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Tout est choix !
Episode 11 • 18th November 2025 • LA MINUTE HUMAINE • Xavier ELOY
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Shownotes

🎧 Tout est choix !

Et si tout ce que vous viviez — vos relations, vos émotions, vos succès, vos échecs — était le résultat de vos choix, conscients ou inconscients ?

Dans cet épisode, je vous invite à découvrir le pouvoir transformateur du choix, au cœur de la méthode de l’Élément Humain.

Nous parlerons de responsabilité, de liberté intérieure, et de ce que cela change, aussi, dans la manière de manager et de collaborer.

🎧 Un épisode révélateur, qui pourrait bien changer votre manière de voir le monde — et vous-même.

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Chaque mardi, une pause de 10 minutes pour mieux te comprendre, mieux comprendre tes collaborateurs, et agir avec justesse et sérénité.

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Le podcast La Minute Humaine est un produit HawwaH créé par Xavier ELOY, coach, consultant, formateur, conférencier et maintenant podcasteur.

Copyright 2025 Xavier ELOY

Transcripts

« Et si tout était choix ? »

Il y a des phrases qui changent tout.
Et celle que je vais te partager aujourd’hui en fait partie :
👉 Tout est choix.

C’est le sujet du 11e épisode de la Minute Humaine. Bienvenue et merci de m’écouter.

Si tu as écouté tous les épisodes, ou si tu écoutes tous les épisodes d’affilée, tu vas te rendre compte qu’il y a un fil rouge qui se déroule tout le long du podcast.

Ce fil rouge, c’est l’idée que si tu prends le temps de regarder comment tu vis, comment tu penses, comment tu agis, et bien qu’il y a une certaine cohérence. C’est ce que je souhaite notamment faire passer comme message au long des épisodes, c’est que si dans une même situation certaines personnes disent oui, et d’autres non, il n’y a personne à blâmer ou à rejeter. Toutes ces personnes ont un système de fonctionnement cohérent qui leur est propre. Lorsque ces systèmes se rencontrent, il peut y avoir confrontation, voire conflit. Cela peut engendrer des problèmes, des tensions, des difficultés dans l’organisation.

Alors pour l’instant je te donne des outils pour prendre conscience individuellement des schémas que tu utilises. Et ces schémas ne viennent pas de n’importe où. Tu les as construis toi-même. Tu les as oubliés, mais eux ne t’ont pas oublié. Et tu fais des choix en permanence dans ta vie, qui sont pour la plupart devenus non conscients. Tu pourrais te dire « c’est normal, j’ai toujours fait comme ça, même mon père faisait ça ! ».

Cette notion du choix va jusqu’à la perception que tu as de toi. Et cela va induire des choix dans la manière de t’habiller, de te mouvoir, de parler, etc.

Le sujet que j’aborde aujourd’hui est très dérangeant.

Quand j’aborde ce sujet dans une équipe d’une organisation, je rencontre beaucoup de résistance à cette idée. Alors j’insiste sur le fait que je ne veux absolument pas avoir raison, mais j’aime l’idée de l’explorer ensemble. Car l’idée que nous choisissons tout dans notre vie peut, je dis bien peut, devenir très libérateur. Quand la notion de choix comme je la présente est accueillie et acceptée, tout au moins comprise, cela peut te rendre puissant.

Comment cette idée du choix arrive dans notre vie ?

Pendant les six premières années de notre vie, nous écrivons — sans le savoir — le programme de notre existence.
C’est une période où tout ce que nous observons, ressentons, et imitons devient un modèle : un mode d’emploi intérieur.

Nous apprenons ce qui est “acceptable”, ce qui nous permet d’être aimés, et ce qu’il vaut mieux taire pour être en sécurité. Autrement dit, nous nous ingénions à nous adapter pour arriver à être accepté dans le milieu dans lequel je suis. 
Et ce programme devient une trame de fond : il nous fait choisir inconsciemment les mêmes réactions, les mêmes émotions, les mêmes relations, les mêmes situations.

Exemple personnel : par exemple, la manière que j’ai trouvée pour être reconnu et être accepté dans ma famille, c’est de faire de l’humour. Et j’ai fortement développé cet humour jusqu’à parfois être un peu lourd. Et durant de nombreuses années, et encore parfois maintenant, mon premier réflexe est de faire de l’humour à tout va, et parfois de ne pas être approprié ! Surtout quand j’arrive dans un groupe où je ne connais personne. Soit je reste en retrait, soit je prends le biais de l’humour. J’ai alors reçu des remarques désobligeantes, et j’aurais tendance à dire que ces gens n’ont pas d’humour, ne comprennent pas mon humour, etc. Et si je visite cette situation avec cette notion que j’ai tout choisi, ce peut être vécu comme violent. Mais si j’y regarde de plus près, je fais bien un choix de faire de l’humour, mais ce choix n’est pas nécessairement approprié quand il est non conscient, comme un programme par défaut qui tourne en boucle, ou comme un disque rayé. Et quand je reçois une remarque désobligeante, et bien oui j’en ai fait le choix. Cela ne veut pas dire que j’ai souhaité cette remarque ! Mais elle m’a permis de m’intégrer, d’être en relation, et donc le programme « je fais de l’humour » a fonctionné. J’ai bien fait un choix. Quand les gens rient de mon humour, c’est le même choix avec un résultat différent. Je sais que faire de l’humour est un risque, de prendre une remarque, ou de prendre des rires.

C’est cela que Will Schutz, le créateur de l’Élément Humain, nous invite à reconnaître :

« Il n’y a pas de hasard. Les choses surviennent parce que je choisis qu’elles surviennent.

Alors nous croyons que “les choses nous arrivent”.
Mais en réalité, elles nous arrivent parce que nous les choisissons — souvent de manière non consciente.

Et c’est là que le paradoxe se pose.
D’un côté, nous aspirons à une vie créative, vivante, imprévisible, riche de sens et de nouveauté, d’expansion, inspirante.
Et de l’autre, nous nous réfugions dans une vie prévisible, structurée, presque anesthésiante, routinière.

Pourquoi ?
Parce que la nouveauté réveille la peur : la peur d’échouer, de décevoir, de ne pas être à la hauteur.

Alors, inconsciemment, nous choisissons la sécurité plutôt que la liberté.
Nous évitons le risque, et nous appelons ça “prudence”.
Nous restons dans des schémas connus, et nous appelons ça “stabilité”.

Mais derrière, il y a souvent un dialogue intérieur conflictuel :

“Je veux plus de liberté…” <-> “Oui, mais je ne peux pas me le permettre.”
“Je veux être moi-même…” <-> “Oui, mais que vont penser les autres ?”

Ce conflit, c’est le cœur du travail de conscience : reconnaître que nous sommes les auteurs de ce que nous vivons — et c’est là le cœur du système de prise de choix.

Que tu fasses le choix heureux de ce que tu désires au plus profond de toi-même, ou que tu fasses le choix inverse qui t’amène tout droit à la résignation et l’ennui, c’est toujours toi qui fait un choix.

Je fais une métaphore. Tu sais que j’aime les métaphores.

Les ordinateurs fonctionnent grâce à un système d’exploitation. Si tu es sur un PC tu utilises Windows, et si tu utilises Apple, tu as Mac OS. Ces programmes sont installés depuis le début de l’existence de l’ordinateur et tes choix sont orientés dans la manière d’exécuter les tâches en fonction de ton système d’exploitation.

Et bien les ordinateurs ont été conçus par des humains, et donc ils fonctionnent comme des humains. La bonne nouvelle, c’est que tu peux prendre le contrôle sur le système d’exploitation, autrement dit de faire un choix conscient et installer un système d’exploitation qui te rend libre d’utiliser tel ou tel logiciel. C’est le système libre LINUX.

J’illustre mes propos du choix avec l’exemple de Marc.

🎯 Exemple 1 : Le choix de l’impuissance
Marc est directeur commercial et il m’explique que “ses équipes ne sont pas autonomes”.
Il se sent épuisé à devoir tout contrôler.
Mais en creusant, il prend conscience que c’est lui qui choisit — inconsciemment — de ne pas déléguer.
Parce qu’il a peur que l’échec des autres remette en cause sa propre valeur.
Son “non-choix” est un choix de contrôle, guidé par la peur.

Quand il le reconnaît, tout change : il commence à confier des dossiers, à lâcher prise.
Et il découvre que faire confiance est aussi un choix. Ce choix n’était pas possible avant d’être accompagné. Il ne voyait pas qu’il avait le choix à cet endroit. Dans son système d’exploitation, on ne délègue pas.

Lors des accompagnements d’équipes, la notion de choix est explorée de manière conséquente, et je regarde attentivement avec les membres à quel niveau de rigidité ou de souplesse ils peuvent s’adapter sur les comportements. Ils prennent conscience au fil du processus que leurs comportements sont choisis alors qu’ils pensaient que c’était comme ça, tout naturel, et que les autres devaient se conformer, parce qu’il est supérieur dans la hiérarchie par exemple.

Ce que Marc a fait est remarquable, il a vu que si c’était un choix non conscient et automatique de contrôler et d’imposer, qu’il pouvait choisir de faire confiance et de déléguer. Alors cela ne s’est pas fait sans mal, il a été accompagné. Mais c’est bien lui qui a fait la transformation et c’est au profit d’une équipe toute entière.

Le choix, c’est la liberté (2 min)

Accepter que tout est choix, ce n’est pas se culpabiliser.
Ce n’est pas dire “tout est de ma faute”. 
C’est dire :

“Si j’ai participé à créer cette situation, alors j’ai aussi le pouvoir de la transformer.”

Et ça, c’est profondément libérateur.
Parce que ça remet la clé dans nos mains.

C’est ce type de leaders dont les organisations ont besoin.

Choisir comme je te le présente ici c’est passer de la culpabilité à la responsabilité.

C’est passer de l’idée qu’il y a une faute ou un fautif à « il y a une difficulté et je la transforme ».

Dans l’Élément Humain, on apprend que le choix existe à deux niveaux :

conscient — je sais ce que je choisis,

inconscient — je crée sans le savoir et ça me rassure.

Le travail de développement, c’est de réunir ces deux parts, de les remettre en dialogue.

Alors la prochaine fois que tu diras “je n’ai pas le choix”…
Demandes-toi plutôt :

“Qu’est-ce que je choisis de ne pas voir ?”

Parce que la liberté commence là :
dans cette seconde où tu cesses de subir,
et où tu reconnais que tout — absolument tout — vient de toi.

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