témoignages inspirants et des conseils d'experts.

Speaker B:

Je suis Clarence Mirkovic, coach professionnel et consultante en bilan de compétences.

Speaker B:

Si vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle, je vous invite à télécharger gratuitement votre livre d'exercices pour vous poser les bonnes questions.

Speaker B:

Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode.

Speaker B:

Je reçois aujourd'hui Virginie Verrier, maître Reiki, énergéticienne et thérapeute.

Speaker B:

Virginie a travaillé de nombreuses années dans l'hôtellerie et l'immobilier de luxe au Moyen-Orient.

Speaker B:

Ambitieuse, bosseuse et fêtarde, elle a gravi rapidement les échelons de ce secteur qui la passionnait, jusqu'au jour où tout cela s'est mis à manquer cruellement de sens et où elle a commencé à se poser beaucoup de questions.

Speaker B:

C'est alors qu'elle a rencontré le Reiki qui lui a permis de faire la paix avec elle-même et de libérer sa lumière avant que l'envie de devenir thérapeute.

Speaker C:

Ne s'impose à elle.

Speaker B:

Elle est alors rentrée à Paris pour développer sa nouvelle activité et nous partage dans cet épisode le chemin qu'elle a parcouru depuis, ses peurs et ses doutes mais aussi le plaisir qu'elle éprouve aujourd'hui dans sa pratique et elle nous livre également de précieuses clés pour réussir sa reconversion professionnelle.

Speaker B:

Je vous souhaite une très belle écoute.

Speaker C:

Bonjour Virginie.

Speaker A:

Bonjour Clarence.

Speaker C:

Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation à participer à ce podcast.

Speaker C:

Est-ce que tu peux me dire quelle est ton activité professionnelle aujourd'hui ?

Speaker A:

Je suis maître enseignante de Reiki, énergéticienne, thérapeute, accompagnante de vie, j'ai envie de vous dire aussi.

Speaker A:

J'accompagne avec beaucoup de bonheur les personnes qui viennent me voir et qui me font confiance.

Speaker C:

Qu'est-ce que tu faisais avant de faire ça ?

Speaker A:

Alors, comme les chats, tu as peut-être vu chez moi, j'ai beaucoup de chats de partout, donc comme les chats, j'ai eu plusieurs vies et comme nous toutes, nous tous, mais disons que la plus grande partie de ma vie, j'étais hôtelière.

Speaker A:

Hôtelière dans l'hôtellerie, le haut du panier, l'hôtellerie de luxe, on dit, le 5 étoiles plus plus palace.

Speaker A:

J'ai commencé en France, ensuite je suis allée Sans contrat, sans rien, je suis partie en Chine et là, j'ai trouvé un contrat local avec une chaîne internationale qui s'appelle Kepinski, qui sont les hotel management de Ladlon, du Sheraghan à Istanbul, etc.

Speaker A:

Donc, j'ai commencé ma vie d'expat et d'hôtelière en Chine.

Speaker A:

Enfin, je l'ai commencé en France avec Accor, Et ensuite, hop, je suis partie.

Speaker A:

Ça n'allait pas assez vite pour moi en France et c'était trop pétriqué, en fait.

Speaker A:

Donc, j'ai voulu aller voir ailleurs.

Speaker A:

Donc, la Chine et ensuite le Moyen-Orient.

Speaker A:

Et je suis tombée amoureuse de sa chaleur enveloppante et de tout ce qui se passait, en particulier dans les Émirats, parce qu'à l'époque, les Émirats, c'était trois hôtels, le Bourge à l'Arabe qui venait juste d'ouvrir, le Jumeirah Group, pour être dans les détails.

Speaker A:

Je vous parle de ça, j'ai l'impression que ça fait une éternité.

Speaker A:

C'était en quelle année ?

Speaker A:

Eh bien, c'était en 98, 99.

Speaker A:

Donc, je suis arrivée au Moyen-Orient parce que dans ma tête de pas tout à fait trentenaire, dans ma tête c'était la Chine pour l'hôtellerie, c'est génial.

Speaker A:

Le Moyen-Orient, Pour l'hôtellerie, c'est génial.

Speaker A:

Et si un jour je devais revenir en France, je serais...

Speaker A:

Super expérience internationale, etc.

Speaker A:

Et j'avais un côté très...

Speaker A:

I want to make it, I want to make it big, etc.

Speaker A:

Et l'aventure aux Émirats, c'était fabuleux parce qu'il s'ouvrait au tourisme, à l'hôtellerie, et donc je me suis spécialisée dans les ouvertures, préouvertures de resorts.

Speaker A:

Et ça a été fabuleux.

Speaker A:

Ça a été une très, très belle expérience, en sachant que j'étais complètement autodidacte.

Speaker A:

J'avais juste une petite licence équivalente d'une licence en tourisme.

Speaker A:

À l'époque, je me disais « Ouf, c'est pas terrible ».

Speaker A:

Et j'ai gravi les échelons dans cette industrie, dans cette belle école, pour terminer directrice de plusieurs hôtels marketing, vente et relations publiques.

Speaker A:

Et puis, il y a eu quoi ?

Speaker A:

Il y a eu le 11 septembre, il y a eu des expériences très spéciales à vivre là-bas, puisqu'on était dans le tourisme et que tout d'un coup, ça a explosé.

Speaker A:

Donc, gérer les situations de crise, gérer les ressources humaines, dire aux gens qu'on doit les laisser partir.

Speaker A:

Énorme pression des propriétaires, parce que même si ce sont des gens extrêmement riches au Moyen-Orient, ils savent compter, donc la pression a été énorme.

Speaker A:

Et la pression a commencé à monter et à monter, tout en sachant que j'adorais cette industrie.

Speaker A:

J'aime beaucoup encore les palaces, j'ai beaucoup d'émotions à m'y retrouver, parce que c'est une école de vie et on est des gros bosseurs.

Speaker A:

S'il y a des hôteliers qui nous écoutent, ils savent qu'on est des très très très gros bosseurs et très proches les uns des autres.

Speaker A:

Et ensuite, il y a eu ce 11 septembre, il y a eu trop de pression et je me suis dit tiens, je vais essayer autre chose.

Speaker A:

Et là, j'ai fait administrateur de biens pour la famille royale d'Abu Dhabi.

Speaker A:

Parce que ça faisait déjà dix ans que j'étais dans les émirats, je côtoyais les locaux, comme on dit, d'assez près et j'avais une curiosité aussi de travailler avec eux et pour eux.

Speaker A:

Et donc, c'est ce que j'ai fait.

Speaker A:

J'ai fait ça pendant trois ans.

Speaker A:

J'ai appris à gérer des sommes d'argent phénoménales, des biens, des familles, des histoires, trois générations d'émiratis, ce qui est assez intéressant aussi.

Speaker A:

Et là, pareil, je me suis retrouvée faire très court dans des situations en me disant c'est très bling bling le sens de la vie entre temps j'avais divorcé enfin bref je suis revenu en France aussi entre les deux quand j'ai quitté l'industrie hôtelière dans les émirats je suis revenu en France et Hayat commençait à recruter ils allaient ouvrir Place Vendôme Et là, j'ai eu des interviews, enfin des entretiens, et là, les Français m'ont dit, c'était un jeune homme qui était beaucoup plus jeune que moi, et qui m'a dit « mais vous êtes beaucoup trop international, vous n'avez pas assez d'expérience en France ».

Speaker A:

Et là, ça a été un déclic en me disant « bon, la France, ce n'est pas encore pour toi, tu repars ».

Speaker A:

Donc je suis repartie dans les Émirats, où j'étais très très heureuse en fait, et puis un petit peu frustrée aussi, pour dire le fond des choses, en me disant que la France, je ne comprenais pas qu'on m'ait refusé un accès alors que j'avais une expérience que j'estimais très riche.

Speaker A:

Et je suis repartie en me disant que je ferme la porte à la France, c'est terminé.

Speaker A:

C'est pour ça que je suis restée beaucoup plus longtemps et mon retour a été d'autant plus, pas compliqué, mais un vrai challenge.

Speaker A:

Après des années...

Speaker A:

Bref, quand j'étais au service de cette famille où j'ai géré beaucoup de choses, là, je me suis rendu compte que j'étais dans un rond-point et que je tournais en rond et qu'il fallait que je trouve autre chose.

Speaker A:

Retrouver du sens, du sens, du sens.

Speaker A:

Et lors d'un dîner avec une de mes meilleures amies, une très bonne bouteille de vin.

Speaker A:

Je lui ai dit, bon, je ne sais plus ce que je dois faire là.

Speaker A:

Et là, elle me dit, écoute, je suis allée voir Suzanne Smith, elle est Reiki master, énergéticienne, ça m'a fait beaucoup de bien, tu devrais aller voir.

Speaker A:

Et c'est là où j'ai découvert, où j'ai entendu pour la première fois le mot Reiki et cette discipline en fait.

Speaker A:

L'énergétique, j'étais quelqu'un de super speed, qui faisait de la boxe Thaï, il fallait que tout aille vite, grosse fêtarde, enfin, je brûlais tout, fallait que ça...

Speaker A:

Voilà, c'était dans un état d'esprit très carpe diem, carpe diem, mais je brûle, je brûle, je brûle beaucoup.

Speaker A:

Et je suis arrivée chez Suzanne, et là, voilà, j'ai effectué ma première séance.

Speaker A:

J'ai pleuré pendant une heure, en fait.

Speaker A:

Je me suis vidée, et toute la pression qui est sortie, et je lui ai dit merci.

Speaker A:

Je reviendrai vous voir.

Speaker A:

J'ai encore l'image de moi rentrant dans ma voiture, cruising jusqu'à la maison, en étant dans un état...

Speaker A:

Je ne sais pas.

Speaker A:

Quelque chose était passé et en même temps, je m'étais dit, voilà, tu as pleuré pendant une heure, so what ?

Speaker A:

Et j'y suis retournée, petit à petit, plusieurs fois, et elle m'a sortie d'un...

Speaker A:

Enfin, son aide, son accompagnement et sa discipline m'ont permis de reprendre courage et de me retrouver en toute simplicité.

Speaker A:

Donc, il y a eu des moments, des séances qui ont été très… Beaucoup de pleurs.

Speaker A:

J'ai pleuré, j'ai pleuré, j'ai mangé beaucoup de Kleenex, beaucoup, beaucoup, beaucoup.

Speaker A:

Il y avait le divorce, il y avait tout ça.

Speaker A:

J'avais la trentaine.

Speaker A:

On se pose beaucoup de questions à la trentaine.

Speaker A:

On se dit qu'on est super jeune, mais en même temps, oh là là, ça va super vite.

Speaker A:

Et hormonalement aussi, il y a plein de choses qui se passent.

Speaker A:

Donc, c'était assez bouleversant.

Speaker A:

Et petit à petit, le Reiki m'a posé.

Speaker A:

Je me suis retrouvée et tout de suite, j'ai eu les mains qui se chauffaient.

Speaker A:

Ensuite, j'en ai parlé avec une de mes grands-mères qui a du magnétisme, on avait ça, on a ça dans la famille, mais c'est, voilà, entre nous, on se faisait du...

Speaker A:

Mais ma professeure Suzanne Smith, qui est une Anglaise, donc, et qui était infirmière urgentiste, m'a proposé de m'initier, donc de faire les stages certifiants avec elle, et je me suis dit, bon, ben voilà, allons-y.

Speaker A:

De toute façon, j'étais toujours sur mon rond-point, et la France, pour moi, j'étais terrorisée de rentrer.

Speaker A:

parce que je n'avais plus du tout de repères en France.

Speaker A:

J'avais ma famille, mes parents, enfin ma mère, mais sinon j'avais tout quitté.

Speaker C:

Tu étais encore aux Émirats quand tu as commencé le Reiki ?

Speaker A:

Oui, à Abu Dhabi.

Speaker A:

J'ai vécu à Dubaï et à Abu Dhabi, j'ai vraiment alterné les deux dans les 15 ans où je suis restée là-bas et j'ai rencontré le Reiki aux Émirats.

Speaker A:

C'était très chouette.

Speaker A:

et ma prof aussi a été, enfin est toujours, donc là je vais dire life coach parce qu'elle est anglaise, formatrice et life coach de la méthode de Louise A, qui est une américaine et qui a formé très peu de personnes, enfin un certain nombre de personnes et a dispatché dans le monde pour faire tout ça.

Speaker A:

Donc j'ai assisté Suzanne et je me suis dit tiens, petit à petit, vu que je me suis sortie d'un endroit qui était très inconfortable où j'ai voulu mourir.

Speaker A:

Donc j'ai vraiment été au fond du fond du fond.

Speaker A:

De retrouver cette lumière qui a toujours existé et de retrouver sa joie, son enthousiasme et de dire la vie c'est génial.

Speaker A:

Deuxième, c'est ce que j'ai envie de faire toute la journée.

Speaker A:

Donc c'est là où j'ai aussi un déclic et de me dire je veux faire que ça.

Speaker A:

Je ne sais pas encore une fois le comment, souvent on me dit mais comment ?

Speaker A:

Eh bien c'est ça le lâcher prise et la foi, le comment, il faut essayer de l'oublier.

Speaker A:

Ce qui est important c'est notre intention, notre souhait de se dire à partir d'aujourd'hui je vais m'épanouir à faire ce que j'aime.

Speaker A:

Ça peut être fleuriste, ça peut être bouchère, boulangère, pianiste, peu importe.

Speaker A:

Et ce en quoi je crois, c'est qu'il n'y a aucun âge où on peut commencer à n'importe quel moment de sa vie.

Speaker A:

De toute façon, il y a un moment de balancement où on tire trop fort sur la corde et on a des rencontres qui vont faire qu'on va être sauvé, on va être aiguillé, il va y avoir un sourire, il y a un livre qui va nous tomber dessus, il y a une rencontre qui peut durer quelques instants, ça peut être aller dans un salon zen, ça peut être entrer dans une librairie ésotérique, ça peut être discuter avec une amie, se livrer et se dire, tiens, ah oui, pourquoi pas ?

Speaker A:

Je crois en la magie des instants, lorsqu'on va...

Speaker A:

En tout cas, c'est ce que j'ai vécu.

Speaker A:

Après, en tant qu'enseignante, pareil, on parle de ce par quoi on est passé, parce que c'est ce qu'on a vécu dont on parle le mieux.

Speaker A:

Les autres, après, c'est...

Speaker A:

Mais on peut au moins éclairer et se dire, étant donné que je suis quelqu'un de normal, normalement constitué, tout le monde a les capacités, les ressources d'être à nouveau heureux et épanoui.

Speaker A:

Et le partage, la générosité, c'est un cadeau.

Speaker A:

C'est un cadeau que l'on se fait, et bien évidemment qui aide ou qui peut éclairer un mot, un sourire, peut donner aussi un déclic à quelqu'un.

Speaker A:

Je suis rentrée en France, je suis rentrée parisienne, et là, j'étais une étrangère à Paris.

Speaker A:

J'avais encore ma carte de sécurité sociale rose en papier.

Speaker A:

Je me souviens, quand je suis allée à la Sécu, on m'a regardée.

Speaker A:

« Vous avez vécu où ?

Speaker A:

Depuis combien de temps ?

Speaker A:

» Ce que j'avais complètement.

Speaker A:

Donc, même pour mes papiers, il a fallu que je refasse des démarches administratives et je me suis dit, yes, tu es en France.

Speaker A:

J'avais encore le goût, c'était encore très judgemental avec la France, un petit coup de, un peu revancharde en me disant, ah, vous m'avez, ce n'est pas là que j'ai réussi.

Speaker A:

Enfin bon, c'était encore un autre cheminement.

Speaker A:

Maintenant, je suis heureuse d'être là, mais par Toujours pareil, c'est un parcours.

Speaker A:

Petit à petit, on se libère des jugements, on se libère de toute victimisation aussi.

Speaker A:

Ça fait partie du chemin et des bienfaits du Reiki, de se libérer de tout ça.

Speaker A:

Donc voilà.

Speaker C:

Ton intention quand tu es rentrée en France, c'était quoi ?

Speaker A:

C'était déjà retrouver ma famille parce que je savais que ma grand-mère...

Speaker A:

Voilà, je suis rentrée d'abord pour être proche de ma grand-mère.

Speaker A:

Et puis j'avais fini un sentiment de...

Speaker A:

Il n'y avait plus rien pour moi là-bas.

Speaker A:

Et donc c'était un moment où il faut rentrer.

Speaker A:

Et je me suis dit, nouvelle aventure, et puis tu vas être thérapeute.

Speaker A:

Donc je suis arrivée pleine d'énergie en disant, je commence un nouveau métier, ça va être super.

Speaker A:

Et là, oui, tu ne connais plus personne à Paris.

Speaker A:

Ton réseau, il est international.

Speaker A:

Ton réseau, il est en tant qu'hôtelière ou en tant qu'administrateur de biens, etc.

Speaker A:

Mais thérapeute énergéticienne, EREKI, Il y a douze ans, en France, on me regardait, j'étais peine sorcière, mais c'était limite quand même, qu'est-ce que c'est que ce truc ?

Speaker A:

Et donc, j'ai continué à faire du consulting dans l'hôtellerie de luxe pendant deux ans pour me nourrir et pour subvenir à mes besoins et pour payer mon loyer.

Speaker A:

Donc, je continue à voyager un petit peu et voilà.

Speaker A:

Et en même temps, ça rue mes nerfs en me disant « Virginie, saute le pas !

Speaker A:

Virginie, saute le pas !

Speaker A:

Virginie, saute le pas !

Speaker A:

» Alors, je faisais des séances où nos amis, des amis, les voisines qui commençaient à parler, etc.

Speaker A:

Et l'encouragement, la peur, il peut arriver que lorsqu'on pense à une reconversion, notre entourage, qui est bienveillant évidemment, peut nous retenir en nous disant « Mais attention, comment tu vas vivre ?

Speaker A:

De quoi vas-tu vivre ?

Speaker A:

Et tu connais rien ?

Speaker A:

» etc.

Speaker A:

Tout notre entourage est bienveillant et a peur et aussi projette leur peur.

Speaker A:

Donc c'est là où il y a un challenge pour toutes les personnes qui veulent changer de métier, c'est d'avoir la foi.

Speaker A:

Quand on me parle de confiance, La confiance et la foi.

Speaker A:

La foi, c'est un vocabulaire spirituel qui peut, au départ, faire mal aux oreilles.

Speaker A:

Mais pour moi, la confiance et la foi sont deux sœurs jumelles.

Speaker A:

Et c'est le Reiki qui m'a aussi appris ça, qui m'apprend toujours, parce qu'en étant enseignante, tous les jours, on apprend, on apprend, c'est de cultiver sa confiance et sa foi.

Speaker A:

Lorsque quelqu'un se dit J'aime être fleuriste, j'aime être thérapeute, j'aime être accompagnant de vie, et donc il faut y aller.

Speaker A:

Et on sera toujours accompagné.

Speaker A:

Oui, il y a des moments qui peuvent être difficiles, mais ça, c'est la résilience aussi.

Speaker A:

Et la richesse, c'est d'être heureux chaque matin, heureux, heureuse, de se lever et de se dire « waouh !

Speaker A:

» ça va être une journée extraordinaire parce que je vais avoir tel et tel rendez-vous, donc il y a des suivis, ou alors une nouvelle personne qui va venir, et d'écouter, d'avoir un espace où la personne ressent qu'elle est écoutée, qu'elle peut parler avec une parole totalement libre et sans jugement.

Speaker A:

Et donc le retour en France, effectivement, il a été Mais il a été, c'est-à-dire que là, ça va aussi répondre à une de tes questions.

Speaker A:

J'ai quitté mon appartement que j'avais loué à Porte de Saint-Cloud, un appart très sympa.

Speaker A:

J'ai appelé ma maman, qui est aussi ma meilleure amie, et je lui ai dit, est-ce que je peux venir vivre chez toi ?

Speaker A:

Parce que je vais me lancer dans ce truc-là à fond.

Speaker A:

L'hôtellerie, ce n'est plus mon truc, je suis malheureuse, ça me pèse.

Speaker A:

Donc, je vais réduire tous les frais.

Speaker A:

donc à 40 ans, même si votre mère, c'est votre meilleure amie du monde, vous retournez là où vous êtes partis à l'âge de 20 ans.

Speaker A:

Il faut aussi se dire que lorsque l'on souhaite sauter ce pas, il faut accepter tout, il faut se dépouiller de l'ego, et ça fait aussi partie de votre chemin, de notre chemin, vers cette libération, vers cet épanouissement.

Speaker A:

Et lorsque vous êtes épanoui et libéré de tout ça, bien forcément, le travail de tout le monde, quelles que soient les thérapeutes, quelles que soient les thérapies ou les philosophies, lorsque vous travaillez et vous honorez votre jardin, vous vous en prenez soin, ça ira dit.

Speaker A:

Donc, mon ego, je suis rentrée chez ma maman, avec le chat, enfin bref, voilà.

Speaker A:

J'avais certains amis avec qui j'avais repris contact qui me disaient « Ouah, alors !

Speaker A:

» Les amis aussi peuvent projeter des choses lorsque vous dites que vous travaillez pour les plus beaux hôtels dans les Émirats, lorsque vous travaillez pour des familles extrêmement riches, etc.

Speaker A:

Vous représentez quelque chose.

Speaker A:

Lorsque vous dites « Je vis chez maman, je me suis inscrit au pôle emploi, je n'ai le droit à rien, mais je vais commencer à zéro », et j'ai loué, j'ai sous-loué, j'ai fait tout pareil.

Speaker A:

Certaines de mes clientes qui me connaissent depuis le début, elles m'ont dit, tu nous as fait faire le 11, Ménil Montant, Richard Lenoir, le 15e, et voilà, maintenant on est dans le 13e, on est heureux.

Speaker A:

C'est la résilience, c'est l'endurance, c'est une course de fond, j'ai envie de te dire.

Speaker A:

Et ça vaut le coup.

Speaker A:

Il faut parfois s'arrêter, reprendre son souffle, on peut parfois, pendant une journée, se sentir submergé, se dire « waouh, c'est quand même pas évident ».

Speaker A:

Eh bien, on va se coucher, on fait un bon dodo, et le lendemain, on reprend à son rythme.

Speaker A:

Donc voilà, je souhaite à tout le monde, à toutes les personnes qui ont cette envie d'y aller, en sachant qu'il y a, oui, des efforts à faire, Mais ce sont des efforts pour soi.

Speaker A:

C'est une liberté.

Speaker A:

La liberté, elle peut avoir un prix.

Speaker A:

Et voilà, d'être entrepreneur, entrepreneuse, il faut de l'énergie.

Speaker C:

Tu as douté parfois ?

Speaker A:

Ah oui, il y a eu des moments de… Il y a eu des moments où je ne prends pas de vacances.

Speaker A:

Quand vous êtes entrepreneuse, c'est votre activité et comme vous, comme je l'aime cette activité, vous y allez à fond.

Speaker A:

Et là, j'avais ma petite voix qui me disait « Hé, hé, hé, hé, ralentis parce que sinon tu brûles tout et tu vas donner, tu vas tirer sur la corde comme avant ».

Speaker A:

Donc, on est toujours Je reste toujours dans l'observation et de ce que je fais, de ce que je mets en place.

Speaker A:

Et des doutes, bien évidemment, parce que là, maintenant, j'ai 50 ans.

Speaker A:

Je me dis, ma richesse, c'est mon activité et je peux la faire partout.

Speaker A:

Donc, c'est une liberté incroyable.

Speaker A:

Ma richesse, c'est les rencontres que je fais chaque jour et la confiance que les personnes me donnent.

Speaker A:

en tant qu'enseignante, c'est de transmettre et de voir des gens qui se disent mais non, moi, je ne peux pas le faire, je n'ai pas de dons, je n'ai pas de talent.

Speaker A:

Non, le Reiki, c'est l'énergie vitale, le prana, on le respire, l'oxygène, on le respire, voilà.

Speaker A:

C'est là, c'est juste réapprendre les choses qui sont innées.

Speaker A:

Donc, c'est ma richesse.

Speaker A:

Le doute, ça va être Oui, il y a eu des doutes tout le temps quand j'étais en précaire, c'est-à-dire que je soulouais mon cabinet parce que c'est ce qui coûte le plus cher.

Speaker A:

On est à Paris.

Speaker A:

Maintenant, j'ai décidé, j'ai la chance d'avoir un bail mixte, de pouvoir travailler là où je vis.

Speaker A:

C'est mon espace, c'est la maison où je vous reçois effectivement.

Speaker A:

Peut-être qu'un jour, j'aurai un budget plus conséquent, je ne sais pas, où j'aurai envie de séparer tout ça.

Speaker A:

Mais les doutes peuvent arriver.

Speaker A:

Les doutes, on est humain, donc le doute de toute façon fait partie de nous.

Speaker A:

Seulement, on peut avoir des petites techniques, des moyens qui vont faire qu'il dure moins longtemps.

Speaker A:

Et je donne souvent l'exemple du trapèze.

Speaker A:

Quand on regarde les trapézistes, à un moment, on lâche son premier trapèze pour choper l'autre.

Speaker A:

Et il y a un moment de vide.

Speaker A:

Il y a un moment où on se dit « Ouf !

Speaker A:

Qu'est-ce qui va se passer ?

Speaker A:

» Eh bien, le trapèze en face, il arrive au moment où il faut.

Speaker A:

Et là encore, c'est le lien confiance, confiance et fond.

Speaker A:

C'est le backbone, c'est le pilier, la colonne vertébrale de chaque personne qui va se lancer en tant qu'entrepreneur, entrepreneuse.

Speaker A:

Mais c'est ça.

Speaker A:

L'aventure, l'aventure, je dirais, explorer et être des aventurières, c'est merveilleux.

Speaker A:

Ça, c'est parfois pas tout repos, mais c'est excitant.

Speaker C:

C'est une belle image, l'image du trapèze, effectivement, dans une reconversion.

Speaker B:

Quelle a été ta plus grande peur.

Speaker C:

Au cours de ce parcours de reconversion ?

Speaker A:

La légitimité, parce qu'encore une fois, lorsque tu décides de changer de métier, ta plus grande peur c'est d'être, et quand tu es encore en attente de l'extérieur, d'une reconnaissance et de te donner légitimité, c'est là où tu fais un travail énorme sur toi de « shift » et de dire non, la façon dont tu vas te libérer de tes peurs, la façon dont je me suis libérée de mes peurs, et encore une fois, je continue tous les jours à « find a tuning », de la fréquence exacte, c'est de dire « je décide, je m'autorise à être légitime dans cette nouvelle aventure ».

Speaker A:

Et lorsque l'on s'autorise, lorsqu'on se légitimise, eh bien en face, la personne va dire « ah oui, elle est énergéticienne », « ah oui, elle est plombière ».

Speaker A:

Ben oui, c'est comme ça.

Speaker A:

Parce que je sais au fond de moi que c'est ce que je suis, c'est ce que j'aime faire.

Speaker A:

Donc ça, c'est les premières peurs qui font que, encore une fois, c'est toujours aussi le jugement de se dire, il y a des gens tellement mieux, qui ont des dons tellement plus et qui apprennent plus vite et qui se suit.

Speaker A:

Donc encore une fois, c'est pendant qu'on chemine dans sa reconversion, c'est un chemin spirituel.

Speaker A:

Pour moi, c'est vraiment notre route, c'est de la spiritualité, quel que soit le métier, l'activité que vous aurez avec la personne que tu auras choisie, en fait.

Speaker A:

Donc, les peurs, elles sont là, mais elles ont beaucoup moins d'espace.

Speaker A:

Elles sont là, elles passent, tu dis « ah oui, tiens, ah oui, très drôle, hop, hop, hop ».

Speaker A:

et le lumineux, le joyeux, l'enthousiasme a beaucoup plus de force.

Speaker A:

L'analogie, j'ai beaucoup de sportives qui viennent me voir, des sportives de haut niveau comme les filles de l'opéra ou des boxeurs aussi, pour le côté mental et récupération physique.

Speaker A:

Et ils sont extraordinaires pour ça aussi.

Speaker A:

On peut apprendre d'eux, c'est-à-dire qu'on s'autorise ou pas et on visualise ce que l'on désire.

Speaker A:

et la visualisation, l'énergie, elles suivent vos pensées.

Speaker A:

Donc, on y met ce qu'on veut.

Speaker A:

On met ce qu'on veut dans notre ordinateur.

Speaker A:

On peut changer de programme.

Speaker A:

Ce n'est pas très glamour ce que je dis, mais c'est vraiment ça.

Speaker A:

Je vous parlais tout à l'heure, en début de notre entretien de mon vieux Mac.

Speaker A:

On peut changer le programme de son vieux Mac et lui mettre un tout nouveau programme qu'on aura choisi.

Speaker A:

Et ça, c'est s'autoriser et se libérer des jugements des autres.

Speaker A:

Et encore une fois, c'est d'abord arrêter de se juger, jouer dans son équipe.

Speaker A:

Et souvent, on joue quand on observe et qu'on se pose.

Speaker A:

Moi, je prône, je prône, je prône le slow down, vraiment le ralentissement.

Speaker A:

Et je suis très heureuse d'entendre de plus en plus sur les réseaux, ces jeunes générations qui arrivent et qui disent on ralentit, on ralentit, on ralentit.

Speaker A:

Même maintenant, ils vont nous remettre les trains de nuit.

Speaker A:

Donc, c'est pour dire tout le monde ralentit.

Speaker A:

Donc, ralentisser, tu ralentis.

Speaker A:

Ralentir, c'est tout sauf une perte de temps.

Speaker A:

Ça te permet, voilà, le discernement.

Speaker A:

Ça te permet de voir les choses sous un autre angle, de respirer, de dire peut-être, peut-être pas.

Speaker C:

Qu'est-ce qui a été le plus difficile au final ?

Speaker A:

Ce qui a été le plus difficile, c'est de m'apprivoiser et de devenir ma meilleure alliée et de me pardonner.

Speaker A:

Et encore, je te dirais que je continue cet exercice lors de mes ateliers, avec mes élèves ou avec les personnes qui veulent venir pour juste avoir une introduction à l'énergie, au non visible qui interacte à chaque fois qu'on respire.

Speaker A:

C'est ça, c'est se pardonner des choix qu'on a cru, arrêter de se flageller et de se dire j'ai fait les meilleurs choix possibles à l'instant T avec les informations que j'avais et s'envelopper et se faire un gros câlin et de se dire hey, I love you, je t'aime infiniment et on s'en est bien sorti à chaque fois.

Speaker A:

Donc voilà, Plus c'est simple, mieux c'est.

Speaker A:

Et l'amour, on en a parlé la première fois qu'on s'est rencontrés, l'amour c'est le plus beau, c'est la plus belle des guérisons.

Speaker A:

Et c'est ce qu'on nous dit dans toutes les philosophies, dans toutes les belles lectures.

Speaker A:

Et voilà, après, le reste suit.

Speaker C:

Et le plus facile, à l'inverse ?

Speaker A:

Le plus facile ?

Speaker A:

En fait, le plus facile, c'est quand tu décides.

Speaker A:

Une fois qu'il y a un déclic, il y a un déclic qui fait que sans avoir la perspective, le business plan de ce que tu vas faire, il y a un truc à l'intérieur de toi qui fait que c'est le chemin.

Speaker A:

C'est ça.

Speaker A:

C'est une évidence, j'ai envie de te dire.

Speaker A:

C'est une évidence à l'intérieur et en même temps, tu as la peur dont on a parlé tout à l'heure qui fait que tu es...

Speaker A:

Mais cette évidence, elle est facile.

Speaker A:

Une fois que tu es au bord du précipice, tu te dis mais oui, c'est ça.

Speaker A:

C'est ce truc-là que j'ai envie de faire.

Speaker C:

Est-ce que tu peux nous expliquer, tu en as parlé un petit peu, mais nous expliquer un peu plus ce qu'est exactement le Reiki ?

Speaker A:

Les définitions du Reiki, vous en trouverez une multitude.

Speaker A:

Celle que j'apprécie le plus, c'est Re, c'est la lumière, l'univers.

Speaker A:

Et Qi, le Shi des chinois, c'est l'énergie.

Speaker A:

Donc, on parle d'énergie universelle, tout simplement.

Speaker A:

L'énergie vitale, elle est en nous et l'énergie universelle, elle est autour de nous.

Speaker A:

Cette pratique, mise au goût du jour, vulgarisée par le maître Ushui, c'est pour ça qu'on dit Reiki Ushui, le nom du fondateur.

Speaker A:

Cet homme a permis de… Pareil, il y a beaucoup de fantasmes, beaucoup d'histoires sur ce personnage, on ne va pas en parler aujourd'hui, sauf qu'il a existé et c'est lui qui nous a permis que ce soit accessible, une technique, une discipline énergétique accessible à tous.

Speaker A:

On n'est pas obligé d'être un moine en haut, dans un monastère au Tibet, on n'est pas obligé de faire des jeûnes pendant dix jours, on peut encore boire un verre de champagne, on peut encore écouter de la musique, on peut vivre sa vie de terrien, j'ai envie de vous dire d'épicurien, d'épicurienne, et englober intégrer cette discipline qui est innée, je le rappelle, mais au départ il faut se reprendre et le Reiki est une méditation.

Speaker A:

Maître Ushui nous dit juste pour aujourd'hui et c'est pour ça que j'ai adhéré, que j'ai beaucoup apprécié ça tout de suite.

Speaker A:

Je rappelle que j'étais une grosse fêtarde, que je bougeais, le tapis de yoga pour moi c'était quelque chose de tenir deux secondes sans bouger, c'était un Impossible !

Speaker A:

C'est le juste pour aujourd'hui.

Speaker A:

Juste pour aujourd'hui, tu fais de ton mieux.

Speaker A:

Juste pour aujourd'hui, tu es honnête.

Speaker A:

Alors bien sûr, c'est honnêteté, ce n'est pas l'honnêteté, je vais aller voler au supermarché, ce n'est pas ça.

Speaker A:

C'est être honnête, éthiquement parlant, avec soi.

Speaker A:

Quelques petites phrases comme ça qui sont d'une simplicité, qui sont simples, Et c'est ce qui m'a plu, et juste pour aujourd'hui.

Speaker A:

Ce qui signifie que demain, je peux être en colère, demain je peux, je sais pas, je peux faire autre chose, ou rien faire, ou rester sous ma couette.

Speaker A:

C'est comme ça.

Speaker A:

Et hier, j'ai pu la main dessus.

Speaker A:

Et de toute façon, j'ai fait du mieux que je pouvais.

Speaker A:

Donc voilà.

Speaker A:

Donc ça libère !

Speaker A:

Et ça, je trouve que c'est assez sympa de dire que It's a new day, voilà.

Speaker A:

Une chanson de Nina Simon, je crois.

Speaker A:

It's a brand new day, ou de Sting.

Speaker A:

Je suis très dans la musique aussi.

Speaker A:

Les musiques nous accompagnent, les chansons nous accompagnent.

Speaker A:

Elles sont pleines d'énergie.

Speaker A:

Donc voilà, le Reiki, c'est ça.

Speaker A:

Il y a bien évidemment une partie, c'est les soins énergétiques que je fais, quand vous venez me voir, mais pas que.

Speaker A:

C'est toute une philosophie, un art de vivre que l'on peut intégrer dans notre vie de tous les jours.

Speaker C:

Qu'est-ce qui te plaît le plus aujourd'hui dans ton métier ?

Speaker A:

Je l'aime, tout simplement.

Speaker A:

Je suis bien.

Speaker A:

Être soi-même et ne pas avoir l'impression de travailler, surtout.

Speaker A:

c'est recevoir des âmes, recevoir des personnages, recevoir des femmes, des hommes, des mamans avec leurs enfants, des filles avec leur mère, ou des mères qui viennent et après les filles, ou des maris, des amoureux qui viennent et qui disent « ah ben tiens, je vais dire à ma femme de venir » ou vice-versa.

Speaker A:

C'est merveilleux.

Speaker A:

Et de leur faire, de faire découvrir à chacun qu'ils ont toujours eu cette lumière à l'intérieur.

Speaker A:

On l'a tous.

Speaker A:

Appelez ça lumière, appelez ça intuition, appelez ça sagesse intérieure, votre être suprême.

Speaker A:

Appelez ça ce que vous voulez.

Speaker A:

J'appelle ça le cognité.

Speaker A:

On a notre cognité.

Speaker A:

Et parfois on se dit, il est complètement éteint, ça n'existe plus, c'est là où on peut être déprimé, etc.

Speaker A:

Et bien, ça permet de dire à chacun, regarde, elle est toujours là cette lumière.

Speaker A:

On peut parler des abats jours.

Speaker A:

Vous avez votre lampe, votre ampoule, et vous avez plein d'abajours dessus.

Speaker A:

La vie, les expériences, les chagrins, les...

Speaker A:

Donc, on va arriver chez vous et tu vas me dire « Oh ouais, pas beaucoup de lumière ici.

Speaker A:

Il n'y a pas beaucoup de lumière chez moi, mon ampoule, je pense qu'il faut que je la change.

Speaker A:

» Et en fait, non.

Speaker A:

Le Reiki, et il y a peut-être aussi d'autres thérapies, chacun va être guidé vers ce qui lui parle.

Speaker A:

Toutes les thérapies sont bonnes lorsqu'elles vous permettent, lorsqu'elles permettent à chacun de nous de retirer un à un ces abat-jour et de découvrir qu'il y a cette magnifique ampoule à l'intérieur et la vie elle est là.

Speaker A:

Les ressources elles sont là et elles sont infinies.

Speaker A:

Aujourd'hui c'est mon métier, c'est ma mission, c'est plus une mission qu'un métier, mais c'est aussi mon métier puisque j'en vis, puisque j'ai ma société, que j'ai bien les pieds sur terre, que je paye mon URSAF, ma TVA, etc.

Speaker A:

Donc, on a tout à fait les pieds sur terre et en même temps, il y a une magie à l'intérieur de nous tous.

Speaker A:

Et ça, c'est beau de le redécouvrir.

Speaker A:

Et ensuite, on peut faire ce que l'on veut.

Speaker A:

On peut devenir chef d'orchestre, à l'âge qu'on veut.

Speaker C:

Sur quelles ressources personnelles tu t'es appuyée ?

Speaker A:

Les miennes, organiques.

Speaker C:

C'est-à-dire ?

Speaker A:

Résilience, curiosité et je te dirais la foi.

Speaker A:

Je suis quelqu'un de très courageux et de très bosseur et lorsque j'ai décidé de m'autoriser à vivre ce que j'avais envie de vivre, d'exercer ce métier d'énergéticienne, je me suis dit, t'y vas.

Speaker A:

Et voilà, j'y suis allée, simplement.

Speaker A:

Mais oui, il y a une certaine force qui est là et que je nourris chaque jour.

Speaker A:

et je me permets aussi de m'échapper.

Speaker A:

Je ne prends pas de grandes vacances, mais j'aime bien faire des escapades de 48 heures quelque part pour me recharger et voir autre chose aussi.

Speaker C:

Qu'est-ce que tu te dis aujourd'hui en regardant ton parcours ?

Speaker A:

Bravo.

Speaker A:

Je me félicite et je me dis que j'ai bien fait parce que ça vaut le coup d'être heureux et on est là pour être heureuse.

Speaker A:

Ça, je suis infiniment persuader que nous sommes nés pour être heureux et d'être bien.

Speaker A:

La vie est belle.

Speaker A:

C'est juste que c'est une école et que chacune de nous, chacun de nous va prendre un chemin.

Speaker A:

Pensez à un autoroute.

Speaker A:

Parfois, on prend une sortie et on se dit, hop, et on va revenir sur l'autoroute parce que la sortie qu'on a prise, en fait, on pense être perdu, mais en fait, c'est des expériences supplémentaires et on reprend le cours de son chemin.

Speaker A:

Et il y a des déclics ou pas.

Speaker A:

Il n'y a aucune loi qui dit qu'on doit avoir un déclic ou pas.

Speaker A:

C'est juste qu'il y a un chemin de vie et à partir du moment où on accepte qu'il existe et qu'on l'honore, il va y avoir des synchronicités, des rencontres.

Speaker A:

Comme je le disais tout à l'heure, nous sommes accompagnés.

Speaker A:

Donc, ils vont faire que, tiens, ça, c'est le meilleur chemin.

Speaker A:

Il n'y a pas de mauvais chemins, il y a des meilleurs chemins.

Speaker C:

Quel conseil tu donnerais à quelqu'un qui est coincé au début de son chemin, qui ne sait pas dans quelle direction aller, mais qui a très envie de s'échapper de sa situation ?

Speaker A:

Que son ressenti d'être coincé n'existe que dans sa tête, que le plus important c'est son envie, le plus important c'est son désir d'être, je reprends encore les fleurs, d'être fleuriste ou d'être vétérinaire ou d'être sage-femme.

Speaker A:

C'est ça le point le point de départ c'est ton désir d'autre chose et de cultiver ce désir et après il peut y avoir des mantras il peut y avoir plein plein plein de techniques d'accompagnement qui vont faire qu'on peut bien évidemment être aidé seulement c'est décide aujourd'hui d'être ta meilleure amie décide aujourd'hui d'être ta meilleure ou ton meilleur allié, parce qu'il y a peut-être des garçons qui nous écoutent.

Speaker A:

Donc, décidez aujourd'hui de jouer dans votre équipe et de vous prendre par la main et de vous dire, bien, on y va.

Speaker A:

Et ça, oui, c'est du courage, mais ça vaut...

Speaker A:

Oh, waouh !

Speaker A:

C'est le passeport de la liberté et je vous souhaite à tous et à toutes d'être libres et heureux, et heureuses.

Speaker A:

Ça fait du bien au monde et il en a grandement besoin.

Speaker C:

Qu'est-ce que tu voudrais qu'on retienne de ton parcours ?

Speaker A:

Que c'est possible.

Speaker A:

Que de quelqu'un qui a envie de mourir, on peut se retrouver thérapeute, énergéticienne, aimer la vie et continuer de la croquer.

Speaker A:

Que tout est possible.

Speaker C:

Est-ce que tu aurais, pour terminer, un livre ou un podcast à nous recommander sur le Reiki ou sur un autre sujet qui te tient à cœur ?

Speaker A:

Alors, je conseillerais Wayne Dyer en podcast.

Speaker A:

Wayne Dyer, c'est un monsieur qui est parti il y a 2-3 ans maintenant, qui m'a beaucoup aidé, un Américain, qui a écrit par exemple « Le pouvoir de l'intention ».

Speaker A:

Tous les livres que vous pouvez trouver ou les podcasts de Wayne Dyer Allez-y, foncez.

Speaker A:

Louise A.

Speaker A:

m'a beaucoup aidée.

Speaker A:

Pareil, c'est la génération où j'ai 50 ans, donc c'est des gens qui m'ont marquée.

Speaker A:

Des livres, il y en a plein, plein, plein.

Speaker A:

Et puis peut-être que je me lancerai et je ferai mon podcast de Reiki et donner aussi de la voix à toutes les personnes qui font aussi ce que tu fais, c'est-à-dire donner des aiguilles, des des bulles de lumière et des fenêtres pour cheminer et que tout le monde puisse être heureux et épanoui.

Speaker C:

Où est-ce qu'on peut te trouver si on a envie de découvrir le Reiki avec toi ?

Speaker A:

Je me trouve dans le 13ème, à côté de la place d'Italie, métro national ou les Olympiades, facile d'accès.

Speaker A:

et vous pouvez me téléphoner aussi.

Speaker A:

J'ai mon site RequiPause et je vous reçois du lundi au samedi.

Speaker A:

Il y a des cours, des stages certifiants tous les mois en petits groupes.

Speaker A:

Je favorise toujours les petits groupes de trois à quatre personnes maximum.

Speaker A:

J'organise des cercles Requi pour mes élèves.

Speaker A:

des méditations par téléphone ou par WhatsApp ou par Zoom.

Speaker A:

J'ai des personnes qui sont dans toute la France ou même des amis qui sont aux États-Unis ou encore dans les Émirats.

Speaker A:

Je continue à faire des accompagnements à distance, bien évidemment.

Speaker C:

Merci, je mettrai toutes tes coordonnées dans la description de l'épisode.

Speaker C:

Merci beaucoup Virginie, c'était passionnant de discuter avec toi, très inspirant et merci encore.

Speaker A:

Merci beaucoup et à très vite et belle journée à toutes.

Speaker C:

À bientôt.

Speaker A:

Au revoir, à bientôt Clarence.

Speaker B:

Merci beaucoup d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout.

Speaker B:

Si vous aimez ce podcast, je vous invite à vous y abonner et à lui laisser une note 5 étoiles ainsi qu'un commentaire sur iTunes pour permettre à d'autres de le découvrir.

Speaker B:

Je vous remercie pour votre soutien et je vous dis à très bientôt.

Speaker B:

Au revoir.

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