Artwork for podcast L'envie de vivre 💃
4. La carte de "'qui tu es" (2/2)
13th March 2024 • L'envie de vivre 💃 • Dr Fanny
00:00:00 00:24:29

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Shownotes

Et si le sercet pour comprendre qui tu es, c'était de regarder ta carte de la bonne manière ? La première partie de cet épisode est juste ici.

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02:36 - Le point de vue de l'oiseau VS voir les détails

13:52 - Accepter sa carte

21:00 - Ta carte personnelle

Le secret avec une carte ? On peut choisir comment on la regarde. Parce que souvent, quand on cherche des réponses, on cherche des détails pour comprendre alors que le but du jeu, c'est de copmprendre qu'on est une carte, et qu'en plus notre cerveau aime les photos et autres experiences reproductibles 😏 Et l'avantage d'avoir ta propre carte, c'est que tu peux choisir comment jouer avec (en mode "je mets mes Sims dans la piscine et j'enlève l'échelle" ou bien "que c'est joli ce petit monde autonomoe"), et choisir de bine regarder pour éviter qu'une zone décide de déclencher la guerre toute seule 😏 Quel que soit son aspect, ta carte est valide et a le droit d'être là. Tu as le droit d'être là et de te sentir bien même si tu n'as pas encore compris "qui tu es" 😏

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Si tu as aimé l'épisode d'aujourd'hui, tu pourrais aussi aimer ceux-là :

🌟 1. TA potion magique pour une sexualité qui te plaît

🌟 2. Si toi aussi tu as un donjon SM dans la tête

🌟 5. Est-ce que ta sexualité est coincée en mode "peinture par numéro" ?

🌟 3. La carte de "qui tu es" (1/2)

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  • Tu peux m'envoyer un email à hello@fannyleboulanger.com
  • Mon IG est par ici : @withdoctorfanny (surtout pour les DMs, je publie très peu)
  • Le site internet est ici

Si on ne se connait pas, enchantée, je suis Dr Fanny, médecin multi-casquette, ravie de faire ta connaissance. Dans ma pratique gynéco au quotidien, je me suis rendue compte qu'il y avait pas mal de trucs qui clochaient et assez peu de solutions pour y remédier. Après avoir fouillé les limbes du développement personnel pendant pas mal de temps, j'ai découvert un hack dont personne ne parle : la tête ne suffit pas, il faut parler au corps. Et quel meilleur moyen pour cela que retrouver le plaisir d'être en vie et une sexualité qui te correspond ? 😏

✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨✨

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🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟🌟

Les informations présentées dans ce podcast ont une vidée éducative et ludique uniquement. Elles ne constituent en aucun cas des conseils médicaux. L’hôte ne revendique aucune responsabilité envers toute personne ou entité pour toute responsabilité, perte ou dommage causé ou prétendument causé directement ou indirectement par l’utilisation, l’application ou l’interprétation des informations présentées dans ce podcast.

Transcripts

Speaker:

Hello tout le monde et bienvenue

dans un nouvel épisode.

2

:

Si c'est ton premier, bienvenue.

3

:

Et si c'est pas ton premier, j'espère

que celui-ci te plaira aussi.

4

:

Et merci à tous et toutes de partager

votre temps très précieux avec moi.

5

:

Aujourd'hui, on va discuter de la suite

de la métaphore de la carte de qui tu es.

6

:

Déjà, parce que j'ai fait un gros

teasing à la fin de l'épisode précédent.

7

:

Parce que j'assumais pas de sortir

un épisode de cinquante minutes.

8

:

Donc voici l'autre moitié.

9

:

Si tu n'as pas écouté la première

partie, je te propose de le faire.

10

:

Tu apprécieras la deuxième encore plus.

11

:

Je te mets le lien dans la description.

12

:

Dans la première partie de cette

métaphore, on avait parlé de pourquoi

13

:

la grande question "qui suis-je" est

contre-productive, souvent nous envoie

14

:

dans la figure un trente-trois tonnes de

choses à penser, à comprendre et prendre

15

:

en compte avant même d'avoir commencé.

16

:

Et en plus d'être pétrie de considérations

sociétales, personnelles, et qui

17

:

interviennent à un moment où t'es

pas forcément au top dans ta vie.

18

:

Bref, un truc bien

lourdingue et bien pesant.

19

:

Et comment, en considérant ce fameux

"qui suis-je" comme une carte de RPG

20

:

ou d'un livre d'héroïc fantasy, ça

permettait de se déculpabiliser vachement.

21

:

Oui, tu as le droit de ne pas vouloir

que chaque village devienne une ville.

22

:

Tu as le droit de consacrer un

peu de temps à certains endroits à

23

:

certains moments, c'est illusoire de

vouloir que toutes les villes aient

24

:

la même attention tout le temps.

25

:

Elles ont aussi le droit d'avoir

chacune leur vision des choses.

26

:

C'est également illusoire de penser

qu'elles doivent avoir le même avis

27

:

sur tout : des Inuits et des gens

qui vivent dans le désert ne peuvent

28

:

pas voir le monde de la même manière.

29

:

Mais chaque voix a le

droit d'être entendue.

30

:

Et même a besoin d'être entendue.

31

:

Et c'est OK comme ça.

32

:

Il y a rien d'anormal chez toi si

plusieurs opinions qui semblent

33

:

contradictoires cohabitent.

34

:

Et il y a rien d'anormal chez

toi tout court d'ailleurs.

35

:

Du coup, après avoir parlé de la carte

elle-même, on va parler d'un autre

36

:

super pouvoir: comment je la regarde?

37

:

On va commencer très basique.

38

:

Quand tu regardes une

carte deux possibilités.

39

:

Soit tu la regardes d'en haut, et du

coup tu vois pas les détails, soit tu la

40

:

regardes de suffisamment près pour avoir

les détails, mais du coup t'as pas tout.

41

:

Peut-être qu'au final cette grande

question de qui suis-je peut

42

:

légèrement nous faire dévier du chemin.

43

:

Parce qu'en vrai, quand on se

pose ce genre de question, ce

44

:

qu'on veut, c'est des détails.

45

:

On veut comprendre.

46

:

On veut avoir des réponses.

47

:

Et en fait, on essaye de comprendre qui on

est par des petits détails, plutôt que de

48

:

prendre en compte l'intégralité de la map.

49

:

Parce que quand tu regardes les détails,

tu peux pas voir la carte en entier.

50

:

Du coup, vu que pour voir les

détails, il faut regarder une

51

:

partie, évidemment que t'as

l'impression que c'est jamais complet.

52

:

On a tôt fait, et je m'inclus

dedans d'ailleurs, de mélanger la

53

:

recherche de réponse à la question

"qui suis-je" c'est-à-dire découvrir

54

:

que t'es la carte en entier, avec la

recherche de détails pour comprendre,

55

:

c'est-à-dire comment tu fonctionnes?

56

:

C'est pas simple comme idée, mais

c'était assez utile je trouve.

57

:

En tout cas moi, ça m'a bien aidé.

58

:

Juste de me rendre compte que souvent,

quand je cherche des réponses,

59

:

je cherche des petits détails.

60

:

Et que bah c'est normal que, si

je vois les détails, je ne voie

61

:

pas tout et que si je regarde

tout, je ne vois pas les détails.

62

:

Il y a rien d'anormal si après avoir

travaillé sur toi t'as l'impression

63

:

qu'il te reste des caisses et des

caisses de trucs à travailler.

64

:

Ou si t'es au courant de certains

fonctionnements, mais que de temps

65

:

en temps tu te découvres autre chose.

66

:

Du genre t'es quelqu'un de plutôt

calme mais de temps en temps tu

67

:

dégoupille totalement de colère.

68

:

C'est ok aussi.

69

:

Et, en vrai, il y a un autre truc...

70

:

lorsqu'on regarde une partie de

la carte, c'est un peu comme si

71

:

on regardait une photo, en fait.

72

:

Un truc rigide, figé.

73

:

Et quand on fait ça, ben

notre cerveau il est content.

74

:

Parce que comme ça on peut faire plein

de prédictions à partir d'une photo.

75

:

Vu que c'est stable.

76

:

Vu que c'est reproductible.

77

:

Et puis deux semaines plus tard,

on n'est plus sûr de rien et

78

:

en particulier de qui on est.

79

:

Parce que ce qui paraissait vrai à un

moment, quand on a pris la photo, bah

80

:

ça l'est plus vu que c'était une photo.

81

:

Ça va être le cas avec le brouillard

dont on a parlé dans l'épisode précédent.

82

:

Typiquement tu vas prendre une photo

et puis deux semaines plus tard,

83

:

tu vas dire "ehhh mais il y a du

brouillard, il n'y en avait pas avant".

84

:

Dans le meilleur des cas, on va

simplement se dire ""ouhla c'est bizarre,

85

:

c'était pas comme ça la dernière fois".

86

:

Et dans le pire des cas, souvent

d'ailleurs, on s'en sert pour se

87

:

faire du mal: "tu vois, encore un

truc que tu n'as pas compris alors

88

:

que tu y consacres beaucoup d'énergie.

89

:

Tu n'es même pas capable de comprendre

qui tu es vraiment Parce que chaque fois

90

:

que tu crois que t'as compris un truc,

tu te rends compte que t'as rien compris.

91

:

Vraiment, t'es nulle."

92

:

Évidemment.

93

:

T'as pris une photo d'un petit endroit à

un instant T et t'as cru que c'était toi.

94

:

Et ça le sera jamais.

95

:

Alors que si tu considères que

t'es une carte entière et autonome,

96

:

elle évolue, elle est entière

et elle cause un joyeux bordel.

97

:

Et c'est ok.

98

:

Il n'y a rien d'anormal chez toi

si, entre maintenant et dans deux

99

:

semaines, le même endroit a évolué.

100

:

Vu qu'elle bouge la

carte, vu qu'elle évolue.

101

:

Du coup, quand j'ai réalisé ça, je me

suis dit "mais attends, c'est peut-être

102

:

pour ça que quand on m'explique que je

suis plus que ça, ça me fait dégoupiller.

103

:

Parce que je sentais bien dedans

que j'étais un truc énorme, genre un

104

:

magma de plein de trucs, de lumière,

de puissance, de bordel intérieur".

105

:

Et mon petit cerveau, qui est

là "non mais tu vois, tu vois

106

:

cette petite photo là, juste ici,

fiable, stable et reproductible.

107

:

Et ben c'est toi!"

108

:

Hahaha...

109

:

Parce que du coup, je me demande

comment ça se fait que ce que je sens

110

:

et ce que je vois soit si différent.

111

:

Et du coup, tu prends le train de

"j'ai un problème, je me comprends

112

:

pas, bla bla bla' et on est d'accord,

je te donne plein de conseils, j'ai

113

:

le même problème que tout le monde.

114

:

Du coup, qu'est ce qu'on fait?

115

:

Ben ce genre de cas, on va aller

chercher des solutions ailleurs.

116

:

Des explications, parce que nos yeux

ne sont pas capables de voir combien

117

:

on est grand, vu que pour voir les

détails, il faut se concentrer sur une

118

:

petite zone et j'irai même plus loin.

119

:

Je pense qu'au fond, tu le

sais déjà que t'es une carte

120

:

entière, pas juste une photo.

121

:

C'est juste que ça fiche une trouille

bleue, de se mettre en contact avec

122

:

tout ce qui est là, à l'intérieur.

123

:

Alors que ça fait des années, des

dizaines d'années ou peut-être même

124

:

toute ta vie, qu'on t'a raconté ou que

tu t'es raconté que t'étais une petite

125

:

chose ou un petit morceau de carte.

126

:

Comme je le dis souvent, tu es

quelqu'un d'intelligent et tu fais

127

:

jamais rien de stupide sans raison.

128

:

Il est fort probable que certaines

parties de toi n'aient pas eu le mémo

129

:

et que c'est pour ça que ça merde.

130

:

Mais tu n'es pas stupide.

131

:

Et oui, regarder une petite partie de

la carte ben parfois c'est nécessaire.

132

:

Parce que parfois t'as besoin de

comprendre quelques détails pour avancer.

133

:

Du genre, regarder comment est la terre

là où poussent les plus belles plantes,

134

:

pour pouvoir modifier la terre ailleurs,

si tu veux que d'autres plantes poussent.

135

:

Ou savoir quel type de vert contient

plus de bleu ou plus de jaune.

136

:

Comme ça suivant où tu vois

d'autres vert sur la carte, tu

137

:

sauras qu'il faudra mettre plus de

jaune s'il y a déjà plus de bleu.

138

:

Donc clairement regarder les

détails, c'est extrêmement important.

139

:

C'est ce qu'on nous apprend à faire, c'est

ce qu'on sait faire et c'est nécessaire.

140

:

Donc si ton cerveau, et le mien, et

celui de tout le monde d'ailleurs,

141

:

se focus un peu trop sur les

petits détails, ben c'est normal.

142

:

C'est parce que c'est

vachement utile, en fait.

143

:

Peut-être que plutôt que de se poser

la question de "qui suis-je", ce serait

144

:

peut-être, plus intelligent de se

poser la question du où "est-ce que je

145

:

regarde, là, maintenant tout de suite?

146

:

Quels sont les détails que je vois?"

147

:

Et de se rappeler que ces détails ne

sont qu'une petite partie de ta carte.

148

:

C'est pas parce que là maintenant

tu regardes une zone qui est rouge

149

:

de colère, qu'il n'y a pas en toi

des zones où il n'y a pas d'ouragan.

150

:

Mais bon, ça je suis sûr que tu le savais.

151

:

Je sais pas pour toi, mais pour le coup,

moi je trouvais ça assez rassurant.

152

:

Il peut y avoir des parties de ma carte

où les habitants adorent faire le ménage.

153

:

Bon, je vais être honnête, il

n'y en a pas beaucoup hein.

154

:

Et d'autres où ils sont là "j'en ai

rien à foutre, ça m'intéresse pas.

155

:

Je me casse".

156

:

J'ai le droit d'avoir tout ça,

d'avoir tout ça sur ma carte.

157

:

Ça m'autorise à tout ressentir en fait.

158

:

Et à accepter que, quoi que je

ressente, ça a le droit d'exister.

159

:

Vu qu'il n'y a rien d'anormal et que

tout peut avoir une place sur la carte.

160

:

J'ai le droit de tout ressentir:

les couleurs, les paillettes, les

161

:

textures, les cascades, les océans,

les montagnes et parfois les trous

162

:

avec pas mal de tourbes au fond qui

sentent pas forcément la rose...

163

:

et est-ce que au final, c'est pas

ça la définition d'être en vie?

164

:

De tout ressentir.

165

:

Je te laisse méditer avec ça.

166

:

Si jamais t'as l'impression d'être

coincé à toujours regarder la même

167

:

partie de ta carte en permanence...

168

:

bon, déjà, on l'est tous, hein.

169

:

Mais après tout, il y a des parties

qu'on préfère, parce qu'on les trouve

170

:

plus jolies parce qu'on a l'habitude,

parce que c'est là que papa et maman

171

:

nous ont dit qu'il fallait regarder.

172

:

Et aussi parce que parfois, ça nous prend

plus ou moins de temps de se rappeler

173

:

que "hop, hop, hop, hop hop, je suis en

train de regarder un morceau là, alors que

174

:

j'ai une carte tout entière à regarder."

175

:

Et c'est OK que ça prenne

plus ou moins de temps.

176

:

Parfois ça ira vite.

177

:

Et parfois non.

178

:

Suivant comment ça va dans ta vie,

comment va ton moral, comment va

179

:

ton boulot, comment va ton cycle,

comment vont plein de choses...

180

:

si déjà, tu peux garder à la conscience

que tu es une carte entière de

181

:

temps en temps, et que ton cerveau

peut avoir tendance à jouer avec

182

:

toi et te dire "hey regarde, tu es

juste ce tout petit morceau-là".

183

:

Alors franchement, t'auras déjà

fait une grande partie du chemin.

184

:

Et en vrai, vu qu'on n'est pas

capable d'avoir le point de vue de

185

:

l'oiseau, qui voit tout sans les

détails en permanence, et que à un

186

:

moment pour voir quelque chose, il

faut choisir de regarder quelque part.

187

:

Bah en fait, j'ai déjà tout dit,

on peut choisir où on regarde.

188

:

La bonne nouvelle, c'est qu'on fait

en général ce qui nous fait du bien,

189

:

donc on regarde là où ça fait du bien.

190

:

La mauvaise c'est que on a

tendance, moi y compris, à ignorer

191

:

certaines parties de notre carte.

192

:

Moi, ignorer les villages où les gens

n'en ont absolument rien à foutre de

193

:

faire le ménage et où ça les gêne pas de

passer l'aspirateur une fois par mois?

194

:

Non, jamais.

195

:

Ça, typiquement, c'est quand je

m'auto engueule parce que j'ai

196

:

laissé trop traîner le ménage.

197

:

Tu vois ce que je veux dire?

198

:

Déjà, ignorer quelque chose,

prétendre qu'il n'existe pas,

199

:

ça n'a jamais marché . Moi?

200

:

Non, je suis jamais en colère, jamais.

201

:

Mais aussi surtout parce que ben, quand

tu ignores une partie de ta carte,

202

:

il y a de bonnes chances pour que tu

récupères une mauvaise surprise...

203

:

soit une zone tellement recouverte

de mauvaises herbes que la ville a

204

:

disparu, soit une révolution ou une

dictature qui a décidé qu'elle allait

205

:

mettre le lopin de terre à feu et à

sang jusqu'à ce que tu la regardes.

206

:

Et qu'elle allait mettre le même

bordel sur les lopins autour, jusqu'à

207

:

ce que tu décides de tourner la tête.

208

:

Ces parties de cartes qu'on veut pas

regarder, elles méritent un peu aussi de

209

:

notre attention, à un moment quand même.

210

:

Je te dirai pas de regarder

ta part d'ombre droit dans

211

:

les yeux matin, midi et soir.

212

:

Et de te plonger en permanence dans

tout ce que tu détestes chez toi.

213

:

Mais peut-être accepter de regarder

cette partie de temps en temps...

214

:

peut-être de la regarder d'un petit peu

plus haut, tu vois, tu la vois elle et

215

:

puis tu vois aussi ce qu'il y a autour, de

manière à ce que ça fasse moins flipper.

216

:

Ça permet aussi de se rendre

compte qu'elle fait partie de toi.

217

:

Ou peut-être que si la regarder, c'est

pas possible parce que ça fout trop

218

:

la trouille, simplement rapprocher la

main pour redonner à cette zone le

219

:

droit d'exister en mode: bon d'accord,

j'arrive pas à te regarder mais mais

220

:

regarde, je suis là hein je t'ignore pas.

221

:

Du coup, pour récapituler...

222

:

ta carte, c'est quelque chose qui

est en évolution permanente, et

223

:

souvent on peut avoir tendance à

croire qu'on est juste une photo.

224

:

Et que du coup, bah oui, plus qu'un

job, plus qu'un parent, plus que ça...

225

:

évidemment, on est une carte tout entière

et parfois ça peut être nécessaire

226

:

de regarder une zone détaillée.

227

:

La seule chose, c'est qu'il faut

faire attention à pas regarder

228

:

toujours les mêmes, et oublier

qu'on est une carte entière.

229

:

Ou bien oublier de regarder ce qu'on

n'a pas trop envie de regarder.

230

:

Et là je te partage mon gros truc, mais

on a tous les mêmes problèmes, hein.

231

:

Du coup, après avoir parlé de ça,

il va falloir qu'on parle d'un

232

:

bon cliché accepter sa carte.

233

:

Ah...

234

:

si cet épisode te plaît, je te propose

de mettre une note à ce podcast

235

:

pendant le petit jingle qui arrive.

236

:

Et si t'as le temps, tu peux même

rajouter un petit commentaire.

237

:

Ça aide à signaler aux plateformes,

mais c'est pas mal par ici.

238

:

Merci.

239

:

Certains d'entre nous, moi

incluse, avons quelques soucis

240

:

d'acceptation de nous-mêmes.

241

:

Ou plutôt des néons dans la tête

qui clignotent en permanence "je me

242

:

déteste, je suis moche, je suis nulle,

je n'ai aucun intérêt, je ne sers

243

:

à rien" Parmi les quelques clichés

du développement personnel qui sont

244

:

réels et que je déteste, le pire

c'est "il faut s'accepter soi-même".

245

:

Il est vrai, il est chiant, et

c'est chiant qu'il soit vrai.

246

:

Mais en repensant à cette histoire

de carte, j'ai réalisé que c'était

247

:

juste une question de choisir

comment je voulais regarder ma carte.

248

:

Je peux lui hurler dessus, qu'elle est

moche, qu'elle pue, que je voudrais

249

:

que ce soit la carte du voisin, que

je veux pas qu'elle ressemble à ce

250

:

qu'elle est, que je la déteste, que

j'ai pas envie d'être une carte.

251

:

Pour moi, ça a jamais marché.

252

:

En général, elle a juste fini

recouverte de postillons et m'a

253

:

répondu: "Je suis toujours là".

254

:

Bon euh au sens figuré hein...

255

:

et dans le pire des cas, elle

va juste se mettre en mode

256

:

totalement éteinte et en standby.

257

:

Du coup, tu finis en anesthésie

émotionnelle, anesthésie physique et

258

:

malgré ça "coucou je suis toujours là".

259

:

Allez admettons.., une

autre possibilité...

260

:

je veux la changer, donc allez, je vais

faire apparaître un ouragan quelque

261

:

part, j'arrive à tout fracasser.

262

:

Peut-être que je peux faire

apparaître trois ou quatre ouragans

263

:

à quelques endroits de la carte.

264

:

Mais créer des orages sur toute

la carte pour que magiquement elle

265

:

ressemble à celle de quelqu'un d'autre,

ça ne marche pas trop, je crois.

266

:

Et en vrai, c'est fatigant

d'essayer de faire de notre carte

267

:

autre chose que ce qu'elle est.

268

:

Je sais pas ce que toi t'en penses,

mais quand j'ai réalisé que ça

269

:

me coûtait de l'énergie de me

détester, que ça me fatiguait..

270

:

J'étais là "mais c'est

totalement méta le truc.

271

:

Non seulement je me fais du mal et

en plus, ça me consomme de l'énergie

272

:

pour que je me fasse du mal.

273

:

Donc je me fais du mal

pour me faire du mal.

274

:

Non mais on est où là?"

275

:

Et puis d'ailleurs, si je continue ma

métaphore de l'ouragan, c'est pas dit que

276

:

malgré les inondations, elle finisse pas

au final par revenir à son état intérieur.

277

:

Donc c'est pas que ça sert à rien

de perdre de l'énergie à se faire

278

:

du mal, mais un peu quand même.

279

:

La carte, elle est en constante

évolution, mais en vrai je ne peux pas

280

:

en couper des morceaux, même si je veux.

281

:

Du coup, on a le choix...

282

:

Soit je consacre toute mon énergie à

essayer de me battre contre quelque

283

:

chose qui ne changera pas, soit je peux

essayer de faire les choses différemment.

284

:

Si t'as déjà joué à un jeu de type Les

Sims- Oui, pardon, je suis vieille.

285

:

Tu sais que tu peux choisir

comment tu veux te comporter.

286

:

Alors souvent, perso, j'étais gentille.

287

:

J'essayais d'aider mes Sims

à accéder à leurs rêves.

288

:

Je voulais faire de mal à

personne, j'adorais les regarder

289

:

vivre leur petite vie de Sims.

290

:

Bon, j'avoue que j'ai quand même essayé

d'enlever l'échelle dans la piscine

291

:

pour voir s'ils allaient mourir ou pas.

292

:

Je sais que t'as fait pareil.

293

:

J'ai dit que j'étais une divinité

bienveillante et gentille, le

294

:

plus souvent, pas tout le temps.

295

:

Et dans les Sims, quand ton terrain

fait X par y, tu peux pas le couper,

296

:

t'as pas de cutter pour faire

disparaître une partie du terrain.

297

:

Je la refais...

298

:

quand tu joues à la divinité

bienveillante dans les Sims, t'as ton

299

:

terrain sur lequel tu vas mettre ta

maison, ou tes lieux collectifs, ou

300

:

plein de trucs, parce que ça fait bien

longtemps que j'y ai pas joué mais...

301

:

Tu peux pas découper

la parcelle de terrain.

302

:

La seule chose que tu peux faire,

c'est la laisser à l'abandon, ce qui

303

:

est quand même un peu triste quand on

y pense, mais tu peux pas la couper.

304

:

Donc plutôt que d'essayer de couper un

truc que je peux pas couper ou me battre

305

:

contre la terre que j'ai pour qu'elle

devienne autre chose, je peux peut-être

306

:

commencer par regarder ce que j'ai.

307

:

Voir à quel point ce petit

monde autonome est intéressant.

308

:

Bon, un jour j'arriverai

peut-être à le trouver beau mais..

309

:

Voir à quel point c'est

intéressant de le regarder.

310

:

De vraiment le regarder.

311

:

Regarder cette zone-là

qui ressemble à un océan.

312

:

Cette zone là qui est un désert.

313

:

De voir ce petit monde respirer,

changer au fil des saisons.

314

:

Les températures, les

collines, les vallées...

315

:

Et d'ailleurs, si en ce moment, la

seule chose que t'arrives à faire

316

:

c'est hurler sur ta carte, que tu la

détestes et que tu voudrais qu'elle

317

:

soit autrement, je te rassure, ça m'est

arrivé, ça m'arrive beaucoup plus souvent

318

:

que ce que je suis prête à admettre.

319

:

Et le plus important, c'est que j'arrive

à me rattraper, à choisir de regarder

320

:

ma carte avec un peu de douceur.

321

:

En vrai, je suis quand même

contente d'en avoir une hein...

322

:

parce que quand on est mort; on n'a

plus de carte avec laquelle jouer...

323

:

Pfuit, tu joues plus, terminus.

324

:

Et il y a rien d'anormal chez toi.

325

:

Si à l'heure actuelle trouver de

la curiosité, ou de la compassion,

326

:

ou regarder ta carte avec beaucoup

d'amour, c'est impossible en ce moment.

327

:

Si tu le veux, ça viendra.

328

:

C'est possible.

329

:

Je te promets.

330

:

Du coup, moi, je veux bien

la regarder gentiment.

331

:

Mais en ce moment, je la vois j'ai

juste envie de lui hurler dessus.

332

:

Je fais quoi?

333

:

Ce que je te propose, c'est de juste

regarder ta carte et de t'engager

334

:

à une pensée gentille chaque jour.

335

:

Ça peut être un truc aussi simple

que "tiens, cette couleur est jolie".

336

:

Essayer de se raconter "j'adore

ma carte, ma carte est magnifique"

337

:

alors que tu la détestes.

338

:

Ben ça marche pas.

339

:

Un jour mon cerveau s'est foutu de ma

gueule en mode, "eh mais t'as pas compris

340

:

que j'ai compris que t'essaies de me

la faire à l'envers en t'auto foutant de

341

:

ta gueule, à d'autres" Juste commencer

peut-être par une pensée gentille.

342

:

Et si une pensée gentille c'est

impossible, simplement une pensée

343

:

neutre: "ceci est du vert".

344

:

Parce que si tu t'engages sur

une pensée neutre chaque jour,

345

:

du coup tu regardes ta carte.

346

:

Donc tu rallumes la lumière,

elle est plus éteinte.

347

:

Plus on la regarde, plus

on s'habitue à elle.

348

:

Et plus on s'habitue à elle,

plus on apprend à l'apprécier.

349

:

Puis soyons honnête hein, t'as une

carte entière dans ta tête, tu vas pas

350

:

me faire avaler qu'il n'y a pas un seul

centimètre carré que tu trouves pas digne

351

:

d'intérêt ou d'attention, c'est pas vrai.

352

:

Du coup, choisir comment tu

regardes ta carte, ça t'appartient.

353

:

Tu peux choisir la bienveillance,

la douceur ou même la neutralité

354

:

si c'est un peu le challenge.

355

:

Ou tu peux choisir de te la jouer divinité

malveillante, à lui hurler dessus.

356

:

Mais en attendant,

t'arriveras pas à la couper.

357

:

À un moment, il faut essayer d'accepter.

358

:

Et si accepter c'est pas possible,

commencer par tolérer ou trouver un peu

359

:

de curiosité envers ce qu'on a .J'ai

pas dit que c'était facile, hein...

360

:

Quand t'es coincé depuis des années dans

un schéma de " je me déteste" au point

361

:

d'avoir envie de vomir quand tu te

regardes dans le miroir, c'est pas simple.

362

:

Mais je te jure, le

chemin en vaut le coup.

363

:

Le fait que ta carte ne ressemble pas à

la carte de quelqu'un d'autre, voire même

364

:

qu'elle ressemble à celle de personne

d'autre, tant mieux, c'est la tienne,

365

:

ne signifie pas qu'elle n'a pas le droit

d'exister ou qu'elle n'est pas valide.

366

:

Et si en ce moment, la seule possibilité

c'est de hurler sur certaines

367

:

parties de ta carte, le reste existe.

368

:

Et a quand même le droit d'exister.

369

:

Bon, je te le dis à toi

autant qu'à moi, hein...

370

:

le fait que ma carte ne ressemble

à celle de personne ne la rend pas

371

:

moins valide, ni digne d'exister

que celle de n'importe qui d'autre.

372

:

Micdrop.

373

:

Le deuxième point, c'est que le fait

que ta carte ne ressemble pas à ce

374

:

à quoi elle est sensée ressembler

ne la rend pas non plus indigne

375

:

d'intérêt ou indigne d'exister.

376

:

Dans l'épisode sur la haine de soi- il est

qu'en anglais, celui-là, j'ai pas encore

377

:

traduit, je le ferai bientôt promis- on

discutait de combien c'était fatigant

378

:

de courir après un modèle, qui n'est

qu'une chimère de fantasme sociétal de

379

:

la superwoman parfaite qui n'existe pas.

380

:

C'est pareil pour la carte.

381

:

Y aurait genre un modèle de

la carte idéale à suivre.

382

:

Un espèce de gloubiboulga

d'idées des uns et des autres, de

383

:

conditionnements sociétaux, d'histoire

personnelle, de filtres, etc.

384

:

Ça n'existe pas.

385

:

Ça n'est pas réel.

386

:

Si ta carte est pleine de montagnes

et de neige, on peut te raconter qu'il

387

:

faut monter le chauffage pour la faire

fondre autant que tu veux, tu pourras

388

:

jamais la transformer en désert.

389

:

La neige reviendra.

390

:

Du coup, petite question, qu'est ce

que tu gagnes à continuer à faire

391

:

tourner le chauffage à fond et

consommer toute ton énergie à courir

392

:

après un truc qui n'existe pas?

393

:

Est-ce qu'il vaudrait pas mieux

construire un igloo ou autre chose?

394

:

Utiliser cette neige qui du coup

finira par fondre et devenir le

395

:

printemps un petit peu plus tard.

396

:

En vrai, c'est quand même

une sacrée chance d'avoir

397

:

une carte entière pour jouer.

398

:

Suivant où tu en es dans ton voyage

personnel, tu pourrais considérer ça

399

:

comme une bénédiction ou une malédiction.

400

:

Mais tu as ta carte, tu

as le droit d'être là.

401

:

Quel que soit l'aspect de ta carte.

402

:

La carte t'appartient.

403

:

Et seulement à toi, à personne d'autre.

404

:

Tu as le droit d'être là.

405

:

Ta carte a le droit d'être

là, même si elle ne ressemble

406

:

à celle de personne d'autre.

407

:

Tu peux choisir à chaque instant où

tu veux regarder, comment tu veux la

408

:

regarder en mode divinité bienveillante

ou en mode gérante de zoo qui va

409

:

lâcher les lions sur les visiteurs,

juste pour voir ce que ça fait.

410

:

Pas de jugement, si t'as déjà joué à Zoo

Tycoon, je sais que tu l'as fait aussi.

411

:

Et d'ailleurs, si parfois tu

te rends compte que tu regardes

412

:

certaines parties et leur murmure

des choses désagréables, c'est ok.

413

:

Le tout, c'est de s'en rendre compte

et de changer de comportement.

414

:

Il y a rien d'anormal chez

toi, tu n'es pas cassé.

415

:

Ça fait juste partie du jeu

d'être une carte tout entière.

416

:

si cet épisode t'a plu, tu peux le

partager avec quelqu'un d'important

417

:

pour toi qui a besoin de relativiser

la grande question du qui suis-je.

418

:

Et si tu veux soutenir le podcast, tu

peux lui mettre une note sur ton appli

419

:

préféré et même laisser un commentaire.

420

:

Et si tu souhaites aller plus loin, je

te mets en description, le lien vers mon

421

:

ebook gratuit Essence réveiller son corps

pour retrouver le plaisir d'être en vie.

422

:

Il me tarde de savoir ce que tu en penses.

423

:

Merci encore d'avoir

partagé ton temps avec moi.

424

:

Prends soin de toi et à bientôt!

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