Dans ce troisième épisode, People First Podcast vous invite à un trajet avec "Maman Africa", la seule femme routière et conductrice de véhicules poids lourds en Afrique de l'Ouest.
Au volant de son engin, cette championne de l'intégration régionale plaide pour une amélioration de la libre circulation en Afrique.
Nous ferons également quelques détours pour voir comment les femmes de la région, avec le soutien d'autres acteurs dont la Banque mondiale, déploient des technologies et des infrastructures pour faire de l'intégration régionale une réalité qui facilite l'activité économique.
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00:00 Maman Africa, la seule femme routière en Afrique de l'Ouest
02:49 Burkinabé de nationalité, citoyenne africaine dans l'âme
03:11 Autodidaxie et solidarité avant tout
04:22 Les réalités de l'intégration régionale en Afrique
07:48 La dématérialisation des procédures et l'amélioration des infrastructures routières
08:42 Des contrôles routiers pour éviter les surcharges
09:32 Un appel au soutien pour limiter les mésaventures de la route
11:42 Former les jeunes filles, autonomiser les femmes et briser les stéreotypes
14:08 Orienter l'éducation vers les compétences numériques
15:17 e-Traffika, la solution technologique qui réduit les accidents de circulations à Abuja (Nigéria)
17:29 Passion, travail et partage, la recette de Maman Africa
18:24 Conclusion
People First Podcast vient apporter un éclairage humain et concret sur les thématiques de développement spécifiques aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du centre, et sur la contribution de la Banque mondiale. People First Podcast, pour un développement durable et inclusif !
Le Groupe de la Banque mondiale est l'une des plus importantes sources de financement et de connaissances au monde pour les pays à faible revenu. Ses cinq institutions partagent l'engagement de réduire la pauvreté, d'accroître la prospérité partagée et de promouvoir le développement durable.
00:00 Maman Africa : Le jour où on m’a remis un camion en tant que titulaire – c’est Panga Salifou ; il m’a remis un camion au Niger – Ah, ce jour-là, c’était le jour de mon paradis. Franchement, c’était le jour de mon paradis. Parce que j’ai fait l’apprentissage pendant cinq ans, je conduisais avec mon patron mais je n’étais pas titulaire. Et le jour où on a dit voilà ton camion, ce jour-là, je me suis rasée la tête, tellement j’étais contente.
Erick Kaglan: C’est une grande férue de la conduite des véhicules poids lourds qui vient ainsi de recevoir son baptême de feu. C’était à Niamey au Niger, il y a environ 35 ans.
Maman Africa : J’ai pris mon camion, j’ai fait Niamey-Cotonou en passant par Dosso, Malanville pour aller charger et revenir à Niamey. Ce jour-là, j’étais comme un bébé né. J’étais comme dans un paradis ce jour-là. C’était mon premier bonheur dans ma vie. Mon vrai bonheur, le jour où j’ai vraiment été contente, heureuse, c’était ce jour-là.
Erick Kaglan : A son compteur depuis lors, des centaines de milliers de kilomètres parcourus pour charger et livrer diverses marchandises à travers l’Afrique de l’Ouest. Et c’est dans le cockpit de son camion 14 roues que cette chauffeure d’expérience nous invite à voyager dans ce nouvel épisode de People First.
Maman Africa : J’ai parcouru beaucoup de pays : le Bénin, le Togo, le Niger, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée et bien d’autres. En tout cas, routière comme ça, je suis seule.
01:42 Erick Kaglan: La soixantaine révolue et Burkinabè d’origine, elle est, de sources bien concordantes, la seule femme routière et conductrice de véhicules poids lourds en Afrique de l’Ouest. Son vrai nom Maïssata Cissé a fini par céder la place à « Maman Africa », un surnom qu’elle porte bien, parce que c’est une citoyenne africaine dans l’âme, une championne de l’intégration régionale. Nous verrons dans cet épisode comment d’autres femmes comme elle, se mettent en avant pour que cette intégration régionale soit une réalité qui facilite l’activité économique des milliers d’autres femmes dans la région. Nous verrons aussi comment les nouvelles technologies et les innovations de certaines start-ups tenues par de jeunes dames peuvent s’appliquer dans le domaine des transports, et contribuer ainsi à révolutionner le secteur.
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Erick Kaglan : Bonjour à toutes et à tous. Erick Kaglan avec vous pour ce nouvel épisode de People First, le podcast de la Banque mondiale, région Afrique de l’Ouest et du Centre, qui donne la parole à ses habitants.
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02:49 Maman Africa : Partout où je me trouve en Afrique, j’ai une famille. C’est pour cela que je me suis surnommée Maman Africa. Je suis africaine et fière d’être africaine. Nous les Africains, nous devons être unis, on doit être ensemble. Nous devons nous sentir partout comme chez nous. Donc, moi je suis africaine.
Erick Kaglan : Maman Africa, c’est avant tout une autodidacte qui a réussi à se fabriquer elle-même, au fil des ans et elle le souligne, sans formation scolaire.
Maman Africa : Je n’ai pas été à l’école, je ne sais pas lire et écrire. Je suis illettrée, mais je suis intellectuelle à ma manière. Sinon, je ne sais pas lire et écrire. Je n’ai pas été à l’école. J’étais avec une de mes sœurs, je prenais ses enfants, je les emmenais à l’école française et c’est ainsi que j’ai commencé à parler le Français avec les enfants. Pendant mes promenades à Abidjan aussi, je parlais le Français avec mes amis et c’est ainsi que je l’ai appris.
03:51 Erick Kaglan : Sur la route, c’est par la solidarité avec les autres conducteurs routiers qu’elle manifeste son désir d’appartenir à un ensemble régional plus uni.
Maman Africa : Il y a un camion qui est en panne ! Il y a un camion qui est en panne ! Allez-y doucement parce que le coin là est très dangereux. Donc quand tu vois un danger, il faut prévenir les autres, ceux qui vont et ceux qui viennent. Celui qui peut avertir son prochain le fait pour qu’il n’y ait pas d’accidents sur la route.
Erick Kaglan : Maman Africa fait partie de ces Africains qui appellent l’intégration régionale effective de tous leurs vœux. Ce chantier démarré depuis des décennies dans plusieurs régions d’Afrique reste inachevé avec certes des avancées historiques mais aussi des reculs notables par endroits, tellement le chemin vers cette intégration régionale est parsemé d’embuches. Il n’y a qu’à faire un petit tour à nos frontières pour s’en rendre compte.
04:43 Témoignage femme revendeuse 1 à la frontière Togo-Ghana parlant Ewé : La traversée de la frontière nous coûte de l’argent. Et nous n’en n’avons pas toutes les fois sur nous. Nous les prions de réduire les frais de la traversée parce que c’est dur pour nous.
Témoignage femme revendeuse 2 à la frontière Togo-Ghana parlant Ewé : Entre le Ghana et le Togo, il n’y a pas de différence, nous sommes un même peuple. On devrait se soutenir mutuellement surtout quand il s’agit de traverser la frontière. Nos gouvernements doivent faire quelque chose pour faciliter les choses. On ne demande qu’à faire des affaires ensemble.
05:19 Candide Lèguèdè : Quand on parle d’intégration régionale, déjà on parle de mixage de culture, mixage de la population qui va et vient, la libre circulation des personnes, la libre circulation des biens. On parle de tout ça. Sur les papiers ça existe, les textes sont là, mais c’est dans l’application qu’il y a des problèmes.
Erick Kaglan : Candide Lèguèdè est une entrepreneure en série qui a dirigé pendant près de quatre ans l’un des comités de suivi sur la libre circulation des personnes pour le compte de la CEDEAO, la communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest.
Candide Lèguèdè : Et c’est là où nous allons vraiment toucher du bout des doigts les obstacles auxquels sont confrontés les gens. Il y a également la corruption au niveau des frontières, qui est un frein essentiel à la libre circulation. Mais je peux dire qu’au niveau de la CEDEAO, la zone ouest africaine, aujourd‘hui nous sommes très avancés, nous sommes la région la plus avancée en Afrique en termes de libre circulation des personnes et des biens, même si ce n’est pas à 100%, si on ne parle pas des obstacles, au moins nous avons les textes qui sont mis en application, nous pouvons voyager librement dans les 15 pays de l’Afrique de l’ouest. Nous avons ASKY, la compagnie aérienne, des infrastructures aériennes qui font la liaison entre les capitales sous régionales. Nous avons le Tarif Extérieur Commun, le schéma de libéralisation des échanges, etc. qui permettent aujourd’hui de pouvoir aller à l’intégration régionale. Et de plus en plus aujourd’hui, nous voyons qu’il se met en place des entreprises régionales aussi. Notre zone étant une zone fragmentée, il faut que nos hommes d’affaires déjà pensent à s’associer dans les différents pays et faire valoir ce que nous appelons la chaine de valeur. Si par exemple dans un pays, il y a la matière première qui existe, qu’on puisse prendre cette matière première là, la travailler, faire peut-être un produit semi fini, aller dans un autre pays où il y a les moyens là-bas de faire l’emballage, le packaging dans un format qui attire et qui se présente bien pour le monde international et il faut aussi encourager cette transformation structurelle de l’Afrique que nous voulons, asseoir le libre-échange régional, sous régional afin de faciliter le libre échange au niveau du continent.
07:48 Erick Kaglan : Les routiers comme Maman Africa connaissent aussi leurs lots de tracasseries douanières avec parfois des temps d’attentes prolongées induisant des retards de livraison de marchandises et des manque-à-gagner évidents. Mais avec l’appui du groupe de la Banque mondiale et d’autres partenaires, des progrès significatifs ont été enregistré ces dernières années, notamment en matière de commerce et d’intégration des marchés. L’on notera au passage l’installation de postes juxtaposés aux frontières communes d’un certain nombre de pays et leur transition progressive vers le digital pour simplifier les formalités douanières. L’on notera également cet appui à l’amélioration des infrastructures routières et des corridors régionaux dans les régions Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale.
Maman Africa : Quand j’étais en apprentissage, les routes étaient mauvaises. On parcourait Lomé-Ouaga en une semaine. Il y avait trop de contrôles sur la route. Il y avait trop de tracasseries. Mais aujourd’hui, la route est en bon état et c’est bien.
Erick Kaglan : En accord avec l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), des mesures ont été prises pour préserver l’état des infrastructures routières de l’espace régional, notamment le pesage obligatoire pour les camions à l’entrée des villes.
08:56 Maman Africa : C’est l’UEMOA qui a instauré le pesage des camions. C’est une mesure obligatoire pour tous les routiers. C’est bon de peser pour connaître la charge autorisée. C’est pour préserver l’état de la route. Les surcharges ne font pas du bien aux routes. Quand les gros porteurs rentrent en ville, cela provoque souvent des accidents. Donc, s’ils peuvent prévoir plus d’autoroutes pour contourner les villes, c’est bien. On espère que l’Etat va nous aider. Parce que nous n’avons pas de bons camions. On n’a pas d’argent pour avoir de bons camions. Avec un peu d’argent, je pourrais m’acheter un ou deux bons camions. Cela va me faciliter la tâche.
Erick Kaglan : Les camions qui déconnent justement peuvent réserver des surprises très douloureuses. Et Maman Africa n’est pas prête à oublier sa mésaventure.
09:58 Maman Africa : Un jour au Ghana, j’ai garé mon camion et l’air s’est vidé des pneus par un système électronique, je ne sais pas ce qui s’est passé, le camion est parti tout seul et est tombé dans un bas-fond avec au moins 2 000 cartons de poisson frais. Je travaillais en ce moment chez Monsieur Dia Arouna qui est à Ouaga. Vraiment ce jour-là, je ne dis pas que j’étais en enfer, mais ce n’était pas un bon jour pour moi. J’ai beaucoup pleuré, je n’étais pas contente parce qu’on ne sait pas ce qui s’est passé. Le camion est parti tout seul avec le poisson frais. C’était le jour où je n’étais pas vraiment contente dans ma vie.
Erick Kaglan : Et comme on dit souvent, le malheur, il ne vient jamais seul. Maman Africa sera confrontée à un autre risque de son métier.
Maman Africa : J’ai aussi été braquée à Cotonou, vers Tandiata. Quand on a vu les voleurs, ils ont dit : « Arrêtez, arrêtez », nous on n’a pas compris. Il pleuvait. On ne savait pas que c’était des braqueurs. Et moi, je voulais insister. Et ils ont tiré sur le radiateur du véhicule. Et puis il y a un voleur parmi eux qui a dit : « En tant que femme et vu ton âge, si toi tu travailles pour avoir l’argent, maman, il faut prier pour moi, moi je ne veux plus voler. » Je lui ai dit que j’ai compris, il est resté, les autres sont partis, lui ne voulait pas partir. Il dit : « Maman prie pour moi. » Je lui ai dit que j’avais compris, je vais prier pour toi. C’est après qu’il est parti.
Erick Kaglan : Mais cette série de malheurs est loin de la dissuader. Si au-delà de la soixantaine, Maman Africa se voit toujours active, elle estime que les plus jeunes devraient en faire autant.
11:50 Maman Africa : Les femmes n’ont qu’à avoir le courage comme moi, surtout les jeunes filles. Moi, j’ai toujours espéré que Dieu me donne dans l’avenir une porte de sortie pour former les filles mères, les jeunes filles, les jeunes garçons. C’est mon objectif ça. Je veux que les filles gagnent le même courage que moi, et qu’elles apprennent un métier.
Dena Ringold : L'histoire de Maman Africa est très inspirante et montre comment une femme peut vraiment faire la différence en tant que modèle et source d'inspiration pour les jeunes filles qui peuvent aspirer à faire quelque chose de différent de ce qu'elles voient dans leur village et peut vraiment aider à briser les mentalités et les stéréotypes et ouvrir un monde de possibilités pour les filles à l'avenir.
12:46 Erick Kaglan : Dena Ringold ne peut qu’être sensible aux offres de formations de filles similaires à celle de Maman Africa. Celle qui dirige le pôle développement humain des régions Afrique de l’Ouest et du Centre à la Banque mondiale est une spécialiste des questions de genre et d’autonomisation des femmes.
Dena Ringold : L'autonomisation des femmes et des filles est une priorité dans notre région. Nous estimons qu'il y a près de 22 millions d'adolescentes et de jeunes filles vulnérables à travers les pays et leur avenir est essentiel pour leurs propres opportunités et celles de leurs familles, mais il est également crucial pour les pays de construire et de protéger le capital humain afin de réaliser les avantages de la transition démographique qui sont importants pour la croissance et la productivité futures. Nous disposons donc d'un vaste portefeuille sectoriel axé sur l'autonomisation des femmes et des jeunes filles, y compris des mesures législatives visant à limiter les mariages précoces, à lutter contre la violence fondée sur le genre, à améliorer l'accès des femmes à la terre et aux opportunités économiques.
Dena Ringold : Il est donc essentiel de travailler avec les pays pour soutenir leurs efforts visant à renforcer et à poursuivre, à construire et à protéger le capital humain. L'année dernière, nous avons notamment lancé une nouvelle stratégie pour l'éducation dans la région, qui met l'accent sur l'amélioration des résultats de l'apprentissage, l'accès des filles aux écoles secondaires et le développement de l'enseignement des sciences et des technologies aux niveaux secondaire et tertiaire.
14:33 Dena Ringold : Dans le domaine de la technologie, il se passe beaucoup de choses dans tous les secteurs. Ainsi, au Nigéria, notre programme phare en matière d'éducation, Agile, soutient l'introduction d'un programme d'enseignement des compétences numériques de base dans sept États et plus de 700 écoles. Cette initiative permettra aux filles d'acquérir des compétences numériques de base ainsi que les connaissances pratiques nécessaires pour réussir dans des emplois dans différents secteurs, qu'il s'agisse de l'agriculture ou de l'industrie manufacturière, et aussi d'ouvrir de nouvelles perspectives sur le marché libéral.
Erick Kaglan : Au Nigéria, les choses vont très vite. Dans ce pays, il y a ces milliers de filles qui sont enrôlées dans ces programmes d’enseignement des compétences numériques de base et qui devront prendre d’assaut le secteur des TiC dans les années qui viennent. Mais il y a aussi ces femmes entrepreneures promptes à saisir les opportunités que leur offre déjà la technologie, notamment dans le domaine des transports. Exemple à Abuja dans le Nord du pays avec Aisha Abubakar, cette jeune dame dont l’entreprise a réussi à développer et déployer une solution de ville intelligente dénommée e-trafficka, qui permet de réduire sensiblement les accidents de la circulation dans cette ville.
15:53 Aisha Abubakar : Nous avons donc mis au point une solution appelée solution e-trafficka, qui est en fait une intelligence placée sur une caméra et qui surveille les routes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, comme le feraient des humains. Nous avons déployé le produit en décembre de l'année dernière et, de décembre à aujourd'hui, je peux vous dire que les infractions et les accidents qui se produisent habituellement au carrefour où nous l’avons déployé, ont diminué de 60 %. Les gens sont désormais plus prudents, plus avertis qu'il existe une nouvelle technologie qui surveille toutes les infractions que vous tentez de commettre à ce carrefour. Et les gens respectent la circulation. Cela signifie que les gens savent qu'ils sont en infraction et que si une technologie comme la nôtre permet de contrôler ce que les gens font réellement, cela implique que les gens peuvent réellement faire ce qu'il faut. Nous espérons donc pouvoir nous installer dans d'autres lieux, ce qui permettra de d’assainir et sécuriser les routes dans la ville.
Erick Kaglan: C’est une technologie dite de l’internet des objets, qui devrait se développer de plus en plus les prochaines années en Afrique. Les solutions que l’internet des objets est à même de proposer seront aussi révolutionnaires les unes que les autres, à en croire les spécialistes. Et qui sait, transformeront la manière dont le transport routier devra fonctionner dans les prochaines années sur le continent.
17:29 Erick Kaglan: Quant aux filles-mères et les jeunes filles que Maman Africa compte bien former à la conduite de véhicules poids lourds, elles devront aussi aller à l’école de cette technologie pour être toujours à la page et se garantir un métier pour de longues années.
Mama Africa : Moi je voulais être une femme indépendante. Et pour être indépendante, il faut travailler. Je n’ai pas été à l’école, je n’étais pas dans un foyer aussi. Je me suis dit qu’il fallait que j’apprenne un métier. Ce qui est intéressant est que je gagne ma vie normalement. Je travaille comme tout le monde, comme tous les routiers. C’est le cœur qui travaille et puis la tête. Donc, moi, j’ai toujours aimé ce travail. Ce travail-là, c’est bien.
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18:28 Erick Kaglan: C’est la fin de cet épisode de People First, le Podcast de la Banque mondiale, région Afrique de l’Ouest et du Centre qui donne la parole à ses habitants. Nous espérons que l’histoire de Maman Africa vous a inspirés, et vous a permis d’apprécier sa bravoure mais aussi de cerner davantage quelques-uns des défis de l’intégration régionale, de même que les diverses opportunités pour les relever. Nous serons heureux de partager d’autres histoires comme celle-là avec vous.
Au micro, Erick Kaglan.
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Prenez soin de vous et donnez-vous les couleurs qu’il faut à chaque instant, jour après jour. A très bientôt pour un autre épisode de People First.
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